Agboville - Plus de seize femmes décèdent par jour en Côte d’Ivoire, suite à des complications de grossesses ou d’accouchements, a déploré le directeur départemental de la Santé et de la Lutte contre le Sida d’Agboville, Dr Zoro-Bi Ali, jeudi, au cours d’un entretien avec la presse.
Dr Zoro-Bi l'a révélé en marge de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA), attribuant ces décès, entre autres, aux hémorragies qui surviennent après les accouchements. Il a donc insisté sur la sensibilisation qui pourrait contribuer à réduire le taux de mortalité maternelle.
Il s'agit, pour les femmes, de faire les quatre Consultations prénatales (CPN) telles que recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Malheureusement, "sur 97% des femmes qui se présentent en CPN 1, seules 44 % se présentent en CPN 4", a regretté le directeur départemental, expliquant que les femmes ne viennent au début que pour obtenir un carnet d’accouchement, afin de procéder plus tard à la déclaration de naissance de l’enfant.
Il faut ensuite encourager les femmes à accoucher dans les centres de santé et entre les mains du personnel de santé. "Malheureusement, nos mamans continuent d’accoucher à la maison", à demeurer dans le centre de santé, les trois jours qui suivent l’accouchement, vu que la majorité des hémorragies post-accouchement, interviennent dans ce délai.
Enfin, il a invité les femmes à planifier les naissances, car "une planification bien menée, réduit au tiers, le ratio de décès maternel et permet d’éviter les quatre types de grossesses à risque, à savoir les grossesses trop précoces (avant 18 ans), les grossesses trop nombreuses, les grossesses très rapprochées (moins de deux ans), ainsi que les grossesses tardives (contractées à un âge avancé).
En 2009, l’Union africaine (UA) a recommandé que les Etats membres entreprennent une campagne de sensibilisation, en vue de réduire la mortalité maternelle.
En conformité avec cette recommandation et au regard de l’importance de cette activité, la Côte d’Ivoire a procédé officiellement au lancement de ce programme, le 11 juillet 2013, à Abidjan.
Dd/kkp/ask
Dr Zoro-Bi l'a révélé en marge de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA), attribuant ces décès, entre autres, aux hémorragies qui surviennent après les accouchements. Il a donc insisté sur la sensibilisation qui pourrait contribuer à réduire le taux de mortalité maternelle.
Il s'agit, pour les femmes, de faire les quatre Consultations prénatales (CPN) telles que recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Malheureusement, "sur 97% des femmes qui se présentent en CPN 1, seules 44 % se présentent en CPN 4", a regretté le directeur départemental, expliquant que les femmes ne viennent au début que pour obtenir un carnet d’accouchement, afin de procéder plus tard à la déclaration de naissance de l’enfant.
Il faut ensuite encourager les femmes à accoucher dans les centres de santé et entre les mains du personnel de santé. "Malheureusement, nos mamans continuent d’accoucher à la maison", à demeurer dans le centre de santé, les trois jours qui suivent l’accouchement, vu que la majorité des hémorragies post-accouchement, interviennent dans ce délai.
Enfin, il a invité les femmes à planifier les naissances, car "une planification bien menée, réduit au tiers, le ratio de décès maternel et permet d’éviter les quatre types de grossesses à risque, à savoir les grossesses trop précoces (avant 18 ans), les grossesses trop nombreuses, les grossesses très rapprochées (moins de deux ans), ainsi que les grossesses tardives (contractées à un âge avancé).
En 2009, l’Union africaine (UA) a recommandé que les Etats membres entreprennent une campagne de sensibilisation, en vue de réduire la mortalité maternelle.
En conformité avec cette recommandation et au regard de l’importance de cette activité, la Côte d’Ivoire a procédé officiellement au lancement de ce programme, le 11 juillet 2013, à Abidjan.
Dd/kkp/ask
