Abidjan (Côte d’Ivoire) - Des défenseurs de droits de l’Homme se sont réjouis de l’ouverture annoncée du procès de l’ex-Première dame Ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo et 88 autres proches de Laurent Gbagbo, mis en cause dans la crise postélectorale qui officiellement fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
Dans un communiqué transmis à APA, mercredi, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Actions pour la promotion des droits de l’Homme (APDH) se réjouit de cette initiative des autorités judiciaires à vider, enfin, ‘’le contentieux de la crise postélectorale après près de 4 ans de détention préventive pour certains d’entre eux’’, dans des conditions, ‘’toujours dénoncées’’. Cependant, l’APDH relève que la ‘’composition des jurés ne reflète pas la diversité ethnique de la Côte d’Ivoire’’, au regard de la liste publiée lundi.
‘’Cela aurait eu pour conséquence d’éviter les suspicions, néfastes à des procès aussi sensibles que ceux de la crise postélectorale, dans une Côte d’Ivoire profondément marquée par une déchirure entre les différents groupes ethniques due à la grave crise’’ souligne le communiqué signé par le Président Abraham Denis Yauroba, rappelant ‘’aux jurés la lourde responsabilité’’ qui leur incombe quant à l’issue du procès.
L’APDH les interpelle, également, sur leurs obligations ‘’éthiques et morales’’ à se prononcer dans ces procès sur des ‘’bases justes, crédibles, transparentes et équitables’’, poursuit le texte qui dénonce qu’aucune ‘’personnalité des présumés auteurs d’infractions graves, proche du régime au pouvoir n’ait été inquiété, ni au plan national qu’international’’.
A ce propos, l’ONG de défense des droits de l’Homme invite les autorités judiciaires à ‘’engager sans délais des poursuites contre ces présumés auteurs’’ et réaffirme son ‘’attachement aux principes universels d’un procès équitable’’ auquel elle se donnera ‘’les moyens de se prononcer sur le déroulé’’, conclut le communiqué.
Lundi, le début du procès aux Assises des 89 pro-Gbagbo a été marqué par le choix des 9 jurés que sont Bené Coulyabaly, Mme Coulibaly Hadja, Coulibaly Innocent Bologo, Mme Carlton Coulibaly Awa, Mme Koné, Mme Zèzè née Traoré Atsa, Sekou Sow, Traoré Mamadou, Maes Auguste.
HS/ls/APA
Dans un communiqué transmis à APA, mercredi, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Actions pour la promotion des droits de l’Homme (APDH) se réjouit de cette initiative des autorités judiciaires à vider, enfin, ‘’le contentieux de la crise postélectorale après près de 4 ans de détention préventive pour certains d’entre eux’’, dans des conditions, ‘’toujours dénoncées’’. Cependant, l’APDH relève que la ‘’composition des jurés ne reflète pas la diversité ethnique de la Côte d’Ivoire’’, au regard de la liste publiée lundi.
‘’Cela aurait eu pour conséquence d’éviter les suspicions, néfastes à des procès aussi sensibles que ceux de la crise postélectorale, dans une Côte d’Ivoire profondément marquée par une déchirure entre les différents groupes ethniques due à la grave crise’’ souligne le communiqué signé par le Président Abraham Denis Yauroba, rappelant ‘’aux jurés la lourde responsabilité’’ qui leur incombe quant à l’issue du procès.
L’APDH les interpelle, également, sur leurs obligations ‘’éthiques et morales’’ à se prononcer dans ces procès sur des ‘’bases justes, crédibles, transparentes et équitables’’, poursuit le texte qui dénonce qu’aucune ‘’personnalité des présumés auteurs d’infractions graves, proche du régime au pouvoir n’ait été inquiété, ni au plan national qu’international’’.
A ce propos, l’ONG de défense des droits de l’Homme invite les autorités judiciaires à ‘’engager sans délais des poursuites contre ces présumés auteurs’’ et réaffirme son ‘’attachement aux principes universels d’un procès équitable’’ auquel elle se donnera ‘’les moyens de se prononcer sur le déroulé’’, conclut le communiqué.
Lundi, le début du procès aux Assises des 89 pro-Gbagbo a été marqué par le choix des 9 jurés que sont Bené Coulyabaly, Mme Coulibaly Hadja, Coulibaly Innocent Bologo, Mme Carlton Coulibaly Awa, Mme Koné, Mme Zèzè née Traoré Atsa, Sekou Sow, Traoré Mamadou, Maes Auguste.
HS/ls/APA