• Monsieur le Directeur des projets et Programmes de ONU-Habitat, cher frère,
• Monsieur le Directeur du RESAUD, Faculté de l’aménagement, Université de Montréal,
• Monsieur le Directeur des relations internationales de l’université de Montréal,
• Monsieur le Directeur de l’Agence Universitaire de la Francophonie, (Bureau des Amériques)
• M. le Doyen de la faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal
• Monsieur le Directeur de l’Institut d’urbanisme, de l’Université de Montréal,
• Mesdames et Messieurs les Universitaires, Experts et Chercheurs,
• Honorables invités,
• Mesdames et messieurs, en vos rang, grade et qualité,
C’est un insigne honneur pour moi, de me retrouver parmi vous ce matin, à la faveur de la réunion du Réseau d’échanges stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable (RESAUD), ici à l’université de Montréal, cette belle ville du Canada.
A la suite des illustres personnalités qui m’ont précédé, permettez-moi, de vous traduire, à toutes et à tous, la gratitude du Conseil Municipal de Treichville, celle du Conseil des Collectivités Territoriales de l’espace UEMOA, que je préside depuis Avril 2012, ainsi que ma reconnaissance personnelle.
Ces dernières années, les guerres, les calamités naturelles et actuellement l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ébola, qui me fait avoir une pensée particulière aux populations qui en souffrent, nous obligent à œuvrer ensemble pour en réduire les effets et impacts, notamment dans les zones urbaines où la promiscuité favorise la vulnérabilité .
Ces défis nous obligent à revisiter nos objectifs de développement, sans négliger les aspects quotidiens de notre vie, ceux -là même qui font l’objet de cette rencontre. Ces défis, sont sources de tension entre les communautés et mettent à mal notre capacité à être au service de nos concitoyens. Il est donc juste qu’ils méritent notre attention.
C’est pourquoi il me plait de féliciter l’équipe de base de RESEAUD constituée par ONU-habitat et l’Université Montréal, et d’encourager tous les universitaires qui croient en cette plateforme stratégique.
J’espère que mes collègues, empêchés, rejoindront la dynamique qui s’amorce car nous, Elus, savons à quel point le renforcement de capacités est un bénéfice pour les politiques que nous menons et son financement peu aisé.
La mise en place du RESAUD, est une initiative opportune, et nous tenons à féliciter les inspirateurs de cette plate-forme qui vient prend une part active à la dynamique du développement attendu des villes africaines, et partant du continent tout entier.
Permettez-moi, Honorables invité, de saluer très chaleureusement, une personne d’un charisme particulier et d’un engagement plein d’enthousiasme et de foi, pour l’Afrique, que je côtoie depuis près d’une trentaine d’années, mon ami et frère, ALIOUNE BADIANE.
Monsieur le Directeur des projets et programmes de ONU-Habitat, votre foi en l’Afrique et aux opportunités inépuisables que regorge, le berceau de l’humanité, est source d’inspiration de nombreuses initiatives et actions, tournées vers le développement durable et intégrateur, à partir de la richesse que constitue la ville.
Soyez-en remercié !
A vos côtés, mon infinie reconnaissance va à l’endroit du Directeur du RESAUD, M. MICHEL MAX RAYNAUD, qui a su avec des éminentes personnalités, créer ce cadre, avec lequel, il va falloir désormais compter et dont le noble objectif, est si bien décliné dans les paradigmes qui composent la dénomination même de la plate-forme, à savoir UN RESEAU, DES ECHANGES, DES STRATEGIES, l’AFRIQUE URBAINE DURABLE.
Je voudrais, donc, à travers lui, remercier toutes les institutions et les universitaires, chercheurs et experts qui apportent leur soutien et qui portent la réflexion stratégique.
Honorables invités, Mesdames et messieurs, les villes africaines connaissent une urbanisation galopante et les réponses aux questions que posent l’urbain sont nombreuses.
La communauté internationale, les institutions inter-Etat, les états, les universités et instituts de formation et de recherche, les collectivités territoriales, les organisations de la société civile, les communautés, nos populations, sont interpelées sur les enjeux des villes, et ce sur l’ensemble de l’échelle du développement durable.
Il nous faut donc ouvrir davantage les champs du possible et agir sur des priorités ; il nous faut penser global, agir local, Mais AGIR et AGIR ENSEMBLE, notamment dans l’espace francophone africain, que nous connaissons le mieux.
Les indicateurs et indices économiques montrent aujourd’hui que l’Afrique connaît une croissance importante et se présente comme le continent de l’avenir.
