Abidjan – La Côte d’Ivoire fait partie du top 10 des pays les plus réformateurs pour la deuxième année consécutive, selon le rapport Doing Business, édition 2015, produit par la Banque mondiale.
D’après le rapport publié ce mercredi, la Côte d'Ivoire est l’un des cinq pays d'Afrique subsaharienne détenant le record en matière de réformes réglementaires de l'environnement des affaires, avec le Bénin et la République démocratique du Congo, le Sénégal et le Togo.
"Non seulement la Côte d’Ivoire a gardé sa position dans le top 10, mais est classée deuxième parmi les réformateurs au niveau mondial et figure en tête des pays de la zone Afrique de l’ouest et centrale", a affirmé le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Ousmane Diagana.
Pour Ousmane Diagana, ce résultat "encourageant" découle notamment de la constante dans la dynamique des réformes et leur appropriation, de la vision politique clairement affichée et l’engagement de tous les acteurs publics et privés en faveur d’un climat des affaires propre à créer pour l’investissement privé, qu’il soit national ou international.
Le rapport Doing Business évalue, selon dix indicateurs, les économies des Etats sur la période de 12 mois, de juin de l’année en cours à juin de l’année suivante.
"Cette performance a une seule explication : le travail, le travail, le travail", a commenté le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, qui a précisé que ces réformes vont se poursuivre à un "rythme encore plus accéléré."
Le rapport constate que la Côte d’Ivoire a mis en œuvre des réformes dans cinq des 10 domaines suivis par Doing Business, soit le deuxième pays africain après le Sénégal.
Grâce à ces réformes, précise le document, la Côte d'Ivoire a facilité la création d'entreprise en réduisant les fonds propres requis, en baissant les frais de notaires et en permettant le guichet unique de rendre public les avis de constitution de sociétés.
Le document indique également que le pays a rendu le transfert de propriété plus facile grâce à la numérisation informatique de son cadastre et la réduction de la taxe d’immatriculation de la propriété.
Parallèlement, la Côte d’Ivoire a amélioré son système d’accès à l’information sur le crédit en adoptant des règlements qui régissent l'octroi de licences et le fonctionnement des bureaux de crédit.
Elle a aussi renforcé la loi sur la protection des investisseurs minoritaires en imposant la nécessité d'informer le conseil d'administration des opérations entre personnes ou entités apparentées, et en permettant aux actionnaires de consulter les documents relatifs à ces opérations et de nommer des commissaires aux comptes charges de l’examen et de la vérification de telles transactions.
Enfin, souligne le rapport, la Côte d'Ivoire a rendu le commerce transfrontalier plus facile en simplifiant le processus de préparation du dossier d’inspection et en réduisant les frais de manutention au port d'Abidjan.
Pour le prochain cycle Doing Business, la Côte d’Ivoire compte engager 31 réformes prenant en compte les dix indicateurs. La Côte d’Ivoire est passée de la 177ème place, en 2012, à la 147ème place en 2015, soit un gain de 30 places.
kkf/kp
D’après le rapport publié ce mercredi, la Côte d'Ivoire est l’un des cinq pays d'Afrique subsaharienne détenant le record en matière de réformes réglementaires de l'environnement des affaires, avec le Bénin et la République démocratique du Congo, le Sénégal et le Togo.
"Non seulement la Côte d’Ivoire a gardé sa position dans le top 10, mais est classée deuxième parmi les réformateurs au niveau mondial et figure en tête des pays de la zone Afrique de l’ouest et centrale", a affirmé le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Ousmane Diagana.
Pour Ousmane Diagana, ce résultat "encourageant" découle notamment de la constante dans la dynamique des réformes et leur appropriation, de la vision politique clairement affichée et l’engagement de tous les acteurs publics et privés en faveur d’un climat des affaires propre à créer pour l’investissement privé, qu’il soit national ou international.
Le rapport Doing Business évalue, selon dix indicateurs, les économies des Etats sur la période de 12 mois, de juin de l’année en cours à juin de l’année suivante.
"Cette performance a une seule explication : le travail, le travail, le travail", a commenté le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, qui a précisé que ces réformes vont se poursuivre à un "rythme encore plus accéléré."
Le rapport constate que la Côte d’Ivoire a mis en œuvre des réformes dans cinq des 10 domaines suivis par Doing Business, soit le deuxième pays africain après le Sénégal.
Grâce à ces réformes, précise le document, la Côte d'Ivoire a facilité la création d'entreprise en réduisant les fonds propres requis, en baissant les frais de notaires et en permettant le guichet unique de rendre public les avis de constitution de sociétés.
Le document indique également que le pays a rendu le transfert de propriété plus facile grâce à la numérisation informatique de son cadastre et la réduction de la taxe d’immatriculation de la propriété.
Parallèlement, la Côte d’Ivoire a amélioré son système d’accès à l’information sur le crédit en adoptant des règlements qui régissent l'octroi de licences et le fonctionnement des bureaux de crédit.
Elle a aussi renforcé la loi sur la protection des investisseurs minoritaires en imposant la nécessité d'informer le conseil d'administration des opérations entre personnes ou entités apparentées, et en permettant aux actionnaires de consulter les documents relatifs à ces opérations et de nommer des commissaires aux comptes charges de l’examen et de la vérification de telles transactions.
Enfin, souligne le rapport, la Côte d'Ivoire a rendu le commerce transfrontalier plus facile en simplifiant le processus de préparation du dossier d’inspection et en réduisant les frais de manutention au port d'Abidjan.
Pour le prochain cycle Doing Business, la Côte d’Ivoire compte engager 31 réformes prenant en compte les dix indicateurs. La Côte d’Ivoire est passée de la 177ème place, en 2012, à la 147ème place en 2015, soit un gain de 30 places.
kkf/kp