Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies et Coordonnateur du Système des Nations Unies (SNU), M’Baye Babacar Cissé, a pris part, mardi 11 novembre 2014 à Abidjan, à la cérémonie d’ouverture du séminaire interministériel sur l’avant-projet de la Stratégie nationale de la politique migratoire en Côte d’Ivoire.
S’exprimant à cette occasion, le Représentant de l’Organisation International des Migrations (OIM), David Coomber, a estimé que la migration est le corollaire des échanges et de l’ouverture des sociétés actuelles et répond aux besoins de main d’œuvre, d’apport et d’investissement des connaissances et des transferts de technologies indispensables au développement des hommes et des États. « Cependant, la non-maitrise de flux migratoires et l’absence de contrôle efficace des frontières génèrent l’incompréhension entre les hôtes et les migrants qui aboutissent à des problèmes sociaux dont les conséquences sont souvent désastreuses », a-t-il souligné.
C’est pourquoi, a ajouté M. Coomber, l’OIM, fidèle à sa vocation, s’efforcera d’apporter à la Côte d’Ivoire son expertise en vue d’améliorer ses compétences et de permettre au pays d’assurer avec efficacité la surveillance de ses frontières terrestres, maritimes, fluviales et aériennes.
Babacar Cissé s’est félicité de l’approche de cet avant-projet de développement qui s’inscrit dans la vision globale du développement humain. « Cet avant-projet de Stratégie compte apporter sa contribution au développement du potentiel économique du pays à travers le recours aux compétences de la diaspora ivoirienne, aux ressources humaines qualifiées, mais également aux investisseurs étrangers qui participent au développement de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer. Selon M. Cissé, le document final va contribuer à la stabilité sociale et à la sécurité intérieure du pays, tout en participant à l’intégration régionale à laquelle la Côte d’Ivoire tient avec beaucoup d’intérêt.
Le Représentant du Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, Cheick Daniel Bamba, Directeur de cabinet, a rappelé que les flux migratoires peuvent représenter des menaces avec le risque d’installation de groupes terroristes, de réseaux criminels et de pandémies. « Il ne s’agit pas de stigmatiser l’étranger en lui imputant la responsabilité de tous les maux, mais de parvenir à une gestion efficace des flux migratoires et au renforcement de nos capacités à contrôler nos frontières ; parce que la migration impacte sur les politiques publiques d’un État et inversement, il est essentiel que soit définie une stratégie nationale intégrée de politiques migratoires », a-t-il estimé. Fort de ce constat, M. Bamba a, en outre, laissé entendre que la politique migratoire de la Côte d’Ivoire « devra reposer sur le double concept d’une migration légale s’effectuant dans le respect des textes et d’une immigration utile, à la fois aux migrants et à la Côte d’Ivoire, par une plus-value professionnelle et économique ».
Ce séminaire qui s’achèvera le 13 novembre, va aborder divers thèmes dont celui de l’intérêt d’une gestion intégrée des migrations et des frontières ainsi que le rôle de l’OIM en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest, la gestion des frontières et de la criminalité transfrontalière, la migration de travail en Côte d’Ivoire, le travail des enfants, les migrations et la santé, ainsi que la gestion des réfugiés et apatrides.
S’exprimant à cette occasion, le Représentant de l’Organisation International des Migrations (OIM), David Coomber, a estimé que la migration est le corollaire des échanges et de l’ouverture des sociétés actuelles et répond aux besoins de main d’œuvre, d’apport et d’investissement des connaissances et des transferts de technologies indispensables au développement des hommes et des États. « Cependant, la non-maitrise de flux migratoires et l’absence de contrôle efficace des frontières génèrent l’incompréhension entre les hôtes et les migrants qui aboutissent à des problèmes sociaux dont les conséquences sont souvent désastreuses », a-t-il souligné.
C’est pourquoi, a ajouté M. Coomber, l’OIM, fidèle à sa vocation, s’efforcera d’apporter à la Côte d’Ivoire son expertise en vue d’améliorer ses compétences et de permettre au pays d’assurer avec efficacité la surveillance de ses frontières terrestres, maritimes, fluviales et aériennes.
Babacar Cissé s’est félicité de l’approche de cet avant-projet de développement qui s’inscrit dans la vision globale du développement humain. « Cet avant-projet de Stratégie compte apporter sa contribution au développement du potentiel économique du pays à travers le recours aux compétences de la diaspora ivoirienne, aux ressources humaines qualifiées, mais également aux investisseurs étrangers qui participent au développement de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer. Selon M. Cissé, le document final va contribuer à la stabilité sociale et à la sécurité intérieure du pays, tout en participant à l’intégration régionale à laquelle la Côte d’Ivoire tient avec beaucoup d’intérêt.
Le Représentant du Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, Cheick Daniel Bamba, Directeur de cabinet, a rappelé que les flux migratoires peuvent représenter des menaces avec le risque d’installation de groupes terroristes, de réseaux criminels et de pandémies. « Il ne s’agit pas de stigmatiser l’étranger en lui imputant la responsabilité de tous les maux, mais de parvenir à une gestion efficace des flux migratoires et au renforcement de nos capacités à contrôler nos frontières ; parce que la migration impacte sur les politiques publiques d’un État et inversement, il est essentiel que soit définie une stratégie nationale intégrée de politiques migratoires », a-t-il estimé. Fort de ce constat, M. Bamba a, en outre, laissé entendre que la politique migratoire de la Côte d’Ivoire « devra reposer sur le double concept d’une migration légale s’effectuant dans le respect des textes et d’une immigration utile, à la fois aux migrants et à la Côte d’Ivoire, par une plus-value professionnelle et économique ».
Ce séminaire qui s’achèvera le 13 novembre, va aborder divers thèmes dont celui de l’intérêt d’une gestion intégrée des migrations et des frontières ainsi que le rôle de l’OIM en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest, la gestion des frontières et de la criminalité transfrontalière, la migration de travail en Côte d’Ivoire, le travail des enfants, les migrations et la santé, ainsi que la gestion des réfugiés et apatrides.