Environ 2,5 milliards de dollars de transactions en monnaie électronique ont été réalisés en Côte d’Ivoire par plus de 2 millions d'utilisateurs de services financiers mobiles, selon un nouveau rapport de la Société financière internationale (SFI/IFC), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privée et MasterCard Fondation.
L'étude, basée sur des données du marché collectées par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) met en évidence une forte performance et un réel potentiel du marché permettant d’accroître l'accès à des services financiers abordables pour les ménages à faible revenu, les petites entreprises et les zones rurales difficiles d’accès. «La Côte d'Ivoire apparaît comme le leader dans l’adoption des services financiers mobiles dans l'Union Monétaire Ouest-Africaine et cette nouvelle étude des tendances du marché envoie des signaux forts aux autres marchés de la région», a déclaré la représentante résidente de l’IFC en Côte d'Ivoire, Cassandra Colbert.
La note sur les Services Financiers mobiles en Côte d'Ivoire de 2013 fournit des données fiables sur la croissance de la clientèle ainsi que les types et les valeurs de transactions. Les indicateurs de performance globale montrent que les services financiers mobiles ont atteint un niveau d'adoption raisonnablement élevé en Côte d'Ivoire, avec 12 000 agents à travers le pays. Les valeurs de transactions de dépôt et de retrait étaient en moyenne de 50 dollars chacune, laissant croire qu'il est possible d'augmenter l'utilisation du mobile money au sein de la population à faible revenu.
Le rapport analyse le phénomène populaire de «stockage sécurisé» d'argent dans les portefeuilles électroniques et recommande aux acteurs du marché de développer des produits pour répondre à cette demande de stockage sécurisé et d'épargne.
«La Côte d'Ivoire est considérée comme un sprinter et donc comme étant parmi les marchés de mobile money qui connaissent le développement le plus rapide dans le monde. A la différence de l'Afrique de l'Est, l’utilisation la plus courante en Côte d'Ivoire n’est pas la transaction de personne à personne, mais les Ivoiriens semblent utiliser les portefeuilles électroniques plutôt comme un outil de stockage sécurisé » a souligne Susie Lonie, expert en services financiers mobiles et co-auteur de l'étude.
L'étude a été réalisée en collaboration avec la BCEAO, qui a fourni les données sur la monnaie électronique. Elle a été publiée par le Partenariat pour l'Inclusion Financière, une initiative conjointe de 37,4 millions de dollars lancée par l’IFC et de la MasterCard Fondation. Cette initiative vise à offrir des services financiers formels à 5,3 millions de personnes à faible revenu et à des petits entrepreneurs en Afrique subsaharienne d'ici 2017. Un important objectif du Partenariat pour l'Inclusion Financière est de produire et de partager les recherches sur l'inclusion financière en Afrique sub-saharienne à titre public.
L'étude, basée sur des données du marché collectées par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) met en évidence une forte performance et un réel potentiel du marché permettant d’accroître l'accès à des services financiers abordables pour les ménages à faible revenu, les petites entreprises et les zones rurales difficiles d’accès. «La Côte d'Ivoire apparaît comme le leader dans l’adoption des services financiers mobiles dans l'Union Monétaire Ouest-Africaine et cette nouvelle étude des tendances du marché envoie des signaux forts aux autres marchés de la région», a déclaré la représentante résidente de l’IFC en Côte d'Ivoire, Cassandra Colbert.
La note sur les Services Financiers mobiles en Côte d'Ivoire de 2013 fournit des données fiables sur la croissance de la clientèle ainsi que les types et les valeurs de transactions. Les indicateurs de performance globale montrent que les services financiers mobiles ont atteint un niveau d'adoption raisonnablement élevé en Côte d'Ivoire, avec 12 000 agents à travers le pays. Les valeurs de transactions de dépôt et de retrait étaient en moyenne de 50 dollars chacune, laissant croire qu'il est possible d'augmenter l'utilisation du mobile money au sein de la population à faible revenu.
Le rapport analyse le phénomène populaire de «stockage sécurisé» d'argent dans les portefeuilles électroniques et recommande aux acteurs du marché de développer des produits pour répondre à cette demande de stockage sécurisé et d'épargne.
«La Côte d'Ivoire est considérée comme un sprinter et donc comme étant parmi les marchés de mobile money qui connaissent le développement le plus rapide dans le monde. A la différence de l'Afrique de l'Est, l’utilisation la plus courante en Côte d'Ivoire n’est pas la transaction de personne à personne, mais les Ivoiriens semblent utiliser les portefeuilles électroniques plutôt comme un outil de stockage sécurisé » a souligne Susie Lonie, expert en services financiers mobiles et co-auteur de l'étude.
L'étude a été réalisée en collaboration avec la BCEAO, qui a fourni les données sur la monnaie électronique. Elle a été publiée par le Partenariat pour l'Inclusion Financière, une initiative conjointe de 37,4 millions de dollars lancée par l’IFC et de la MasterCard Fondation. Cette initiative vise à offrir des services financiers formels à 5,3 millions de personnes à faible revenu et à des petits entrepreneurs en Afrique subsaharienne d'ici 2017. Un important objectif du Partenariat pour l'Inclusion Financière est de produire et de partager les recherches sur l'inclusion financière en Afrique sub-saharienne à titre public.