Bondoukou - Le chef de cabinet du préfet de Bondoukou, Diakité Arsène, représentant le préfet de région, a procédé lundi au lancement de la campagne de vaccination obligatoire contre la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), une pathologie qui constitue une des principales contraintes sanitaires pour le développement de l’élevage des bovins en Côte d’Ivoire.
Selon le directeur régional des Ressources animales et halieutiques de Bondoukou, Kouadio Adama, cette campagne vise à lutter efficacement contre cette maladie et à réduire son incidence socioéconomique.
La PPCB est une affection contagieuse et grave de l’espèce bovine due à un mycoplasme, mycoplasma mycoïdes. Elle se caractérise par des symptômes pulmonaires et de la fièvre. La durée de l’incubation est d’un à trois mois.
L’apparition de la maladie dans un troupeau de bovins (bœuf) peut entrainer une mortalité pouvant aller jusqu’à la perte de la moitié du troupeau en l’espace de deux à trois semaines. Ce qui constitue un manque à gagner énorme pour l’éleveur mais aussi pour la Côte d’Ivoire.
La vaccination se trouve être le seul moyen de prévention le plus sûr et fiable pour lutter contre cette maladie, car il n’existe pas de traitement efficace.
Il a exhorté les éleveurs du Zanzan à faire vacciner chaque année leurs animaux (bœufs) ayant trois mois et plus, soulignant que le coût du vaccin par animal est de 250 f CFA.
Kouadio Adama a insisté sur cette nécessité, car le Zanzan occupe une place prépondérante dans l’élevage de bovins au niveau national. Par exemple sur 578 433 têtes recensées en 2013 par les services du ministère des Ressources animales et halieutiques, il occupe la deuxième place avec 232 025 têtes, soit 40,11%.
Il a aussi souligné qu’en ce qui concerne les denrées d’origine animale contrôlées et mises à la disposition de la population en 2013 au niveau du Zanzan, la viande bovine occupe le deuxième rang avec 805,828 tonnes après le poisson qui occupe la première place avec 1100,936 tonnes.
"Les éleveurs qui n’auront pas fait vacciner leurs animaux s’exposeront à des sanctions", a-t-il prévenu.
Diakité Arsène et le deuxième adjoint au maire, Timité Maury, ont également encouragé tous les acteurs de la filière bovine à protéger leur bétail, en vue d’assurer la sécurité alimentaire et la santé des populations.
ns/kkp/ask
Selon le directeur régional des Ressources animales et halieutiques de Bondoukou, Kouadio Adama, cette campagne vise à lutter efficacement contre cette maladie et à réduire son incidence socioéconomique.
La PPCB est une affection contagieuse et grave de l’espèce bovine due à un mycoplasme, mycoplasma mycoïdes. Elle se caractérise par des symptômes pulmonaires et de la fièvre. La durée de l’incubation est d’un à trois mois.
L’apparition de la maladie dans un troupeau de bovins (bœuf) peut entrainer une mortalité pouvant aller jusqu’à la perte de la moitié du troupeau en l’espace de deux à trois semaines. Ce qui constitue un manque à gagner énorme pour l’éleveur mais aussi pour la Côte d’Ivoire.
La vaccination se trouve être le seul moyen de prévention le plus sûr et fiable pour lutter contre cette maladie, car il n’existe pas de traitement efficace.
Il a exhorté les éleveurs du Zanzan à faire vacciner chaque année leurs animaux (bœufs) ayant trois mois et plus, soulignant que le coût du vaccin par animal est de 250 f CFA.
Kouadio Adama a insisté sur cette nécessité, car le Zanzan occupe une place prépondérante dans l’élevage de bovins au niveau national. Par exemple sur 578 433 têtes recensées en 2013 par les services du ministère des Ressources animales et halieutiques, il occupe la deuxième place avec 232 025 têtes, soit 40,11%.
Il a aussi souligné qu’en ce qui concerne les denrées d’origine animale contrôlées et mises à la disposition de la population en 2013 au niveau du Zanzan, la viande bovine occupe le deuxième rang avec 805,828 tonnes après le poisson qui occupe la première place avec 1100,936 tonnes.
"Les éleveurs qui n’auront pas fait vacciner leurs animaux s’exposeront à des sanctions", a-t-il prévenu.
Diakité Arsène et le deuxième adjoint au maire, Timité Maury, ont également encouragé tous les acteurs de la filière bovine à protéger leur bétail, en vue d’assurer la sécurité alimentaire et la santé des populations.
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