Le représentant résident du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Mohammed Touré a révélé mardi à Abidjan que la Côte d'Ivoire est le pays le plus touché par l'apatridie sur le continent africain.
"L'on estime à 700.000 le nombre de personnes qui sont soit apatrides soit à risque d'apatridie", a noté M. Touré lors d'un entretien avec des médias.
"Le citoyen a le droit d'avoir un compte bancaire, de se marier, d'aller à l'école ainsi de suite. Mais les apatrides ne jouissent pas de ce droit fondamental", a-t-il déploré, faisant remarquer que l'apatride se trouve en marge de la société.
"En Côte d'Ivoire pour des centaines de milliers de personnes il n'y a aucune procédure pour faire un acte juridique", a ajouté le représentant du HCR.
Le HCR fait ainsi remarquer que les apatrides ne peuvent pas accéder aux services sociaux de base, faute de papiers.
L'organisation humanitaire assure alors "travailler main dans la main avec le gouvernement" pour résoudre cette situation qui affecte des "centaines de milliers des gens, aussi bien les adultes que les enfants" et pour éliminer le risque d'apatridie dans le pays.
"Notre but est d'éradiquer l'apatridie d'ici à l'horizon 2024", a souligné M. Touré, expliquant la campagne entamée à travers le monde où l'on dénombre globalement 10 millions d'apatrides.
La Côte d'Ivoire a accédé le 3 octobre aux conventions internationales sur l'apatridie.
Le HCR a salué cette accession de la Côte d'Ivoire comme "preuve de l'engagement de la nation à la protection des droits fondamentaux de l'homme, notamment le droit à la nationalité".
La question de la nationalité fut le nœud gordien de la crise militaro-politique ouverte en 2002 avec la rébellion armée installée dans la moitié nord du pays pendant près d'une décennie, rappelle-t-on.
Le vote récemment des lois relatives aux conventions sur l'apatride et à la nationalité a ravivé les tensions, une frange de la population assimilant ces lois à un bradage de la nationalité ivoirienne.
Le gouvernement s'en est défendu, assurant que des "enquêtes seront menées avant de donner les certificats de nationalité aux bénéficiaires" et que "des dispositions seront prises pour éviter la fraude".
La Côte d'Ivoire, 20 millions d'habitants, compte près de cinq millions d'étrangers sur son sol, selon des estimations.
"L'on estime à 700.000 le nombre de personnes qui sont soit apatrides soit à risque d'apatridie", a noté M. Touré lors d'un entretien avec des médias.
"Le citoyen a le droit d'avoir un compte bancaire, de se marier, d'aller à l'école ainsi de suite. Mais les apatrides ne jouissent pas de ce droit fondamental", a-t-il déploré, faisant remarquer que l'apatride se trouve en marge de la société.
"En Côte d'Ivoire pour des centaines de milliers de personnes il n'y a aucune procédure pour faire un acte juridique", a ajouté le représentant du HCR.
Le HCR fait ainsi remarquer que les apatrides ne peuvent pas accéder aux services sociaux de base, faute de papiers.
L'organisation humanitaire assure alors "travailler main dans la main avec le gouvernement" pour résoudre cette situation qui affecte des "centaines de milliers des gens, aussi bien les adultes que les enfants" et pour éliminer le risque d'apatridie dans le pays.
"Notre but est d'éradiquer l'apatridie d'ici à l'horizon 2024", a souligné M. Touré, expliquant la campagne entamée à travers le monde où l'on dénombre globalement 10 millions d'apatrides.
La Côte d'Ivoire a accédé le 3 octobre aux conventions internationales sur l'apatridie.
Le HCR a salué cette accession de la Côte d'Ivoire comme "preuve de l'engagement de la nation à la protection des droits fondamentaux de l'homme, notamment le droit à la nationalité".
La question de la nationalité fut le nœud gordien de la crise militaro-politique ouverte en 2002 avec la rébellion armée installée dans la moitié nord du pays pendant près d'une décennie, rappelle-t-on.
Le vote récemment des lois relatives aux conventions sur l'apatride et à la nationalité a ravivé les tensions, une frange de la population assimilant ces lois à un bradage de la nationalité ivoirienne.
Le gouvernement s'en est défendu, assurant que des "enquêtes seront menées avant de donner les certificats de nationalité aux bénéficiaires" et que "des dispositions seront prises pour éviter la fraude".
La Côte d'Ivoire, 20 millions d'habitants, compte près de cinq millions d'étrangers sur son sol, selon des estimations.