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Économie Publié le lundi 27 octobre 2014 |

Emploi Jeunes dans la région du Gbèkè : Le FNJ insère 250 jeunes dans la riziculture

© Par DR
Emploi Jeunes dans la région du Gbèkè : Le FNJ insère 250 jeunes dans la riziculture
Samedi 25 Octobre 2014. Des jeunes de Bouaké, regroupés au sein de la coopérative dénommée Société-Coopérative Production Rizicole de Bouaké ont bénéficié d’un financement FNJ pour la réalisation d’une unité de production et de transformation du riz
Le Fonds National de la Jeunesse (FNJ) a créé en 2013, sa première année d’activités, 5000 emplois directs et indirects à travers les projets individuels et collectifs sur l’ensemble du territoire national.

Ce bilan est le résultat de la mise en place d’un dispositif innovant et fiable. En effet, le FNJ ayant tiré les leçons de l’échec des anciennes structures d’insertion des jeunes, s’est doté d’un dispositif performant et en phase avec sa cible, qui est de nature à perdurer et contribuer fortement à l’atteinte de ses missions.

Pour cette année 2014, en plus des projets individuels et collectifs, le Fonds a décidé mettre le cap sur un type de projets novateurs dits « clés en main », en partenariat avec les collectivités décentralisées. Ces projets structurés et financés par le FNJ, en fonction des potentialités économiques des localités, présentent l’avantage de créer un grand nombre d’emplois et concernent les activités à fort potentiel économique.

A cet effet, des jeunes de Bouaké, regroupés au sein de la coopérative dénommée Société-Coopérative Production Rizicole de Bouaké ont bénéficié d’un financement FNJ pour la réalisation d’une unité de production et de transformation du riz, ont eu la primeur de recevoir officiellement leur projet, le samedi 25 Octobre dernier. Ce projet d’un coût total de 80 millions de francs, créera 250 emplois dont 100 emplois directs et 150 emplois induits.
La remise officielle s’est faite en présence de structures techniques impliquées dans la promotion de la politique rizicole de Côte d’Ivoire, notamment l’Office National de Développement du Riz (ONDR) et l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural.

A travers cette activité, le FNJ tient non seulement à porter à la connaissance des populations, ce projet collectif dont le résultat traduit la pertinence de la politique gouvernementale en matière d’emplois jeunes, mais également rassurer les jeunes eux-mêmes quant à la réalité du financement effectif des projets par le Fonds.
A cette activité, suivra dans quelques jours, la remise du projet piscicole aux jeunes promoteurs de Koumborodougou, dans la localité de Korhogo, qui créera au total 100 emplois.
Au cours de son allocution, le DG du FNJ a indiqué qu’en 2014, ce sont dix localités qui seront bénéficiaires de projets collectifs clés en main d’envergure qui créeront plus de 8000 emplois sans compter les projets individuels qui généreront plus de 2000.
Ceci justifie encore, le positionnement du FNJ comme un outil incontournable dans l’absorption du chômage et la création d’emplois en Côte-d’Ivoire. Ainsi, le FNJ participe de façon très significative à l’ambition du Chef de l’Etat qui est de créer 1 000 000 d’emplois d’ici 2015.

Quant au Directeur de cabinet du ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, M. Moumouni Sylla, il a tenu à préciser que la pertinence du dispositif du FNJ nous fonde à dire que s’il est doté de moyens conséquents il pourrait significativement et efficacement œuvrer non seulement à la promotion de l’auto-emploi chez les jeunes mais aussi à l’atteinte des objectifs de création d’emplois que s’est fixe Monsieur le Président de la République.

Le Conseiller Technique du Président de la République chargé de la Jeunesse et des Sports, a clôt la série des allocutions, en ces termes : « J’ai entendu parler des projets que le FNJ installait, nous avons même fait des tournées de sensibilisation ensemble, mais aujourd’hui je suis venu à Bouaké et mes yeux ont vu ce que vous faites pour la jeunesse ivoirienne. J’avoue que ce que je viens de voir reste largement au-delà de mes attentes. Je suis fier de votre travail, et je me ferai fort d’être le premier Ambassadeur du Fonds national de la jeunesse là où le besoin se fera sentir ».
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