Abidjan - Le garde des sceaux, ministre de la Justice, des droits de l’Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, révèle que le vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Moïse Lida Kouassi, en ce moment détenu à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), serait impliqué dans des attaques des postes des forces de l’ordre intervenues récemment en Côte d’Ivoire.
«Personne de la vague des arrestations d’avril 2011 n’est encore en prison. Ceux qui sont détenus là-bas sont ceux qui sont à la base des attaques d’Agboville et de Grabo. Lida Kouassi est engagé dans un système. C’est lui-même qui se met dans la posture d’être incriminé ou non. C’est lui-même qui se crée des problèmes », a indiqué, jeudi, M. Coulibaly, lors d’une conférence.
Selon lui, l’ancien ministre de la Défense et de la protection civile du premier gouvernement du Président Laurent Gbagbo, bien qu’étant en liberté provisoire, « n’a pas changé d’esprit » et continue comme bien d’autres de s’inscrire « dans une logique de belligérance », contrairement à ses camarades du parti qui vaquent normalement à leurs activités politiques, sans arrières pensées.
Le garde des sceaux a conclu qu’il y a des charges qui pèsent sur le cadre du FPI et a réitéré sa foi en la justice ivoirienne qui travaille à élucider ce problème afin que les Ivoiriens soient situés sur la culpabilité ou non du prévenu.
Universitaire, Moïse Lida Kouassi a été ministre de la Défense d’octobre 2000 jusqu’aux premières heures de la rébellion de septembre 2002. Après la chute de Laurent Gbagbo, il s’était exilé au Togo avant d’être extradé en 2012, rapporte-t-on.
(AIP)
Fmo/kkp/tm
«Personne de la vague des arrestations d’avril 2011 n’est encore en prison. Ceux qui sont détenus là-bas sont ceux qui sont à la base des attaques d’Agboville et de Grabo. Lida Kouassi est engagé dans un système. C’est lui-même qui se met dans la posture d’être incriminé ou non. C’est lui-même qui se crée des problèmes », a indiqué, jeudi, M. Coulibaly, lors d’une conférence.
Selon lui, l’ancien ministre de la Défense et de la protection civile du premier gouvernement du Président Laurent Gbagbo, bien qu’étant en liberté provisoire, « n’a pas changé d’esprit » et continue comme bien d’autres de s’inscrire « dans une logique de belligérance », contrairement à ses camarades du parti qui vaquent normalement à leurs activités politiques, sans arrières pensées.
Le garde des sceaux a conclu qu’il y a des charges qui pèsent sur le cadre du FPI et a réitéré sa foi en la justice ivoirienne qui travaille à élucider ce problème afin que les Ivoiriens soient situés sur la culpabilité ou non du prévenu.
Universitaire, Moïse Lida Kouassi a été ministre de la Défense d’octobre 2000 jusqu’aux premières heures de la rébellion de septembre 2002. Après la chute de Laurent Gbagbo, il s’était exilé au Togo avant d’être extradé en 2012, rapporte-t-on.
(AIP)
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