Duékoué – Au total 1 483 enseignants volontaires des régions du Cavally, du Guemon et du Tonkpi, dans l’Ouest ivoirien, plaident pour leur intégration à la Fonction publique.
Ils ont donné de la voix vendredi au cours d’une réunion dans une salle dédiée à la Radio locale, à travers le collectif des délégués présidé par Séa Sylvestre.
Selon ce dernier, depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en septembre 2002, ces jeunes se sont investis dans l’enseignement en tant que bénévoles, en vue de combler le vide en termes de personnel et en même temps sauver l’école dans les zones ex-assiégées, après la désertion des enseignants titulaires.
Mais 12 ans après, a-t-il déploré, ils sont sans salaire, sans matricule et laissés sur le carreau. Et pourtant, observe M. Séa, plusieurs de leurs camarades ont été intégrés à la Fonction publique.
A ses dires, de nombreuses démarches ont été faites auprès des autorités en charge de l’Education, mais la situation est restée la même pour eux. « Voilà pourquoi nous plaidons encore auprès des autorités locales afin de porter notre voix plus haut », a supplié Séa Sylvestre.
En réponse, Sylla Ladji, représentant le préfet de région et le père Cyprien Ahouré, curé de la paroisse de Duékoué, ont apprécié la démarche des enseignants volontaires, tout en leur demandant de rester sereins.
(AIP)
tf/cmas
Ils ont donné de la voix vendredi au cours d’une réunion dans une salle dédiée à la Radio locale, à travers le collectif des délégués présidé par Séa Sylvestre.
Selon ce dernier, depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en septembre 2002, ces jeunes se sont investis dans l’enseignement en tant que bénévoles, en vue de combler le vide en termes de personnel et en même temps sauver l’école dans les zones ex-assiégées, après la désertion des enseignants titulaires.
Mais 12 ans après, a-t-il déploré, ils sont sans salaire, sans matricule et laissés sur le carreau. Et pourtant, observe M. Séa, plusieurs de leurs camarades ont été intégrés à la Fonction publique.
A ses dires, de nombreuses démarches ont été faites auprès des autorités en charge de l’Education, mais la situation est restée la même pour eux. « Voilà pourquoi nous plaidons encore auprès des autorités locales afin de porter notre voix plus haut », a supplié Séa Sylvestre.
En réponse, Sylla Ladji, représentant le préfet de région et le père Cyprien Ahouré, curé de la paroisse de Duékoué, ont apprécié la démarche des enseignants volontaires, tout en leur demandant de rester sereins.
(AIP)
tf/cmas