«En dépit de quelques améliorations, globalement les scores de la Côte d’Ivoire restent dangereusement bas, inférieurs à la moyenne mondiale, de l’Afrique subsaharienne. Des progrès sont donc indispensables si le pays souhaite avancer vers l’émergence tant souhaitée. L’émergence ne se décrète pas, elle se construit». Fred Mac Mahon, directeur du Fraser Institute, a soutenu qu’il y a beaucoup à faire pour réussir le pari de l’émergence annoncée pour 2020. Un point de vue émis, jeudi dernier, au Forum sur l’audit de la liberté économique sur le thème «Quelles conditions pour l’émergence», organisé par la Fondation Friedricht Naumann Stiftung, en collaboration avec Audace institut Afrique, à l’immeuble Carbonne, à Cocody.
Il a indiqué que la Côte d’Ivoire est classée 134ème sur 151 pays, selon un récent rapport mondial sur la liberté économique. Toute chose qui nécessite que les efforts soient décuplés. Notamment au niveau de la taille de l’Etat, le système juridique et des droits de propriété, la liberté du commerce international, la réglementation. «La création d’emploi est l’un des piliers de l’économie de marché. Pourtant, une réglementation excessive du marché du travail freine la création d’emplois… Les affaires en Côte d’Ivoire sont sur-réglementées. Il est lourd et coûteux de faire fonctionner une entreprise en Côte d’Ivoire dans l’économie formelle. Cela entrave la création d’emplois et de richesse», a soutenu le directeur de Fraser Institute.
Sur la liberté du commerce international, Fred Mac Mahon a relevé que la Côte d’Ivoire est la dernière moyenne mondiale en matière d’ouverture au commerce international et que le pays s’apparente à un «véritable chaos juridique». Aussi pense-t-il que le travail à fournir sur ce point est énorme.
César EBROKIé
Il a indiqué que la Côte d’Ivoire est classée 134ème sur 151 pays, selon un récent rapport mondial sur la liberté économique. Toute chose qui nécessite que les efforts soient décuplés. Notamment au niveau de la taille de l’Etat, le système juridique et des droits de propriété, la liberté du commerce international, la réglementation. «La création d’emploi est l’un des piliers de l’économie de marché. Pourtant, une réglementation excessive du marché du travail freine la création d’emplois… Les affaires en Côte d’Ivoire sont sur-réglementées. Il est lourd et coûteux de faire fonctionner une entreprise en Côte d’Ivoire dans l’économie formelle. Cela entrave la création d’emplois et de richesse», a soutenu le directeur de Fraser Institute.
Sur la liberté du commerce international, Fred Mac Mahon a relevé que la Côte d’Ivoire est la dernière moyenne mondiale en matière d’ouverture au commerce international et que le pays s’apparente à un «véritable chaos juridique». Aussi pense-t-il que le travail à fournir sur ce point est énorme.
César EBROKIé