Abidjan – Les planteurs d’hévéa ont demandé au ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, de se faire leur avocat auprès du gouvernement pour la suppression de la taxe de 5% prélevée sur le chiffre d’affaires du caoutchouc exporté de Côte d’Ivoire depuis 2012.
Lors de la cérémonie officielle de lancement de l’opération "Une parcelle d’hévéa = un certificat foncier" organisée mercredi à Bonoua, les exploitants ont fait cette requête par la voix du premier adjoint au maire, Hoba Jean, et par la suite, à travers le président de l’Association des professionnels et manufacturiers du caoutchouc (APROMAC), Koffi Fulgence. Selon ce dernier, cette taxe est source de déstabilisation de la filière.
Quant au représentant du maire, il a profité de son discours de bienvenue, pour solliciter, au nom des producteurs d’hévéa, l’annulation de cette taxe. Il a demandé aussi une assistance plus accrue du ministère de l’Agriculture, le relèvement du prix du caoutchouc naturel, la réduction du coût des intrants et la facilitation de l’accès au certificat foncier.
Selon le représentant du maire de Bonoua, d’après les dernières statistiques, le département produit 35% de la production nationale. « La chute vertigineuse des prix est vue comme un grand malheur pour les populations », a-t-il ajouté.
En réponse à la requête sur la suppression de la taxe, le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, a expliqué qu’en réalité, actuellement, le gouvernement prélève « zéro franc » comme taxe dans la filière.
Il a expliqué que le prix d’achat au producteur dépend du cours mondial, réitérant la décision prise par le Président Alassane Ouattara de faire en sorte que les producteurs de toutes les spéculations aient au moins 60% du prix CAF.
Au dire du ministre, contrairement au cacao dont la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial avec 40% de part et peut donc influer sur le coût, en matière d’hévéa, le pays n’a pas encore un poids qui puisse lui permettre de peser sur le prix.
L’Afrique tout entière qui produit 4% de la production mondiale de caoutchouc ne peut donc maîtriser le cours mondial, à plus forte raison la Côte d’Ivoire, a-t-il dit.
Convaincu que cette mauvaise phase passera, le ministre a par ailleurs exhorté les planteurs d’hévéa à mettre en place leur interprofession pour pouvoir « s’imposer » dans la fixation du prix en Côte d’Ivoire. Il est nécessaire d'avoir l’adhésion d’au moins 50% des producteurs, pour la création de l’interprofession, a fait savoir Coulibaly Mamadou Sangafowa.
(AIP)
cmas
Lors de la cérémonie officielle de lancement de l’opération "Une parcelle d’hévéa = un certificat foncier" organisée mercredi à Bonoua, les exploitants ont fait cette requête par la voix du premier adjoint au maire, Hoba Jean, et par la suite, à travers le président de l’Association des professionnels et manufacturiers du caoutchouc (APROMAC), Koffi Fulgence. Selon ce dernier, cette taxe est source de déstabilisation de la filière.
Quant au représentant du maire, il a profité de son discours de bienvenue, pour solliciter, au nom des producteurs d’hévéa, l’annulation de cette taxe. Il a demandé aussi une assistance plus accrue du ministère de l’Agriculture, le relèvement du prix du caoutchouc naturel, la réduction du coût des intrants et la facilitation de l’accès au certificat foncier.
Selon le représentant du maire de Bonoua, d’après les dernières statistiques, le département produit 35% de la production nationale. « La chute vertigineuse des prix est vue comme un grand malheur pour les populations », a-t-il ajouté.
En réponse à la requête sur la suppression de la taxe, le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, a expliqué qu’en réalité, actuellement, le gouvernement prélève « zéro franc » comme taxe dans la filière.
Il a expliqué que le prix d’achat au producteur dépend du cours mondial, réitérant la décision prise par le Président Alassane Ouattara de faire en sorte que les producteurs de toutes les spéculations aient au moins 60% du prix CAF.
Au dire du ministre, contrairement au cacao dont la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial avec 40% de part et peut donc influer sur le coût, en matière d’hévéa, le pays n’a pas encore un poids qui puisse lui permettre de peser sur le prix.
L’Afrique tout entière qui produit 4% de la production mondiale de caoutchouc ne peut donc maîtriser le cours mondial, à plus forte raison la Côte d’Ivoire, a-t-il dit.
Convaincu que cette mauvaise phase passera, le ministre a par ailleurs exhorté les planteurs d’hévéa à mettre en place leur interprofession pour pouvoir « s’imposer » dans la fixation du prix en Côte d’Ivoire. Il est nécessaire d'avoir l’adhésion d’au moins 50% des producteurs, pour la création de l’interprofession, a fait savoir Coulibaly Mamadou Sangafowa.
(AIP)
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