Abidjan - Les 20 dossiers judiciaires relatifs à la crise post-électorale non encore instruits le seront avant la fin du premier trimestre de l’année 2015, a annoncé, jeudi, le ministre de la Justice, des droits de l’Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, lors d’une conférence de presse initiée par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG).
Selon le ministre Coulibaly, la cellule spéciale mise en place pour statuer sur les crimes commis au cours de cette période a engagé 71 procédures et, à ce jour, 23 dossiers ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel, sept sont déjà instruits, 13 autres ont été renvoyés devant le parquet général, un devant la cour d’assises, sept ont bénéficié d’un non-lieu et il reste 20 encore en souffrance.
Le premier responsable de l’appareil judiciaire a indiqué que la justice ivoirienne travaille mais « à son rythme et selon ses moyens » et c’est pour cela que sur les 689 personnes suspectes interpellées dans le cadre de cette procédure, 255 sont en liberté provisoire et 389 encore en détention.
Il a invité les populations à faire confiance à la justice qui, tout en ayant à cœur de faire vite afin que ces dossiers soient évacués, œuvre pour des procès équitables. « Le temps judiciaire n’est pas le temps chrono de nos montres », a-t-il précisé.
Plusieurs responsables de l’ex-régime incarné par le Font populaire ivoirien (FPI) et des agents de l’ordre font l’objet de poursuites judiciaires, note-t-on.
(AIP)
fmo/kkp/tm
Selon le ministre Coulibaly, la cellule spéciale mise en place pour statuer sur les crimes commis au cours de cette période a engagé 71 procédures et, à ce jour, 23 dossiers ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel, sept sont déjà instruits, 13 autres ont été renvoyés devant le parquet général, un devant la cour d’assises, sept ont bénéficié d’un non-lieu et il reste 20 encore en souffrance.
Le premier responsable de l’appareil judiciaire a indiqué que la justice ivoirienne travaille mais « à son rythme et selon ses moyens » et c’est pour cela que sur les 689 personnes suspectes interpellées dans le cadre de cette procédure, 255 sont en liberté provisoire et 389 encore en détention.
Il a invité les populations à faire confiance à la justice qui, tout en ayant à cœur de faire vite afin que ces dossiers soient évacués, œuvre pour des procès équitables. « Le temps judiciaire n’est pas le temps chrono de nos montres », a-t-il précisé.
Plusieurs responsables de l’ex-régime incarné par le Font populaire ivoirien (FPI) et des agents de l’ordre font l’objet de poursuites judiciaires, note-t-on.
(AIP)
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