Les autorités militaires du Nigeria ont réaffirmé jeudi que Haram Abubakar Shekau, le chef du mouvement Boko Haram, avait été récemment abattu par les forces du gouvernement, de même que l'homme qui affirmait être ce dirigeant dans une vidéo publiée récemment.
Le quartier général de la défense à Abuja, capitale du Nigeria, a déclaré que le dirigeant d'origine avait été tué l'année dernière, et que le sosie qui avait pris sa place par la suite, identifié par l'armée comme dénommé Bachir Mohammed, avait lui- aussi été tué le 17 septembre dans une autre opération à Konduga, une communauté de l'État de Borno dans le nord-est du Nigeria.
La vidéo récente, dont une agence de presse internationale affirme avoir obtenu une copie exclusive, est une contrefaçon destinée à la désinformation du grand public, affirme le quartier général.
Dans un communiqué, l'armée a qualifié cette vidéo de subterfuge, d'autant qu'elle n'indique pas quand elle a été tournée et ne comporte aucun élément permettant de le dater.
"Le quartier-général de la Défense étudie actuellement les affirmations contenues dans la vidéo prétendument publiée par les terroristes, montrant leur dirigeant pour démentir sa mort. D' après les premières observations et les affirmations de quelques médias d'information en ligne, cette vidéo ne fait pas non plus référence à un quelconque événement survenu depuis le signalement de la mort de l'imposteur", précise ce communiqué de l'armée.
Il n'est pas impossible que le groupe terroriste cherche à manipuler des images, à produire un nouveau sosie ou à mettre en ligne une vidéo précédemment enregistrée, dans le but de démontrer qu'il serait invincible.
"Ce que nous savons, c'est que l'individu qui apparaît dans cette vidéo et affirme être le chef de ce groupe terroriste a été tué dans la bataille de Kondunga en septembre. La ressemblance du corps et de ce personnage excentrique est incontestable. Son identité a également été conformée par des personnes qui le connaissaient avant que nous annoncions sa mort", a ajouté l'armée.
"Nous attendons d'avoir examiné la nouvelle vidéo avant de faire des déclarations plus précises, mais notre message est que toute personne portant le nom ou le titre (du chef de Boko Haram) subira le poids de la justice", a déclaré l'armée.
Boko Haram, un mouvement qui cherche à faire admettre la charia (loi islamique) dans la onstitution du Nigeria, a revendiqué le meurtre de milliers de personnes, dont des femmes et des enfants. Il y a cinq mois, le groupe a également revendiqué l'enlèvement de plus de 200 jeunes écolières dans l'État de Borno en avril.
Le quartier général de la défense à Abuja, capitale du Nigeria, a déclaré que le dirigeant d'origine avait été tué l'année dernière, et que le sosie qui avait pris sa place par la suite, identifié par l'armée comme dénommé Bachir Mohammed, avait lui- aussi été tué le 17 septembre dans une autre opération à Konduga, une communauté de l'État de Borno dans le nord-est du Nigeria.
La vidéo récente, dont une agence de presse internationale affirme avoir obtenu une copie exclusive, est une contrefaçon destinée à la désinformation du grand public, affirme le quartier général.
Dans un communiqué, l'armée a qualifié cette vidéo de subterfuge, d'autant qu'elle n'indique pas quand elle a été tournée et ne comporte aucun élément permettant de le dater.
"Le quartier-général de la Défense étudie actuellement les affirmations contenues dans la vidéo prétendument publiée par les terroristes, montrant leur dirigeant pour démentir sa mort. D' après les premières observations et les affirmations de quelques médias d'information en ligne, cette vidéo ne fait pas non plus référence à un quelconque événement survenu depuis le signalement de la mort de l'imposteur", précise ce communiqué de l'armée.
Il n'est pas impossible que le groupe terroriste cherche à manipuler des images, à produire un nouveau sosie ou à mettre en ligne une vidéo précédemment enregistrée, dans le but de démontrer qu'il serait invincible.
"Ce que nous savons, c'est que l'individu qui apparaît dans cette vidéo et affirme être le chef de ce groupe terroriste a été tué dans la bataille de Kondunga en septembre. La ressemblance du corps et de ce personnage excentrique est incontestable. Son identité a également été conformée par des personnes qui le connaissaient avant que nous annoncions sa mort", a ajouté l'armée.
"Nous attendons d'avoir examiné la nouvelle vidéo avant de faire des déclarations plus précises, mais notre message est que toute personne portant le nom ou le titre (du chef de Boko Haram) subira le poids de la justice", a déclaré l'armée.
Boko Haram, un mouvement qui cherche à faire admettre la charia (loi islamique) dans la onstitution du Nigeria, a revendiqué le meurtre de milliers de personnes, dont des femmes et des enfants. Il y a cinq mois, le groupe a également revendiqué l'enlèvement de plus de 200 jeunes écolières dans l'État de Borno en avril.