Une distinction de plus pour Aly Touré. Un honneur pour la Côte d’Ivoire. Il y a quelques semaines déjà, le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales de produits de base à Londres avait été élu porte-parole des pays exportateurs à l’unanimité par les 18 pays membres du Conseil de l’organisation internationale du cacao (ICCO). Jeudi à Paris, c’était au tour des organisateurs du salon mondial du chocolat et du cacao qui se tient à Paris depuis le 29 Octobre de récompenser Aly Touré en lui décernant le titre d’Ambassadeur 2014. Il obtient cette distinction en même temps que son compatriote Jean-Marc Kanga, directeur de l’ICCO, en présence de Mme Massandjé Touré-Litsé, directrice générale du Conseil café-cacao en Côte d’Ivoire.
Devant la presse ivoirienne fortement représentée au salon du chocolat et du cacao qui est à sa 20ème édition, l’heureux lauréat n’a pu masquer sa joie. Commentant son prix, M. Touré a tenu à exprimer toute sa reconnaissance au président Alassane Ouattara. « Je voudrais surtout remercier les organisateurs Mme Sylvie Douce et M. François Jeantet d’avoir pensé à la Côte d’Ivoire, car je suis un fonctionnaire de la Côte d’Ivoire. Et en recevant ce prix, c’est d’abord celui d’un ivoirien. Nous nous inspirons de l’orientation agricole du président de la République, donc c’est à lui d’abord que nous sommes reconnaissants. Et ensuite à tous les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire sans qui on ne parlerait jamais de chocolat. Pour qu’on parle de chocolat, c’est qu’il y a des fèves de cacao », a-t-il déclaré tout ému. Saluant la présence remarquable de son pays à ce salon très renommé, il a estimé qu’il s’agissait de réaffirmer le leadership de la Côte d’Ivoire dans la cacao culture mondiale. « Il y a 10 ans de cela, personne ne prenait la Côte d’Ivoire au sérieux, dans ce salon. Parce que nous étions empêtrés dans nos querelles internes et il y avait beaucoup de problèmes dans la filière. Mais aujourd’hui, grâce à la vision du président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est entrain de réaffirmer son leadership. On fait quand même plus de 1,7 million de tonnes de cacao par an », a-t-il reconnu. Toutefois, le patron de la représentation ivoirienne à Londres auprès des organisations internationales de produits de base mesure l’importance du chemin qui reste à parcourir pour le rayonnement mondial du cacao ivoirien. Il annonce plusieurs initiatives dans les mois qui viennent, notamment le relèvement du niveau de transformation de cette matière première. « Il y a deux semaines, j’étais au salon du chocolat de Londres. Les chocolatiers ont manifesté le désir d’avoir un dialogue direct avec les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire. Et je pense qu’il est nécessaire de faire la promotion de la qualite et de la transformation du cacao dans notre pays. Actuellement, nous transformons 35% de la production nationale. Conformément aux ambitions du président, il souhaite que nous puissions transformer au moins 50%. Nous souhaiterions ainsi faire consommer du chocolat ivoirien fait par des chocolatiers de chez nous. On n’a déjà pris des contacts. Des Ivoiriens pourraient venir en Europe apprendre à fabriquer du chocolat made in Côte d’Ivoire », annonce-t-il.
Le salon du chocolat et du cacao qui prend fin dimanche 2 novembre a vu la participation de Mme Dominique Ouattara à l’ouverture, en qualité de marraine de cette édition.
Stéphane Valois à Paris
Devant la presse ivoirienne fortement représentée au salon du chocolat et du cacao qui est à sa 20ème édition, l’heureux lauréat n’a pu masquer sa joie. Commentant son prix, M. Touré a tenu à exprimer toute sa reconnaissance au président Alassane Ouattara. « Je voudrais surtout remercier les organisateurs Mme Sylvie Douce et M. François Jeantet d’avoir pensé à la Côte d’Ivoire, car je suis un fonctionnaire de la Côte d’Ivoire. Et en recevant ce prix, c’est d’abord celui d’un ivoirien. Nous nous inspirons de l’orientation agricole du président de la République, donc c’est à lui d’abord que nous sommes reconnaissants. Et ensuite à tous les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire sans qui on ne parlerait jamais de chocolat. Pour qu’on parle de chocolat, c’est qu’il y a des fèves de cacao », a-t-il déclaré tout ému. Saluant la présence remarquable de son pays à ce salon très renommé, il a estimé qu’il s’agissait de réaffirmer le leadership de la Côte d’Ivoire dans la cacao culture mondiale. « Il y a 10 ans de cela, personne ne prenait la Côte d’Ivoire au sérieux, dans ce salon. Parce que nous étions empêtrés dans nos querelles internes et il y avait beaucoup de problèmes dans la filière. Mais aujourd’hui, grâce à la vision du président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est entrain de réaffirmer son leadership. On fait quand même plus de 1,7 million de tonnes de cacao par an », a-t-il reconnu. Toutefois, le patron de la représentation ivoirienne à Londres auprès des organisations internationales de produits de base mesure l’importance du chemin qui reste à parcourir pour le rayonnement mondial du cacao ivoirien. Il annonce plusieurs initiatives dans les mois qui viennent, notamment le relèvement du niveau de transformation de cette matière première. « Il y a deux semaines, j’étais au salon du chocolat de Londres. Les chocolatiers ont manifesté le désir d’avoir un dialogue direct avec les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire. Et je pense qu’il est nécessaire de faire la promotion de la qualite et de la transformation du cacao dans notre pays. Actuellement, nous transformons 35% de la production nationale. Conformément aux ambitions du président, il souhaite que nous puissions transformer au moins 50%. Nous souhaiterions ainsi faire consommer du chocolat ivoirien fait par des chocolatiers de chez nous. On n’a déjà pris des contacts. Des Ivoiriens pourraient venir en Europe apprendre à fabriquer du chocolat made in Côte d’Ivoire », annonce-t-il.
Le salon du chocolat et du cacao qui prend fin dimanche 2 novembre a vu la participation de Mme Dominique Ouattara à l’ouverture, en qualité de marraine de cette édition.
Stéphane Valois à Paris