L'ONU a exhorté mardi les pays africains à entreprendre des réformes dans le secteur du logement afin d'inverser la croissance des bidonvilles dans les zones urbaines.
Claudio Acioly, directeur de l'unité du développement des capacités d'ONU-Habitat, a déclaré lors d'un forum régional sur le logement à Nairobi que la prolifération des bidonvilles va actuellement de paire avec l'urbanisation rapide.
"Des politiques sont requises pour éviter que les gens n'aient recours à des logements informels, qui propulsent les pratiques de sous-location et de surpeuplement", a déclaré M. Acioly lors de la cérémonie d'ouverture de la Conférence sur le logement africain, événement de deux jours réunissant plus de 150 acteurs de l'industrie du logement africaine afin de discuter du développement du marché du logement formel.
M. Acioly a expliqué que les politiques doivent élargir les choix en termes de taille, de location, de prix, de normes et de lieux disponibles. Il a recommandé la synchronisation des politiques de logements avec des politiques urbaines afin de combler le déficit de logement.
D'après lui, seule une fraction de la population de chaque pays peut se permettre la maison neuve la moins chère disponible sur le marché d'aujourd'hui.
"La demande de logements abordables est élevée, mais actuellement le prix moyen d'une maison n'est pas à la portée de nombreux Africains", a expliqué M. Acioly. L'officiel de l'ONU a ajouté que le secteur du logement africain connaît d'importants goulots d'étranglement en termes de disponibilité de finance abordable, ainsi que de pénurie de terres, ajoutant qu'il existe un secteur de l'immobilier en plein essor même si les financements de logements conventionnels demeurent inaccessibles pour la majorité.
Claudio Acioly, directeur de l'unité du développement des capacités d'ONU-Habitat, a déclaré lors d'un forum régional sur le logement à Nairobi que la prolifération des bidonvilles va actuellement de paire avec l'urbanisation rapide.
"Des politiques sont requises pour éviter que les gens n'aient recours à des logements informels, qui propulsent les pratiques de sous-location et de surpeuplement", a déclaré M. Acioly lors de la cérémonie d'ouverture de la Conférence sur le logement africain, événement de deux jours réunissant plus de 150 acteurs de l'industrie du logement africaine afin de discuter du développement du marché du logement formel.
M. Acioly a expliqué que les politiques doivent élargir les choix en termes de taille, de location, de prix, de normes et de lieux disponibles. Il a recommandé la synchronisation des politiques de logements avec des politiques urbaines afin de combler le déficit de logement.
D'après lui, seule une fraction de la population de chaque pays peut se permettre la maison neuve la moins chère disponible sur le marché d'aujourd'hui.
"La demande de logements abordables est élevée, mais actuellement le prix moyen d'une maison n'est pas à la portée de nombreux Africains", a expliqué M. Acioly. L'officiel de l'ONU a ajouté que le secteur du logement africain connaît d'importants goulots d'étranglement en termes de disponibilité de finance abordable, ainsi que de pénurie de terres, ajoutant qu'il existe un secteur de l'immobilier en plein essor même si les financements de logements conventionnels demeurent inaccessibles pour la majorité.