Afin de mettre fin au phénomène des médicaments de la rue, les autorités sanitaires avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé ont élaboré en 2009 une politique pharmaceutique nationale. Que contient le document ?
Les problèmes majeurs identifiés dans
le secteur pharmaceutique ivoirien sont :
• Inadaptation du cadre législatif et réglementaire;
• Insuffisance des moyens financiers et logistiques de l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique;
• Insuffisance d’autonomie décisionnelle et financière de l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique liée à son statut actuel;
• Faiblesse du tarif d’homologation des médicaments;
• Mauvaises pratiques dans l’exercice de la profession et le non respect du Code de Déontologie pharmaceutique;
• Absence de formulaire national des médicaments en complément de la Liste Nationale des médicaments essentiels présentés en DCI;
• Absence d’une réglementation administrative et fiscale spécifique, favorable au développement de l’industrie pharmaceutique locale ;
• Insuffisance de la capacité de production des unités industrielles locales de médicaments.
• Volonté politique insuffisamment exprimée dans la lutte contre les médicaments de la rue;
• Ruptures fréquentes et longues de médicaments à la Pharmacie de la Santé Publique (PSP) et dans les établissements sanitaires publiques;
• Insuffisance du partenariat entre les secteurs privés et publics ;
• Insuffisance de collaboration entre les acteurs du système d’assurance qualité au niveau du pays (réglementation et contrôle de qualité des médicaments);
• Faible implication du Laboratoire Nationale de la Santé Publique (LNSP) pour le contrôle et le suivi de la qualité des médicaments;
• Moyens techniques et humains de contrôle limités du Laboratoire Nationale de la Santé Publique (LNSP);
• Absence d’un contrôle qualité systématique local sur le médicament en circulation;
• Insuffisance de la formation initiale (prescription en DCI, médicaments génériques, question de médicaments essentiels…);
• Insuffisance de la formation continue et de recyclage pour les prescripteurs, les dispensateurs et les gestionnaires des pharmacies;
• Absence d’une compilation des résumés des caractéristiques des produits enregistrés en Côte d’Ivoire;
• Inadaptation des dons de médicaments aux besoins réels;
• Mobilité excessive et insuffisance des ressources humaines qualifiées dans le secteur public;
• Défaut de formation des délégués médicaux et des auxiliaires de pharmacie;
• Caractère informel de certains métiers de la pharmacie (pharmacien assistant officinal…).
• Faible disponibilité de trésorerie de la PSP;
• Insuffisance de financement du secteur privé pharmaceutique;
• Insuffisance du soutien de l’Etat au secteur privé;
• Accessibilité financière difficile aux médicaments essentiels dans le secteur privé ;
• Absence de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle couvrant la majorité des populations;
• Absence de coordination des activités de recherche et développement;
• Insuffisance d’activités de recherche opérationnelle dans le secteur pharmaceutique ;
• Absence de collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne;
• Insuffisance de la mise en œuvre des projets régionaux et sous-régionaux en matière de développement pharmaceutique;
• Ralentissement de la coopération financière inter-pays.
Les solutions envisagées
Le développement du secteur pharmaceutique semble répondre à une logique essentiellement commerciale, encadrée par une réglementation relativement peu contraignante et peu incitative pour les médicaments essentiels et la santé publique.
Vu ces problèmes, les objectifs assignés à la Politique Pharmaceutique Nationale, sont les suivants :
• Améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux médicaments;
• Assurer l’innocuité, l’efficacité et la qualité des médicaments;
• Promouvoir l’usage rationnel des médicaments;
• Assurer le suivi et l’évaluation de la Politique Pharmaceutique Nationale (PPN).
Ces objectifs seront atteints au travers du développement des axes stratégiques suivants :
- Renforcement du cadre législatif et réglementaire ;
- Renforcement des capacités de gestion des structures en charge du médicament;
- Renforcement de l’assurance qualité;
- Renforcement des bonnes pratiques de prescriptions et de dispensations des médicaments;
- Développement d’outils d’informations à l’usage rationnel des médicaments pour les populations;
- Amélioration de la coopération bilatérale et multilatérale.
