Abidjan - Le gouvernement ivoirien lancera en 2015 un nouvel emprunt obligataire d'un montant proche des 554 millions d'euros (750 millions de dollars) récoltés en juillet sur les marchés financiers internationaux, a déclaré vendredi son porte-parole à l'AFP.
Cet emprunt, "du même ordre que le premier", est en phase avec les "capacités d'endettement" du pays, a estimé Bruno Koné, également ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.
Abidjan avait lancé avec succès en juillet un emprunt obligataire, qui lui avait permis de recueillir 750 millions de dollars (554 millions d'euros). Cette première émission de dette, remboursable sur dix ans, est soumise à un taux d'intérêt de 5,625% par an.
L'endettement ivoirien, "totalement maîtrisé", "sous contrôle", est destiné
à accélérer la réalisation de projets "au service de la population", comme la
construction de routes, d'écoles ou d'hôpitaux, a expliqué M. Koné.
"Nous basons notre croissance principalement sur notre revenu intérieur.
80% de notre budget vient du revenu intérieur. Nous nous servons de
l'endettement comme d'un effet de levier. C'est ce qui se fait dans tous les
pays du monde", a-t-il affirmé.
L'opposition accuse le pouvoir de mener la Côte d'Ivoire, pays dont la
dette étrangère avait été annulée en juin 2012, à la ruine en recourant trop
largement au financement externe.
Le Club de Paris, qui regroupe des créanciers publics, et le gouvernement
de Côte d'Ivoire s'étaient alors entendus pour annuler la dette du pays à
l'égard de cette institution à hauteur de 6,5 milliards de dollars, soit 99,5%
du total.
La réussite du premier emprunt, contracté à un taux "assez faible",
"seulement un demi-point au-dessus" de celui du Portugal "ces derniers mois",
selon le président Alassane Ouattara, constitue un signe très positif pour la
Côte d'Ivoire, qui s'était retrouvée en défaut au plus fort de la crise
postélectorale de 2010-2011.
Mi-septembre, le chef de l'Etat ivoirien avait indiqué lors d'une
conférence de presse que son pays, au "taux d'endettement faible", soit "moins
de 40%" du PIB (produit intérieur brut), avait "la capacité d'emprunter plus",
selon ses "nécessités".
"Nous avons encore de la marge", avait affirmé M. Ouattara, "mais nous
veillons aussi à maintenir un taux d'endettement modéré qui ne doit pas
atteindre 50% sur les années à venir."
jf/eak/sd
Cet emprunt, "du même ordre que le premier", est en phase avec les "capacités d'endettement" du pays, a estimé Bruno Koné, également ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.
Abidjan avait lancé avec succès en juillet un emprunt obligataire, qui lui avait permis de recueillir 750 millions de dollars (554 millions d'euros). Cette première émission de dette, remboursable sur dix ans, est soumise à un taux d'intérêt de 5,625% par an.
L'endettement ivoirien, "totalement maîtrisé", "sous contrôle", est destiné
à accélérer la réalisation de projets "au service de la population", comme la
construction de routes, d'écoles ou d'hôpitaux, a expliqué M. Koné.
"Nous basons notre croissance principalement sur notre revenu intérieur.
80% de notre budget vient du revenu intérieur. Nous nous servons de
l'endettement comme d'un effet de levier. C'est ce qui se fait dans tous les
pays du monde", a-t-il affirmé.
L'opposition accuse le pouvoir de mener la Côte d'Ivoire, pays dont la
dette étrangère avait été annulée en juin 2012, à la ruine en recourant trop
largement au financement externe.
Le Club de Paris, qui regroupe des créanciers publics, et le gouvernement
de Côte d'Ivoire s'étaient alors entendus pour annuler la dette du pays à
l'égard de cette institution à hauteur de 6,5 milliards de dollars, soit 99,5%
du total.
La réussite du premier emprunt, contracté à un taux "assez faible",
"seulement un demi-point au-dessus" de celui du Portugal "ces derniers mois",
selon le président Alassane Ouattara, constitue un signe très positif pour la
Côte d'Ivoire, qui s'était retrouvée en défaut au plus fort de la crise
postélectorale de 2010-2011.
Mi-septembre, le chef de l'Etat ivoirien avait indiqué lors d'une
conférence de presse que son pays, au "taux d'endettement faible", soit "moins
de 40%" du PIB (produit intérieur brut), avait "la capacité d'emprunter plus",
selon ses "nécessités".
"Nous avons encore de la marge", avait affirmé M. Ouattara, "mais nous
veillons aussi à maintenir un taux d'endettement modéré qui ne doit pas
atteindre 50% sur les années à venir."
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