Bondoukou - Une campagne de sensibilisation sur la fistule obstétricale a été menée, du 30 octobre au 02 novembre, dans les localités de Motiamo, Kouassi N’Dawa et Bondoukou, à l'initiative du comité de la Croix-Rouge de Bondoukou qui a bénéficié de l’appui du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à travers l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF).
Selon le président de ce comité, Sékongo Dodo, cette campagne vise à informer les populations sur la fistule obstétricale, à les encourager à abandonner, entre autres, les mutilations génitales féminines ainsi que les mariages précoces et forcés, à fréquenter les centres de santé lorsque les femmes sont en grossesse ou veulent accoucher, à amener les femmes porteuses de la maladie à se rendre dans les hôpitaux, pour se faire soigner.
Au cours de cette campagne, des ex-porteuses de la fistule, à savoir Affoua Miézan, Badou Amenan Marie et Dapa Ama Caroline, ont témoigné, soulignant que cette maladie est "humiliante et dégradante". Elles ont appelé les femmes qui en soufrent à se rendre dans les hôpitaux, notamment au Centre hospitalier régional (CHR) de Bondoukou, afin de bénéficier de soins gratuits.
Ces ex-malades de la fistule ont également réitéré l’appel de M. Sékongo.
La fistule est une maladie qui survient après un accouchement difficile. Elle se manifeste par la perte incontrôlée d’urine, rendant la compagnie des malades assez délicate, a expliqué le gynécologue du CHR de Bondoukou, Dr Isidore Dié Bli, qui représentait le directeur régional de la Santé et de la Lutte contre le Sida des régions du Gontougo et du Bounkani.
"Cette maladie est un véritable drame, un fléau qu’il faut combattre", a-t-il poursuivi, soulignant que pour y parvenir l’Etat, à travers le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a pris des mesures, en l’occurrence, la gratuité des soins de consultations prénatales et d’accouchement ainsi que la prise en charge des femmes porteuses de la fistule obstétricale.
Du 16 au 22 novembre prochains, une caravane de prise en charge de ces femmes se rendra au CHR de Bondoukou pour traiter gratuitement les malades. Depuis février 2012, dans le cadre de ce projet, plus de 70 femmes ont été traitées avec plus de 80% de réussite au niveau des régions du Gontougo et du Bounkani.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Bondoukou, Mme Kouamé Kalidja, tout comme le directeur régional de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant du Gontougo, Amadou Koffi Martin, ont invité les femmes qui souffrent de la fistule à ne plus avoir honte et à faire fi des préjugés pour sortir massivement durant cette période.
Ns/kkp/ask
Selon le président de ce comité, Sékongo Dodo, cette campagne vise à informer les populations sur la fistule obstétricale, à les encourager à abandonner, entre autres, les mutilations génitales féminines ainsi que les mariages précoces et forcés, à fréquenter les centres de santé lorsque les femmes sont en grossesse ou veulent accoucher, à amener les femmes porteuses de la maladie à se rendre dans les hôpitaux, pour se faire soigner.
Au cours de cette campagne, des ex-porteuses de la fistule, à savoir Affoua Miézan, Badou Amenan Marie et Dapa Ama Caroline, ont témoigné, soulignant que cette maladie est "humiliante et dégradante". Elles ont appelé les femmes qui en soufrent à se rendre dans les hôpitaux, notamment au Centre hospitalier régional (CHR) de Bondoukou, afin de bénéficier de soins gratuits.
Ces ex-malades de la fistule ont également réitéré l’appel de M. Sékongo.
La fistule est une maladie qui survient après un accouchement difficile. Elle se manifeste par la perte incontrôlée d’urine, rendant la compagnie des malades assez délicate, a expliqué le gynécologue du CHR de Bondoukou, Dr Isidore Dié Bli, qui représentait le directeur régional de la Santé et de la Lutte contre le Sida des régions du Gontougo et du Bounkani.
"Cette maladie est un véritable drame, un fléau qu’il faut combattre", a-t-il poursuivi, soulignant que pour y parvenir l’Etat, à travers le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a pris des mesures, en l’occurrence, la gratuité des soins de consultations prénatales et d’accouchement ainsi que la prise en charge des femmes porteuses de la fistule obstétricale.
Du 16 au 22 novembre prochains, une caravane de prise en charge de ces femmes se rendra au CHR de Bondoukou pour traiter gratuitement les malades. Depuis février 2012, dans le cadre de ce projet, plus de 70 femmes ont été traitées avec plus de 80% de réussite au niveau des régions du Gontougo et du Bounkani.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Bondoukou, Mme Kouamé Kalidja, tout comme le directeur régional de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant du Gontougo, Amadou Koffi Martin, ont invité les femmes qui souffrent de la fistule à ne plus avoir honte et à faire fi des préjugés pour sortir massivement durant cette période.
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