Les PME vont pousser un ouf de soulagement. Les problèmes de financement auxquelles elles sont confrontées depuis des lustres devraient connaître un début de solution.
Jean-Louis Billon, ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, faisant le bilan de son action ministérielle, a indiqué, vendredi 26 septembre 2014, lors d’une conférence de presse, au Plateau, qu’un Fonds sera bientôt créé pour faciliter l’accès des PME au financement ainsi qu’une agence des PME. Il a souligné que toute son action consiste à faciliter la vie des chefs d’entreprises, des commerçants et des artisans. Le ministre dit aussi fonder beaucoup d’espoir sur son projet Phœnix, doté d’un budget de 86 milliards FCFA, initié en faveur des PME depuis 2013. «Ce projet est déterminant pour notre pays puisque les PME représentent 98% du tissu économique formel, 20% de la richesse nationale, 12% de l’investissement et 23% de la population active. Phoenix, ce sont 70.000 PME en plus et 600.000 emplois créés en six ans. Ce sera ma priorité dans les prochains mois», indique-t-il.
S’agissant des actions menées, l’on note que des mesures vigoureuses de lutte contre la vie chère ont été engagées et portent leurs fruits. Sur cette question de la vie chère, le ministre souligne que les chiffres de l’inflation, faible, démontrent que ce n’est pas tant la hausse des prix qui pose problème, mais bien le pouvoir d’achat des consommateurs. C’est pourquoi, relève-t-il : «Il faut créer de la richesse pour ensuite la redistribuer. Il faut produire plus pour créer des emplois et offrir du travail à notre jeunesse. Il faut être compétitif pour générer du pouvoir d’achat.» Les actions du ministre ont aussi pour nom la loi d’orientation nationale pour la promotion des PME, et une autre en faveur de l’artisanat. Les objectifs de ces lois étant de faciliter l’accès des entreprises locales aux marchés publics et privés, favoriser le retour dans le secteur formel des petits commerçants, artisans et entrepreneurs. M. Billon explique que le nationalisme économique n’est pas un délit, précisant que la loi en faveur des PME n’instaure pas une discrimination à l’égard des entreprises étrangères. «Simplement, chacun doit bien comprendre notre situation. Le libre-échange et la mondialisation ne consistent pas à laisser un guichet ouvert à des investisseurs étrangers qui dicteraient leurs lois ou leurs conditions au mépris de nos intérêts et du respect des règles d’une concurrence libre et non faussée», fait-t-il remarquer.
Le développement du secteur de l’artisanat reste également une préoccupation majeure pour le ministre. Ainsi, à l’instar des départements du commerce et de la promotion des PME, le membre du gouvernement Duncan affirme avoir renforcé la compétitivité des entreprises artisanales, développé toutes les formes de leurs activités par des prises de textes, des mesures ambitieuses et des accompagnements spécifiques permettant de réguler et d’exercer dans des conditions sécurisées. Les artisans représentent un secteur essentiel de l’activité économique. Ils contribuent au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 12% et représentent 25% de la population active, dont 40% en milieu urbain.
Vincent KOUASSI
Jean-Louis Billon, ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, faisant le bilan de son action ministérielle, a indiqué, vendredi 26 septembre 2014, lors d’une conférence de presse, au Plateau, qu’un Fonds sera bientôt créé pour faciliter l’accès des PME au financement ainsi qu’une agence des PME. Il a souligné que toute son action consiste à faciliter la vie des chefs d’entreprises, des commerçants et des artisans. Le ministre dit aussi fonder beaucoup d’espoir sur son projet Phœnix, doté d’un budget de 86 milliards FCFA, initié en faveur des PME depuis 2013. «Ce projet est déterminant pour notre pays puisque les PME représentent 98% du tissu économique formel, 20% de la richesse nationale, 12% de l’investissement et 23% de la population active. Phoenix, ce sont 70.000 PME en plus et 600.000 emplois créés en six ans. Ce sera ma priorité dans les prochains mois», indique-t-il.
S’agissant des actions menées, l’on note que des mesures vigoureuses de lutte contre la vie chère ont été engagées et portent leurs fruits. Sur cette question de la vie chère, le ministre souligne que les chiffres de l’inflation, faible, démontrent que ce n’est pas tant la hausse des prix qui pose problème, mais bien le pouvoir d’achat des consommateurs. C’est pourquoi, relève-t-il : «Il faut créer de la richesse pour ensuite la redistribuer. Il faut produire plus pour créer des emplois et offrir du travail à notre jeunesse. Il faut être compétitif pour générer du pouvoir d’achat.» Les actions du ministre ont aussi pour nom la loi d’orientation nationale pour la promotion des PME, et une autre en faveur de l’artisanat. Les objectifs de ces lois étant de faciliter l’accès des entreprises locales aux marchés publics et privés, favoriser le retour dans le secteur formel des petits commerçants, artisans et entrepreneurs. M. Billon explique que le nationalisme économique n’est pas un délit, précisant que la loi en faveur des PME n’instaure pas une discrimination à l’égard des entreprises étrangères. «Simplement, chacun doit bien comprendre notre situation. Le libre-échange et la mondialisation ne consistent pas à laisser un guichet ouvert à des investisseurs étrangers qui dicteraient leurs lois ou leurs conditions au mépris de nos intérêts et du respect des règles d’une concurrence libre et non faussée», fait-t-il remarquer.
Le développement du secteur de l’artisanat reste également une préoccupation majeure pour le ministre. Ainsi, à l’instar des départements du commerce et de la promotion des PME, le membre du gouvernement Duncan affirme avoir renforcé la compétitivité des entreprises artisanales, développé toutes les formes de leurs activités par des prises de textes, des mesures ambitieuses et des accompagnements spécifiques permettant de réguler et d’exercer dans des conditions sécurisées. Les artisans représentent un secteur essentiel de l’activité économique. Ils contribuent au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 12% et représentent 25% de la population active, dont 40% en milieu urbain.
Vincent KOUASSI