« D’ici 2020, 90% des personnes devraient connaître leur statut sérologique. Ces personnes identifiées comme porteuses du virus du sida, devraient être mises sous traitement. Si nous le réalisons d’ici 2020, nous vaincrons le sida en 2030 ». Ces propos ont été tenus jeudi dernier, au siège de l’Unesco, par Mamadou Diallo, le directeur régional Onu/sida pour l’Afrique de l’ouest et du centre. Au cours d’une conférence de presse. Il a justifié ses dires par le fait qu’en tant que risque de santé publique, le sida ne sera plus une épidémie. Ce sera a-t-il poursuivi, une maladie chronique et infectieuse. « Nous avons réussi à infléchir la courbe et la vitesse de l’épidémie », a-t-il indiqué. A en croire Mamadou Diallo, l’Onu/sida a des armes redoutables pour contrôler et vaincre la maladie. « La première arme, c’est que l’on peut connaître rapidement son statut sérologique. De 3 tests, nous sommes passés à un. La seconde arme, c’est le coût accessible du traitement. La troisième, c’est la facilité à prendre les médicaments. De 30 comprimés par jour, nous sommes passés à un comprimé par jour. Bientôt un comprimé par semaine…Nous préserverons la vie de millions de personnes d’ici 2030 » a-t-il déclaré.
Selon le conférencier, la Côte d’Ivoire a fait des progrès dans la lutte contre le vih/sida.
Charles Béd
Selon le conférencier, la Côte d’Ivoire a fait des progrès dans la lutte contre le vih/sida.
Charles Béd
