La filiale en Côte d'Ivoire du groupe Bolloré Africa Logistics a publié vendredi 17 octobre 2014 ses résultats pour le compte du premier semestre 2014, d'où il ressort, que son résultat net a été de 5,89 milliards de FCFA (11,47 millions $), en recul de 38%, comparé à cet indicateur durant le premier semestre 2013 (9,45 milliards de FCFA).
La publication très sommaire ne permet pas d’entrer dans une analyse profonde de ce résultat, mais on peut y voir, que le chiffre d'affaires pour la période a été de 38 milliards de FCFA en recul de 8%, le résultat d'exploitation lui a été de 1,61 milliards de FCFA en recul de 71%, le résultat financier n'a perdu que 5% terminant à 5,32 milliards de FCFA et, en conséquence, le résultat des activités ordinaires aura été de 6,85 milliards de FCFA en baisse de 41%.
Commentant ces résultats, l'entreprise relativise la contre-performance en précisant que l'année 2013 était une année exceptionnelle, et que le chiffre d'affaires du premier semestre 2014 est proche de celui de 2012. Elle relève cependant que d'autres facteurs générant des coûts supplémentaires sont intervenus, provoquant une perturbation de ses activités et une perte de productivité.
Comme principal facteur, Bolloré Africa Logistics indexe des dysfonctionnements autour du service des douanes. Il parle en premier lieu de la lenteur dans le remplacement de la société en charge du contrôle des valeurs des marchandises et l'entrée en vigueur d'une circulaire exigeant la déclaration préalable des marchandises avant leur entrée dans le parc.
BAL pointe aussi du doigt des perturbations au mois d'avril, pendant la mise à jour du SYDAM (système de dédouanement automatique). L'entreprise fait enfin savoir que l'encombrement des voies d'accès à la zone portuaire s'est traduit par une baisse de la productivité. Pour le deuxième semestre, l'entreprise projette de réaliser les mêmes résultats que ceux de 2013, et ajoute qu’elle poursuit en interne un effort de rationalisation de ses charges dans l'optique de maintenir ses bénéfices pour l'année 2014.
Idriss Linge
La publication très sommaire ne permet pas d’entrer dans une analyse profonde de ce résultat, mais on peut y voir, que le chiffre d'affaires pour la période a été de 38 milliards de FCFA en recul de 8%, le résultat d'exploitation lui a été de 1,61 milliards de FCFA en recul de 71%, le résultat financier n'a perdu que 5% terminant à 5,32 milliards de FCFA et, en conséquence, le résultat des activités ordinaires aura été de 6,85 milliards de FCFA en baisse de 41%.
Commentant ces résultats, l'entreprise relativise la contre-performance en précisant que l'année 2013 était une année exceptionnelle, et que le chiffre d'affaires du premier semestre 2014 est proche de celui de 2012. Elle relève cependant que d'autres facteurs générant des coûts supplémentaires sont intervenus, provoquant une perturbation de ses activités et une perte de productivité.
Comme principal facteur, Bolloré Africa Logistics indexe des dysfonctionnements autour du service des douanes. Il parle en premier lieu de la lenteur dans le remplacement de la société en charge du contrôle des valeurs des marchandises et l'entrée en vigueur d'une circulaire exigeant la déclaration préalable des marchandises avant leur entrée dans le parc.
BAL pointe aussi du doigt des perturbations au mois d'avril, pendant la mise à jour du SYDAM (système de dédouanement automatique). L'entreprise fait enfin savoir que l'encombrement des voies d'accès à la zone portuaire s'est traduit par une baisse de la productivité. Pour le deuxième semestre, l'entreprise projette de réaliser les mêmes résultats que ceux de 2013, et ajoute qu’elle poursuit en interne un effort de rationalisation de ses charges dans l'optique de maintenir ses bénéfices pour l'année 2014.
Idriss Linge