Le président de la coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (Ci-cpi) exige une justice équitable en Côte d’Ivoire et la poursuite de toutes les personnes qui ont commis des crimes quelque soit leur bord politique. « Nous demandons aux autorités ivoiriennes de donner des signaux forts en rendant la justice équitable à travers la poursuite de toutes les personnes qui ont commis des crimes quelque soit leur bord politique », a déclaré Ali Ouattara à l’occasion de la septième conférence trimestrielle de son organisation qui s’est tenue hier à l’hôtel Pullman d’Abidjan. Alors même que sa requête dévoile la justice des vainqueurs instaurée en Côte d’Ivoire par le régime Ouattara depuis la fin de la guerre postélectorale, le président de la Ci-cpi voit dans le procès annoncé des pro-Gbagbo « une volonté du gouvernement de lutter contre l’impunité ». En revanche, Ali Ouattara met en garde contre un procès politique. «Nous demandons que toutes les conditions requises pour garantir un procès équitable soient réunies. Il faut éviter un simulacre de procès ou un procès politique. C’est l’image de l’état de droit qui se joue ».
Le président de la coalition de la Cpi estime par ailleurs que « les juridictions ivoiriennes n’ont la capacité juridique au niveau des compétences de la Cpi pour ce qui est des crimes graves ». Toujours selon le premier responsable de la Ci-cpi, les juridictions ivoiriennes ne peuvent acquérir cette « capacité » que si le parlement vote « une loi de mise en œuvre du Statut de Rome de la Cpi ».
Cette 7ème conférence de la Ci-cpi était articulée autour du thème principal suivant : « L’action conjuguée des organisations de la Société civile dans la recherche de la vérité sur les crimes commis en Côte d’Ivoire ».
Jean Khalil SELLA
Le président de la coalition de la Cpi estime par ailleurs que « les juridictions ivoiriennes n’ont la capacité juridique au niveau des compétences de la Cpi pour ce qui est des crimes graves ». Toujours selon le premier responsable de la Ci-cpi, les juridictions ivoiriennes ne peuvent acquérir cette « capacité » que si le parlement vote « une loi de mise en œuvre du Statut de Rome de la Cpi ».
Cette 7ème conférence de la Ci-cpi était articulée autour du thème principal suivant : « L’action conjuguée des organisations de la Société civile dans la recherche de la vérité sur les crimes commis en Côte d’Ivoire ».
Jean Khalil SELLA