Cela ne doit pas être qu’un slogan, mais la source de nombreux espoirs concrétisés dans nos pays, nos villes, nos villages, etc.
En ma qualité de Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’espace UEMOA et Vice-Président du réseau global des Villes plus sûres, porte-parole des pays francophones, je souhaiterais, dans le cadre du RESAUD, partager et consolider avec vous une vision qui s’appuie sur quatre axes stratégiques principaux.
Le premier axe, c’est la planification qui se décline en renforcement des capacités des acteurs et en participation des communautés.
Le second axe, c’est la structuration des interventions, ce qui appelle au déploiement d’une méthodologie inclusive et d’une meilleure répartition des interventions sur le terrain.
Le troisième axe, c’est la gouvernance locale qui met en évidence l’inclusion, la démocratie et la redevabilité.
Le quatrième axe, c’est la mutualisation des ressources humaines et financières, qui nous permettra de développer des actions concrètes, au profit de nos populations.
A la question donc, que peut-on faire pour les villes francophones ? le quadri-axe intégrateur : PLANIFICATION-STRUCTURATION-GOUVERNANCE LOCALE-MUTUALISATION peut embrayer la stratégie que nous allons peaufiner dans les domaines prioritaires déjà retenus par le RESAUD, à savoir :
• L’aménagement urbain ;
• La sécurité urbaine ;
• Les réseaux d’infrastructure et de mobilité ;
Cette interrogation majeure est un terreau sur lequel peuvent et doivent fleurir des actions concertées et adaptées au continent, d’une part, et aux besoins de nos villes, qui portent déjà en elles-mêmes des potentialités énormes, qu’il faut capitaliser, d’autre part.
Habitat III, dont a parlé avec beaucoup d’espérance et de conviction, M. ALIOUNE BADIANE, pourra s’appuyer sur les résultats du RESAUD, pour définir une nouvelle approche plus pragmatique et affinée, qui serve de levier au développement durable de nos villes.
Et, les interventions prévues dans les ateliers thématiques, ainsi que l’expérience des présentateurs, nous rassurent déjà sur la qualité annoncée de nos échanges.
Toutefois, la question essentielle du rôle des élus locaux, émanations de la volonté des populations à la base, qui jouissent d’une légitimité démocratique et qui portent la voix de leurs administrés, ne doit pas être occultée, dans la stratégie à mettre en place.
Il y a quelques semaines, j’ai été invité en France pour participer à un séminaire de réflexion sur la stratégie française en matière de gouvernance territoriale et décentralisation. Ce séminaire était organisé par le Centre International d’Etudes pour le Développement Local (CIEDEL).
Au cours de cette rencontre, j’ai proposé, au nom du CCT/UEMOA, que l’appui de la communauté internationale et des partenaires techniques et financiers, puisse œuvrer au repositionnement des collectivités décentralisées et à la conduite d’actions innovantes et concrètes à mettre en œuvre avec les Collectivités, qui doivent être désormais des interlocuteurs directs.
Mon expérience personnelle de Président de faîtière nationale en Côte d’Ivoire, à travers l’Union des Villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI, de 2002 à 2013) et aujourd’hui de Président du CCT/UEMOA, me conforte dans l’idée que les collectivités territoriales sont une porte d’entrée indubitable, à l’atteinte des objectifs visés par le RESAUD.
Concernant, mon engagement, qui est surtout celui de toutes les organisations que j’ai l’honneur de conduire, il vous est acquis et c’est avec beaucoup d’espoir que nous attendons les résultats de cette initiative.
En effet, la décentralisation ayant conduit à la territorialisation des besoins et des attentes des populations, urbaines notamment, c’est dans les et sur les territoires que les réponses doivent être trouvées et apportées.
Cela passe nécessairement par une gouvernance locale démocratique qui intègre les questions du genre et l’emploi des jeunes, qui sont la force motrice de nos territoires.
Honorables invités, mesdames et messieurs, notre réseau a toutes les ressources pour être une réponse stratégique et opérationnelle de prime importance, aux côtés des initiatives existantes dans l’espace francophone africain.
Et c’est pourquoi, nous nous y investirons pleinement, avec chacune et chacun d’entre vous, afin de construire ensemble, des villes d’Afrique francophone développées et agréables à vivre.
Honorables invités, Mesdames et messieurs, c’est donc sur des notes de réels espoirs entretenus par l’esprit de participation et de mutualisation des forces et des énergies, que HENRY FORD a si bien illustré dans cette belle trilogie : « Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite », que je voudrais, déclarer ouverte la présente réunion du Réseau d’échanges stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable.
