La filière ivoirienne de l’ananas est en ‘’pleine crise’’ avec ses exportations qui ont chuté de 210 000 tonnes à 30 000 tonnes, a révélé, lundi, dans un entretien à APA, Emmanuel Dolly, Secrétaire exécutif de l'Organisation des producteurs-exportateurs de bananes, ananas et mangues de Côte d'Ivoire (OBAMCI).
« Le secteur fruitier ivoirien se porte bien à part l'ananas qui est en pleine crise parce qu'en 2003 nous étions à 210 000 tonnes. Aujourd'hui nous n'exportons que 30 000 tonnes », a-t-il expliqué dans cet entretien en marge de la célébration par la Banque africaine de développement (BAD) de l'année africaine de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire.
Selon M. Dolly, par ailleurs ingénieur agro-économiste, cette contreperformance est liée aux « problèmes de compétition avec des multinationales basées en Amérique Latine ».
« Nous avons besoin de financements additionnels pour nos programmes de production afin de permettre d'intégrer les petits producteurs, les femmes et les jeunes dans le circuit de l'exportation », a poursuivi le Secrétaire exécutif de l'OBAMCI qui exporte 70% des fruits frais de Côte d'Ivoire.
« Nous voulons nous étendre également vers la production de fruits et légumes frais en intégrant les petits producteurs villageois pour les aider à améliorer leurs revenus », a-t-il ajouté en soulignant que sa structure veut «aider ses membres dans l'organisation, le conditionnement et le transport de la mangue au Nord de la Côte d'Ivoire ».
« La Côte d'Ivoire produit 150 000 tonnes de mangues et on n'en exporte que 20 000 », a déploré Emmanuel Dolly, ajoutant que « nous voulons être sur cette chaîne de valeur pour non seulement augmenter la part à exporter mais également permettre aux producteurs villageois qui sont propriétaires de ces mangues de tirer profit de cette spéculation ».
LS/hs/APA
« Le secteur fruitier ivoirien se porte bien à part l'ananas qui est en pleine crise parce qu'en 2003 nous étions à 210 000 tonnes. Aujourd'hui nous n'exportons que 30 000 tonnes », a-t-il expliqué dans cet entretien en marge de la célébration par la Banque africaine de développement (BAD) de l'année africaine de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire.
Selon M. Dolly, par ailleurs ingénieur agro-économiste, cette contreperformance est liée aux « problèmes de compétition avec des multinationales basées en Amérique Latine ».
« Nous avons besoin de financements additionnels pour nos programmes de production afin de permettre d'intégrer les petits producteurs, les femmes et les jeunes dans le circuit de l'exportation », a poursuivi le Secrétaire exécutif de l'OBAMCI qui exporte 70% des fruits frais de Côte d'Ivoire.
« Nous voulons nous étendre également vers la production de fruits et légumes frais en intégrant les petits producteurs villageois pour les aider à améliorer leurs revenus », a-t-il ajouté en soulignant que sa structure veut «aider ses membres dans l'organisation, le conditionnement et le transport de la mangue au Nord de la Côte d'Ivoire ».
« La Côte d'Ivoire produit 150 000 tonnes de mangues et on n'en exporte que 20 000 », a déploré Emmanuel Dolly, ajoutant que « nous voulons être sur cette chaîne de valeur pour non seulement augmenter la part à exporter mais également permettre aux producteurs villageois qui sont propriétaires de ces mangues de tirer profit de cette spéculation ».
LS/hs/APA