Le Groupe de la Société immobilière et financière de la Côte Africaine (SIFCA) a réalisé en 2013, un chiffre d’affaire consolidé qui s’établit à 510,9 milliards de FCFA (778,6 millions d’Euros), soit un léger repli de 5% par rapport à 2012.
Sur la même période, le résultat opérationnel et le résultat net consolidé également en baisse, sont respectivement de 44,9 milliards de FCFA, soit 62 millions d’Euros et de 23,8 milliards de FCFA, soit 36,3 millions d’Euros.
‘’Ces résultats s’expliquent par la baisse des cours mondiaux du caoutchouc (-33% en 2013) et de l’huile de palme (-15%) et ce, alors que la production de caoutchouc naturel du groupe a été en augmentation de 6% et celle de régimes de palmiers à huile en légère baisse de 5%’’, a expliqué, mardi soir, le Directeur général du Groupe SIFCA, Bertrand Vignes au cours d’une conférence de presse.
‘’L’année 2013 s’est déroulée dans un environnement difficile : baisse de cours moniaux des matières premières que nous commercialisons, inflation grandissante, situation sécuritaire en nette amélioration mais encore délicate’’, a-t-il poursuivi en dénonçant « toujours trop de fraude sur l’huile de palme et le sucre’’.
Alassane Doumbia, Vice-président du Groupe a dans la foulée relevé une ‘’fiscalité évoluant de manière fortement défavorable pour notre Groupe’’, faisant notamment allusion à une ‘’taxe de 5% sur le chiffre d’affaire dans la filière hévéa instaurée en 2012 en Côte d’Ivoire’’ et qui est ‘’aujourd’hui suspendue’’.
« Malgré des productions usinées en hausse de 18%, atteignant 166 200 tonnes et des ventes en hausse de 15%, notre chiffre d’affaire dans la filière caoutchouc marque un net retrait’’, a encore souligné M. Vignes.
Dans la filière oléagineuse, a-t-il indiqué, ‘’notre production dans nos plantations PALMCI a été en hausse mais les achats aux planteurs villageois ont été en baisse en raison d’un phénomène de creux de cycle et du développement de la concurrence avec de nouvelles huileries’’.
Concernant la filière sucrière, la production du Groupe SIFCA a été ‘’bonne grâce à une amélioration de nos performances en terme de rendement agricole et une modernisation de nos usines de transformation’’, a précisé Bertrand Vignes, faisant remarquer que le déficit de production de l’huile de palme est de 800 000 tonnes par an en Afrique de l’Ouest.
S’agissant des plantations d’hévéa, ‘’malgré les fluctuations des cours, les renouvellements et les extensions de nos plantations au Ghana, au Libéria et en Côte d’Ivoire constituent un important potentiel de croissance dans les années à venir’’, a ajouté le Directeur général de SIFCA.
Il a en outre observé que ‘’dans chacune des trois filières, les niveaux des moyens de production auront augmenté de 30% entre 2010 et 2014 et devraient encore progresser de 40% d’ici à 2018’’.
En 2013, le groupe SIFCA a par ailleurs lancé un programme d’investissements de 208,9 milliards de FCFA, soit 318,5 millions d’Euros sur huit ans pour notamment augmenter la production d’huile de palme au Ghana, au Liberia et en Côte d’Ivoire.
Sur la même période, le résultat opérationnel et le résultat net consolidé également en baisse, sont respectivement de 44,9 milliards de FCFA, soit 62 millions d’Euros et de 23,8 milliards de FCFA, soit 36,3 millions d’Euros.
‘’Ces résultats s’expliquent par la baisse des cours mondiaux du caoutchouc (-33% en 2013) et de l’huile de palme (-15%) et ce, alors que la production de caoutchouc naturel du groupe a été en augmentation de 6% et celle de régimes de palmiers à huile en légère baisse de 5%’’, a expliqué, mardi soir, le Directeur général du Groupe SIFCA, Bertrand Vignes au cours d’une conférence de presse.
‘’L’année 2013 s’est déroulée dans un environnement difficile : baisse de cours moniaux des matières premières que nous commercialisons, inflation grandissante, situation sécuritaire en nette amélioration mais encore délicate’’, a-t-il poursuivi en dénonçant « toujours trop de fraude sur l’huile de palme et le sucre’’.
Alassane Doumbia, Vice-président du Groupe a dans la foulée relevé une ‘’fiscalité évoluant de manière fortement défavorable pour notre Groupe’’, faisant notamment allusion à une ‘’taxe de 5% sur le chiffre d’affaire dans la filière hévéa instaurée en 2012 en Côte d’Ivoire’’ et qui est ‘’aujourd’hui suspendue’’.
« Malgré des productions usinées en hausse de 18%, atteignant 166 200 tonnes et des ventes en hausse de 15%, notre chiffre d’affaire dans la filière caoutchouc marque un net retrait’’, a encore souligné M. Vignes.
Dans la filière oléagineuse, a-t-il indiqué, ‘’notre production dans nos plantations PALMCI a été en hausse mais les achats aux planteurs villageois ont été en baisse en raison d’un phénomène de creux de cycle et du développement de la concurrence avec de nouvelles huileries’’.
Concernant la filière sucrière, la production du Groupe SIFCA a été ‘’bonne grâce à une amélioration de nos performances en terme de rendement agricole et une modernisation de nos usines de transformation’’, a précisé Bertrand Vignes, faisant remarquer que le déficit de production de l’huile de palme est de 800 000 tonnes par an en Afrique de l’Ouest.
S’agissant des plantations d’hévéa, ‘’malgré les fluctuations des cours, les renouvellements et les extensions de nos plantations au Ghana, au Libéria et en Côte d’Ivoire constituent un important potentiel de croissance dans les années à venir’’, a ajouté le Directeur général de SIFCA.
Il a en outre observé que ‘’dans chacune des trois filières, les niveaux des moyens de production auront augmenté de 30% entre 2010 et 2014 et devraient encore progresser de 40% d’ici à 2018’’.
En 2013, le groupe SIFCA a par ailleurs lancé un programme d’investissements de 208,9 milliards de FCFA, soit 318,5 millions d’Euros sur huit ans pour notamment augmenter la production d’huile de palme au Ghana, au Liberia et en Côte d’Ivoire.