JE VOUS REMERCIE !
• Monsieur le Directeur du RESAUD, Faculté de l’aménagement, Université de Montréal,
• Monsieur le Directeur des relations internationales de l’université de Montréal,
• Monsieur le Directeur de l’Agence Universitaire de la Francophonie, (Bureau des Amériques)
• M. le Doyen de la faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal
• Monsieur le Directeur de l’Institut d’urbanisme, de l’Université de Montréal,
• Mesdames et Messieurs les Universitaires, Experts et Chercheurs,
• Honorables invités,
• Mesdames et messieurs, en vos rang, grade et qualité,
C’est un insigne honneur pour moi, de me retrouver parmi vous ce matin, à la faveur de la réunion du Réseau d’échanges stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable (RESAUD), ici à l’université de Montréal, cette belle ville du Canada.
A la suite des illustres personnalités qui m’ont précédé, permettez-moi, de vous traduire, à toutes et à tous, la gratitude du Conseil Municipal de Treichville, celle du Conseil des Collectivités Territoriales de l’espace UEMOA, que je préside depuis Avril 2012, ainsi que ma reconnaissance personnelle.
Ces dernières années, les guerres, les calamités naturelles et actuellement l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ébola, qui me fait avoir une pensée particulière aux populations qui en souffrent, nous obligent à œuvrer ensemble pour en réduire les effets et impacts, notamment dans les zones urbaines où la promiscuité favorise la vulnérabilité .
Ces défis nous obligent à revisiter nos objectifs de développement, sans négliger les aspects quotidiens de notre vie, ceux -là même qui font l’objet de cette rencontre. Ces défis, sont sources de tension entre les communautés et mettent à mal notre capacité à être au service de nos concitoyens. Il est donc juste qu’ils méritent notre attention.
C’est pourquoi il me plait de féliciter l’équipe de base de RESEAUD constituée par ONU-habitat et l’Université Montréal, et d’encourager tous les universitaires qui croient en cette plateforme stratégique.
J’espère que mes collègues, empêchés, rejoindront la dynamique qui s’amorce car nous, Elus, savons à quel point le renforcement de capacités est un bénéfice pour les politiques que nous menons et son financement peu aisé.
La mise en place du RESAUD, est une initiative opportune, et nous tenons à féliciter les inspirateurs de cette plate-forme qui vient prend une part active à la dynamique du développement attendu des villes africaines, et partant du continent tout entier.
Permettez-moi, Honorables invité, de saluer très chaleureusement, une personne d’un charisme particulier et d’un engagement plein d’enthousiasme et de foi, pour l’Afrique, que je côtoie depuis près d’une trentaine d’années, mon ami et frère, ALIOUNE BADIANE.
Monsieur le Directeur des projets et programmes de ONU-Habitat, votre foi en l’Afrique et aux opportunités inépuisables que regorge, le berceau de l’humanité, est source d’inspiration de nombreuses initiatives et actions, tournées vers le développement durable et intégrateur, à partir de la richesse que constitue la ville.
Soyez-en remercié !
A vos côtés, mon infinie reconnaissance va à l’endroit du Directeur du RESAUD, M. MICHEL MAX RAYNAUD, qui a su avec des éminentes personnalités, créer ce cadre, avec lequel, il va falloir désormais compter et dont le noble objectif, est si bien décliné dans les paradigmes qui composent la dénomination même de la plate-forme, à savoir UN RESEAU, DES ECHANGES, DES STRATEGIES, l’AFRIQUE URBAINE DURABLE.
Je voudrais, donc, à travers lui, remercier toutes les institutions et les universitaires, chercheurs et experts qui apportent leur soutien et qui portent la réflexion stratégique.
Honorables invités, Mesdames et messieurs, les villes africaines connaissent une urbanisation galopante et les réponses aux questions que posent l’urbain sont nombreuses.
La communauté internationale, les institutions inter-Etat, les états, les universités et instituts de formation et de recherche, les collectivités territoriales, les organisations de la société civile, les communautés, nos populations, sont interpelées sur les enjeux des villes, et ce sur l’ensemble de l’échelle du développement durable.
Il nous faut donc ouvrir davantage les champs du possible et agir sur des priorités ; il nous faut penser global, agir local, Mais AGIR et AGIR ENSEMBLE, notamment dans l’espace francophone africain, que nous connaissons le mieux.
Les indicateurs et indices économiques montrent aujourd’hui que l’Afrique connaît une croissance importante et se présente comme le continent de l’avenir.
