Les Petites et moyennes entreprises (PME) représentent 23% des emplois modernes et participent à 20% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien, a appris, mardi, APA, de sources proches de la Chambre du commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCCI), au terme d’un forum d’appui aux entreprises tenu jeudi et vendredi.
Ce forum qui visait à promouvoir auprès des PME, les services d'appui aux entreprises, a été l'occasion pour la Banque mondiale de relever que le développement d'un tissu fort et dynamique est la clé pour la réussite des objectifs de développement en vue d'éradiquer l'extrême pauvreté et la croissance partagée.
"La promotion des PME interpelle aussi bien les décideurs politiques, les institutions publiques à assurer les conditions générales du développement de ce secteur, que les règles de jeu soient transparentes et que les moyens de technique et financiers soient connu de tous", a souhaité le représentant du Directeur des opérations de la Banque mondiale, Lorenzo Bertolo.
Il a indiqué que le soutien aux PME devra être renforcé avec l'exécution de réformes et des programmes de qualité pour faire face aux défis de développement.
Le vice-président de la Chambre de commerce de Côte d'Ivoire, Fama Touré a relevé les difficultés liées à l'accessibilité du financement des petites et moyennes entreprises ivoiriennes.
" Accéder au financement demeure malheureusement l'une des difficultés majeures auxquelles les PME sont le plus confrontées. Ainsi, le rôle important qu'elles doivent jouer dans la dynamique de relance économique amorcée par la Côte d'Ivoire, ne pourra se matérialiser sans la résolution de cette problématique", a indiqué M. Touré.
Cependant, il a reconnu que ce facteur n'est pas le seul déterminant de la performance d'une entreprise, soulignant que d'autres aspects sont à prendre en compte notamment, les capacités managériales du dirigeant, la qualité des ressources humaines et la qualité de l'offre de produits ou de service.
Le représentant du ministre du commerce, de l'artisanat et de la promotion des PME, Charles Gauze, a rappelé la fragilisation des PME par la crise ivoirienne.
" Sur 26.000 entreprises identifiées en 2004, il en restait moins de 15.000 en 2010. Même si nous observons que les PME renaissent progressivement, il nous faut reconnaître qu'elles demeurent encore fragiles eu égard aux difficultés de financement et au manque de compétitivité au plan national et international", a déclaré M. Gauze.
Ce forum s'est articulé autour de 5 panels, notamment, l'importance des sources de financement alternatives pour le dynamisme des PME ivoiriennes, le crédit–bail : une opportunité de choix pour le financement des équipements.
Les ressources humaines de qualité et capacités managériales: enjeux et défis pour des Pme performantes, l'offre de services des organismes internationaux dédiées aux Pme et Petites et moyennes industries et l'innovation technologique : source de compétitivité des PME ivoiriennes étaient également inscrites à ce panel.
Une loi d'orientation de la politique nationale, de promotion de petites et moyennes entreprises a été adoptée par l'Assemblée nationale ivoirienne puis promulguée le 24 mars 2014, par le président ivoirien Alassane Ouattara.
SB/hs/ls/APA
Ce forum qui visait à promouvoir auprès des PME, les services d'appui aux entreprises, a été l'occasion pour la Banque mondiale de relever que le développement d'un tissu fort et dynamique est la clé pour la réussite des objectifs de développement en vue d'éradiquer l'extrême pauvreté et la croissance partagée.
"La promotion des PME interpelle aussi bien les décideurs politiques, les institutions publiques à assurer les conditions générales du développement de ce secteur, que les règles de jeu soient transparentes et que les moyens de technique et financiers soient connu de tous", a souhaité le représentant du Directeur des opérations de la Banque mondiale, Lorenzo Bertolo.
Il a indiqué que le soutien aux PME devra être renforcé avec l'exécution de réformes et des programmes de qualité pour faire face aux défis de développement.
Le vice-président de la Chambre de commerce de Côte d'Ivoire, Fama Touré a relevé les difficultés liées à l'accessibilité du financement des petites et moyennes entreprises ivoiriennes.
" Accéder au financement demeure malheureusement l'une des difficultés majeures auxquelles les PME sont le plus confrontées. Ainsi, le rôle important qu'elles doivent jouer dans la dynamique de relance économique amorcée par la Côte d'Ivoire, ne pourra se matérialiser sans la résolution de cette problématique", a indiqué M. Touré.
Cependant, il a reconnu que ce facteur n'est pas le seul déterminant de la performance d'une entreprise, soulignant que d'autres aspects sont à prendre en compte notamment, les capacités managériales du dirigeant, la qualité des ressources humaines et la qualité de l'offre de produits ou de service.
Le représentant du ministre du commerce, de l'artisanat et de la promotion des PME, Charles Gauze, a rappelé la fragilisation des PME par la crise ivoirienne.
" Sur 26.000 entreprises identifiées en 2004, il en restait moins de 15.000 en 2010. Même si nous observons que les PME renaissent progressivement, il nous faut reconnaître qu'elles demeurent encore fragiles eu égard aux difficultés de financement et au manque de compétitivité au plan national et international", a déclaré M. Gauze.
Ce forum s'est articulé autour de 5 panels, notamment, l'importance des sources de financement alternatives pour le dynamisme des PME ivoiriennes, le crédit–bail : une opportunité de choix pour le financement des équipements.
Les ressources humaines de qualité et capacités managériales: enjeux et défis pour des Pme performantes, l'offre de services des organismes internationaux dédiées aux Pme et Petites et moyennes industries et l'innovation technologique : source de compétitivité des PME ivoiriennes étaient également inscrites à ce panel.
Une loi d'orientation de la politique nationale, de promotion de petites et moyennes entreprises a été adoptée par l'Assemblée nationale ivoirienne puis promulguée le 24 mars 2014, par le président ivoirien Alassane Ouattara.
SB/hs/ls/APA