Le secteur du gaz n’est pas en marge de la vitalité économique que connaît la Côte d’Ivoire. Le Gouvernement travaille pour lui permettre de maintenir cette tendance.
De 22.000 tonnes en 1993, la consommation du gaz en Côte d’Ivoire est passée à 154.700 tonnes en 2012, pour s’établir à 178.000 tonnes en 2013 avec la politique d’uniformisation des prix du gaz butane sur l’ensemble du territoire. Les prévisions pour l’année 2014 situent la consommation à environ 200.000 tonnes. Et le pays s’en donne bien les moyens. «Cette hausse de la production est liée aux investissements effectués sur les champs CI-26 et CI-27, opérés par Foxtrot International, une filiale du groupe Bouygues. Elle répond aussi à la forte demande d’électricité et à la relance de l’économie ivoirienne», a expliqué Ibrahima Diaby, directeur général des hydrocarbures. Les statistiques du ministère du Pétrole et de l’Energie révèlent que près de 70% de l’électricité produite en Côte d’Ivoire dépend des centrales thermiques de Ciprel et d’Azito, qui sont alimentées au gaz naturel par trois principaux fournisseurs.
Petroci CI-11 LTD est devenu l’opérateur du bloc CI 11 après le rachat de Afen Côte d’Ivoire Limited, en août 2013. Le bloc CI 11 se trouve à 100 km au sud-ouest d’Abidjan et à 13 km des côtes, dans des profondeurs d’eau allant de 50 à 200 m. Il comprend deux champs découverts par Phillips Petroleum : le champ d’huile Lion, en 1983, et le champ de gaz Panthère, en 1982. Leur mise en production est intervenue en 1995 avec l’Opérateur UMIC. La capacité de production du bloc CI-11 est d’environ 800 barils/jour d’huile et 20 millions de pieds cubes/jour de gaz naturel. Le second opérateur, CNR International (ex-Ranger Oil), intervient sur les champs Espoir et Baobab, sur les blocs CI 26 et CI 40. Situé dans le bloc CI-40 du bassin sédimentaire ivoirien, à environ 65 km au sud-ouest d’Abidjan, le champ Baobab a été découvert en 2001 suite au forage du puits Baobab 1X. Le champ Baobab est situé à 12 km du champ Espoir. Les réserves prouvées d’huile et de gaz sont respectivement estimées à 200 millions de barils et 100 milliards de pieds cubes. Enfin, Foxtrot, filiale de Bouygues, produit le gaz à partir du bloc CI 27.
Une production en hausse
A l’image de la consommation, les chiffres sont aussi révélateurs sur le plan de la production. Le niveau de gaz naturel produit en Côte d’Ivoire a doublé entre 2012 et 2013, passant de 110 millions de pieds cubes à 220 millions de pieds cubes. La Côte d’Ivoire a prévu, dès cette année 2014, de passer à 250 millions de pieds cubes, notamment grâce à l’entrée en production de nouveaux puits gaziers sur les champs Merlin (CI-27) et Gazelle (CI-202). S’appuyant sur des réserves gazières confirmées de 35 milliards m3, représentant vingt années de consommation, les activités d’exploration sont en voie d’intensification.
Le gouvernement ivoirien a aussi en projet de construire un terminal flottant de regazéification et de relancer le projet de raccordement au gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGP), qui vise à prolonger jusqu’à Assinie, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, le pipeline long de 678 kilomètres qui s’étend de Itoki au Nigeria jusqu’à Takoradi au Ghana avec des embranchements vers Cotonou (Bénin), Lomé (Togo) et Tema (Ghana). Autant d’actions et de dispositions qui promettent, quant au développement du secteur du gaz en Côte d’Ivoire.
Vincent Kouassi
De 22.000 tonnes en 1993, la consommation du gaz en Côte d’Ivoire est passée à 154.700 tonnes en 2012, pour s’établir à 178.000 tonnes en 2013 avec la politique d’uniformisation des prix du gaz butane sur l’ensemble du territoire. Les prévisions pour l’année 2014 situent la consommation à environ 200.000 tonnes. Et le pays s’en donne bien les moyens. «Cette hausse de la production est liée aux investissements effectués sur les champs CI-26 et CI-27, opérés par Foxtrot International, une filiale du groupe Bouygues. Elle répond aussi à la forte demande d’électricité et à la relance de l’économie ivoirienne», a expliqué Ibrahima Diaby, directeur général des hydrocarbures. Les statistiques du ministère du Pétrole et de l’Energie révèlent que près de 70% de l’électricité produite en Côte d’Ivoire dépend des centrales thermiques de Ciprel et d’Azito, qui sont alimentées au gaz naturel par trois principaux fournisseurs.
Petroci CI-11 LTD est devenu l’opérateur du bloc CI 11 après le rachat de Afen Côte d’Ivoire Limited, en août 2013. Le bloc CI 11 se trouve à 100 km au sud-ouest d’Abidjan et à 13 km des côtes, dans des profondeurs d’eau allant de 50 à 200 m. Il comprend deux champs découverts par Phillips Petroleum : le champ d’huile Lion, en 1983, et le champ de gaz Panthère, en 1982. Leur mise en production est intervenue en 1995 avec l’Opérateur UMIC. La capacité de production du bloc CI-11 est d’environ 800 barils/jour d’huile et 20 millions de pieds cubes/jour de gaz naturel. Le second opérateur, CNR International (ex-Ranger Oil), intervient sur les champs Espoir et Baobab, sur les blocs CI 26 et CI 40. Situé dans le bloc CI-40 du bassin sédimentaire ivoirien, à environ 65 km au sud-ouest d’Abidjan, le champ Baobab a été découvert en 2001 suite au forage du puits Baobab 1X. Le champ Baobab est situé à 12 km du champ Espoir. Les réserves prouvées d’huile et de gaz sont respectivement estimées à 200 millions de barils et 100 milliards de pieds cubes. Enfin, Foxtrot, filiale de Bouygues, produit le gaz à partir du bloc CI 27.
Une production en hausse
A l’image de la consommation, les chiffres sont aussi révélateurs sur le plan de la production. Le niveau de gaz naturel produit en Côte d’Ivoire a doublé entre 2012 et 2013, passant de 110 millions de pieds cubes à 220 millions de pieds cubes. La Côte d’Ivoire a prévu, dès cette année 2014, de passer à 250 millions de pieds cubes, notamment grâce à l’entrée en production de nouveaux puits gaziers sur les champs Merlin (CI-27) et Gazelle (CI-202). S’appuyant sur des réserves gazières confirmées de 35 milliards m3, représentant vingt années de consommation, les activités d’exploration sont en voie d’intensification.
Le gouvernement ivoirien a aussi en projet de construire un terminal flottant de regazéification et de relancer le projet de raccordement au gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGP), qui vise à prolonger jusqu’à Assinie, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, le pipeline long de 678 kilomètres qui s’étend de Itoki au Nigeria jusqu’à Takoradi au Ghana avec des embranchements vers Cotonou (Bénin), Lomé (Togo) et Tema (Ghana). Autant d’actions et de dispositions qui promettent, quant au développement du secteur du gaz en Côte d’Ivoire.
Vincent Kouassi