Cela ne doit pas être qu’un slogan, mais la source de nombreux espoirs concrétisés dans nos pays, nos villes, nos villages, etc.
En ma qualité de Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’espace UEMOA et Vice-Président du réseau global des Villes plus sûres, porte-parole des pays francophones, je souhaiterais, dans le cadre du RESAUD, partager et consolider avec vous une vision qui s’appuie sur quatre axes stratégiques principaux.
Le premier axe, c’est la planification qui se décline en renforcement des capacités des acteurs et en participation des communautés.
Le second axe, c’est la structuration des interventions, ce qui appelle au déploiement d’une méthodologie inclusive et d’une meilleure répartition des interventions sur le terrain.
Le troisième axe, c’est la gouvernance locale qui met en évidence l’inclusion, la démocratie et la redevabilité.
Le quatrième axe, c’est la mutualisation des ressources humaines et financières, qui nous permettra de développer des actions concrètes, au profit de nos populations.
A la question donc, que peut-on faire pour les villes francophones ? le quadri-axe intégrateur : PLANIFICATION-STRUCTURATION-GOUVERNANCE LOCALE-MUTUALISATION peut embrayer la stratégie que nous allons peaufiner dans les domaines prioritaires déjà retenus par le RESAUD, à savoir :
• L’aménagement urbain ;
• La sécurité urbaine ;
• Les réseaux d’infrastructure et de mobilité ;
Cette interrogation majeure est un terreau sur lequel peuvent et doivent fleurir des actions concertées et adaptées au continent, d’une part, et aux besoins de nos villes, qui portent déjà en elles-mêmes des potentialités énormes, qu’il faut capitaliser, d’autre part.
Habitat III, dont a parlé avec beaucoup d’espérance et de conviction, M. ALIOUNE BADIANE, pourra s’appuyer sur les résultats du RESAUD, pour définir une nouvelle approche plus pragmatique et affinée, qui serve de levier au développement durable de nos villes.
Et, les interventions prévues dans les ateliers thématiques, ainsi que l’expérience des présentateurs, nous rassurent déjà sur la qualité annoncée de nos échanges.
Toutefois, la question essentielle du rôle des élus locaux, émanations de la volonté des populations à la base, qui jouissent d’une légitimité démocratique et qui portent la voix de leurs administrés, ne doit pas être occultée, dans la stratégie à mettre en place.
Il y a quelques semaines, j’ai été invité en France pour participer à un séminaire de réflexion sur la stratégie française en matière de gouvernance territoriale et décentralisation. Ce séminaire était organisé par le Centre International d’Etudes pour le Développement Local (CIEDEL).
Au cours de cette rencontre, j’ai proposé, au nom du CCT/UEMOA, que l’appui de la communauté internationale et des partenaires techniques et financiers, puisse œuvrer au repositionnement des collectivités décentralisées et à la conduite d’actions innovantes et concrètes à mettre en œuvre avec les Collectivités, qui doivent être désormais des interlocuteurs directs.
Mon expérience personnelle de Président de faîtière nationale en Côte d’Ivoire, à travers l’Union des Villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI, de 2002 à 2013) et aujourd’hui de Président du CCT/UEMOA, me conforte dans l’idée que les collectivités territoriales sont une porte d’entrée indubitable, à l’atteinte des objectifs visés par le RESAUD.
Concernant, mon engagement, qui est surtout celui de toutes les organisations que j’ai l’honneur de conduire, il vous est acquis et c’est avec beaucoup d’espoir que nous attendons les résultats de cette initiative.
En effet, la décentralisation ayant conduit à la territorialisation des besoins et des attentes des populations, urbaines notamment, c’est dans les et sur les territoires que les réponses doivent être trouvées et apportées.
Cela passe nécessairement par une gouvernance locale démocratique qui intègre les questions du genre et l’emploi des jeunes, qui sont la force motrice de nos territoires.
Honorables invités, mesdames et messieurs, notre réseau a toutes les ressources pour être une réponse stratégique et opérationnelle de prime importance, aux côtés des initiatives existantes dans l’espace francophone africain.
Et c’est pourquoi, nous nous y investirons pleinement, avec chacune et chacun d’entre vous, afin de construire ensemble, des villes d’Afrique francophone développées et agréables à vivre.
Honorables invités, Mesdames et messieurs, c’est donc sur des notes de réels espoirs entretenus par l’esprit de participation et de mutualisation des forces et des énergies, que HENRY FORD a si bien illustré dans cette belle trilogie : « Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite », que je voudrais, déclarer ouverte la présente réunion du Réseau d’échanges stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable.
JE VOUS REMERCIE !