Abidjan - Un ancien ministre de la Défense de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, arrêté la semaine dernière, a été incarcéré et inculpé pour "complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat" pour des faits datant de 2012-2013, a annoncé mardi son avocat.
Actuel cadre du Front populaire ivoirien (FPI, le principal parti
d'opposition, créé par M. Gbagbo), M. Kouassi avait été arrêté jeudi dernier.
Il a été transféré "sous trois chefs d'inculpation" lundi à la Maison d'arrêt de correction d'Abidjan, a expliqué Me Félix Bobré.
Il est poursuivi pour "complicité des faits d'atteinte à la sureté de l'Etat, de constitution de bandes armées et d'assassinat", des faits qui se seraient déroulés d'août 2012 à décembre 2013, a déclaré l'avocat, qui dit ne pas avoir plus de précision.
Le FPI a "exigé sa libération sans condition" dans un communiqué et dénoncé "avec la dernière énergie l'intensification du harcèlement contre ses militants à l'approche de la présidentielle de 2015".
L'opposant était détenu depuis quatre jours dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire (DST), en compagnie d' un magistrat ivoirien, Noël Kouadjéné, un parent, arrêté au même moment que lui. Ce dernier a remis en liberté.
M. Kouassi n'a "pas été maltraité, mais il était détenu dans un bureau, qui lui tenait lieu de cellule", a déclaré Me Bobré.
Moïse Lida Kouassi, un cadre du FPI, appartient à l'aile "dure" du parti créé par Laurent Gbagbo, qui fait de la libération de l'ancien président, emprisonné depuis plus de deux ans par la Cour pénale internationale de La Haye pour "crimes contre l'humanité", un préalable à toute avancée politique.
Cet ancien ministre de la Défense a été impliqué dans une empoignade en juillet lors d'une réunion du parti avec un représentant de la frange dite "modérée", favorable à la participation du FPI à l'élection de 2015.
Moïse Lida Kouassi, parti au Togo à la fin de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a abouti à la chute du président Gbagbo et fait plus de 3.000 morts, a été extradé en juin 2012 par Lomé à Abidjan au motif qu'il se livrait à "des activités subversives".
Il n'est pas concerné par le procès pour atteinte à la sûreté de l'Etat qui implique 83 dignitaires de l'ancien régime, dont Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne, et qui doit débuter dans plusieurs semaines, a affirmé son avocat.
ck/jf/jlb
Actuel cadre du Front populaire ivoirien (FPI, le principal parti
d'opposition, créé par M. Gbagbo), M. Kouassi avait été arrêté jeudi dernier.
Il a été transféré "sous trois chefs d'inculpation" lundi à la Maison d'arrêt de correction d'Abidjan, a expliqué Me Félix Bobré.
Il est poursuivi pour "complicité des faits d'atteinte à la sureté de l'Etat, de constitution de bandes armées et d'assassinat", des faits qui se seraient déroulés d'août 2012 à décembre 2013, a déclaré l'avocat, qui dit ne pas avoir plus de précision.
Le FPI a "exigé sa libération sans condition" dans un communiqué et dénoncé "avec la dernière énergie l'intensification du harcèlement contre ses militants à l'approche de la présidentielle de 2015".
L'opposant était détenu depuis quatre jours dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire (DST), en compagnie d' un magistrat ivoirien, Noël Kouadjéné, un parent, arrêté au même moment que lui. Ce dernier a remis en liberté.
M. Kouassi n'a "pas été maltraité, mais il était détenu dans un bureau, qui lui tenait lieu de cellule", a déclaré Me Bobré.
Moïse Lida Kouassi, un cadre du FPI, appartient à l'aile "dure" du parti créé par Laurent Gbagbo, qui fait de la libération de l'ancien président, emprisonné depuis plus de deux ans par la Cour pénale internationale de La Haye pour "crimes contre l'humanité", un préalable à toute avancée politique.
Cet ancien ministre de la Défense a été impliqué dans une empoignade en juillet lors d'une réunion du parti avec un représentant de la frange dite "modérée", favorable à la participation du FPI à l'élection de 2015.
Moïse Lida Kouassi, parti au Togo à la fin de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a abouti à la chute du président Gbagbo et fait plus de 3.000 morts, a été extradé en juin 2012 par Lomé à Abidjan au motif qu'il se livrait à "des activités subversives".
Il n'est pas concerné par le procès pour atteinte à la sûreté de l'Etat qui implique 83 dignitaires de l'ancien régime, dont Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne, et qui doit débuter dans plusieurs semaines, a affirmé son avocat.
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