Les problèmes majeurs identifiés dans
le secteur pharmaceutique ivoirien sont :
• Inadaptation du cadre législatif et réglementaire;
• Insuffisance des moyens financiers et logistiques de l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique;
• Insuffisance d’autonomie décisionnelle et financière de l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique liée à son statut actuel;
• Faiblesse du tarif d’homologation des médicaments;
• Mauvaises pratiques dans l’exercice de la profession et le non respect du Code de Déontologie pharmaceutique;
• Absence de formulaire national des médicaments en complément de la Liste Nationale des médicaments essentiels présentés en DCI;
• Absence d’une réglementation administrative et fiscale spécifique, favorable au développement de l’industrie pharmaceutique locale ;
• Insuffisance de la capacité de production des unités industrielles locales de médicaments.
• Volonté politique insuffisamment exprimée dans la lutte contre les médicaments de la rue;
• Ruptures fréquentes et longues de médicaments à la Pharmacie de la Santé Publique (PSP) et dans les établissements sanitaires publiques;
• Insuffisance du partenariat entre les secteurs privés et publics ;
• Insuffisance de collaboration entre les acteurs du système d’assurance qualité au niveau du pays (réglementation et contrôle de qualité des médicaments);
• Faible implication du Laboratoire Nationale de la Santé Publique (LNSP) pour le contrôle et le suivi de la qualité des médicaments;
• Moyens techniques et humains de contrôle limités du Laboratoire Nationale de la Santé Publique (LNSP);
• Absence d’un contrôle qualité systématique local sur le médicament en circulation;
• Insuffisance de la formation initiale (prescription en DCI, médicaments génériques, question de médicaments essentiels…);
• Insuffisance de la formation continue et de recyclage pour les prescripteurs, les dispensateurs et les gestionnaires des pharmacies;
• Absence d’une compilation des résumés des caractéristiques des produits enregistrés en Côte d’Ivoire;
• Inadaptation des dons de médicaments aux besoins réels;
• Mobilité excessive et insuffisance des ressources humaines qualifiées dans le secteur public;
• Défaut de formation des délégués médicaux et des auxiliaires de pharmacie;
• Caractère informel de certains métiers de la pharmacie (pharmacien assistant officinal…).
• Faible disponibilité de trésorerie de la PSP;
• Insuffisance de financement du secteur privé pharmaceutique;
• Insuffisance du soutien de l’Etat au secteur privé;
• Accessibilité financière difficile aux médicaments essentiels dans le secteur privé ;
• Absence de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle couvrant la majorité des populations;
• Absence de coordination des activités de recherche et développement;
• Insuffisance d’activités de recherche opérationnelle dans le secteur pharmaceutique ;
• Absence de collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne;
• Insuffisance de la mise en œuvre des projets régionaux et sous-régionaux en matière de développement pharmaceutique;
• Ralentissement de la coopération financière inter-pays.
Les solutions envisagées
Le développement du secteur pharmaceutique semble répondre à une logique essentiellement commerciale, encadrée par une réglementation relativement peu contraignante et peu incitative pour les médicaments essentiels et la santé publique.
Vu ces problèmes, les objectifs assignés à la Politique Pharmaceutique Nationale, sont les suivants :
• Améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux médicaments;
• Assurer l’innocuité, l’efficacité et la qualité des médicaments;
• Promouvoir l’usage rationnel des médicaments;
• Assurer le suivi et l’évaluation de la Politique Pharmaceutique Nationale (PPN).
Ces objectifs seront atteints au travers du développement des axes stratégiques suivants :
- Renforcement du cadre législatif et réglementaire ;
- Renforcement des capacités de gestion des structures en charge du médicament;
- Renforcement de l’assurance qualité;
- Renforcement des bonnes pratiques de prescriptions et de dispensations des médicaments;
- Développement d’outils d’informations à l’usage rationnel des médicaments pour les populations;
- Amélioration de la coopération bilatérale et multilatérale.