Abidjan – Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a proposé, mercredi, la tenue tous les deux ans à Abidjan, du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA).
Dans son discours d’ouverture de la première édition du SIETTA, le chef du gouvernement a fait observer que la faiblesse du taux de transformation de la noix de cajou qui se situe dans l’ordre de 6% en Côte d’Ivoire -premier producteur et exportateur africain de l’anacarde, est due à l’insuffisance des équipements et technologies.
Aussi, pour que le pays parvienne à un taux de transformation de 100% à l’horizon 2020, a-t-il lancé un appel à tous les acteurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif.
Le Premier ministre a encouragé en outre les banques et établissements financiers à proposer des investissements adaptés; exhorté les équipementiers à faire le choix de s’implanter en Côte d’Ivoire et dans la sous-région; invité les autres acteurs à profiter de la disponibilité abondante de la matière première; et appelé les partenaires techniques et financiers à aider à faire passer la Côte d’Ivoire de pays pourvoyeur de noix de cajou à pays exportateur de produits finis.
Soulignant que l’insuffisance de la transformation de la noix de cajou cause un manque à gagner énorme en termes de revenus, M. Duncan a noté que la transformation est une activité industrielle à haute intensité de main d’œuvre. Il a fait savoir que d’après des études, la transformation de 1 000 T peut générer 200 emplois, en majorité au profit des femmes, ce qui pourrait être une solution dans la lutte contre la pauvreté et le chômage.
Organisé par le Conseil du coton et de l’anacarde, sous l’égide du ministère de l’Industrie et des Mines et du ministère de l’Agriculture, cette première édition du SIETTA qui se déroule jusqu’à vendredi au Palais des sports de Treichville (Abidjan), porte sur le thème « Promouvoir les équipements et les technologies de transformation de l’anacarde pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ».
« Notre ambition et notre plaidoyer (auprès du Premier ministre) est de faire du SIETTA un rendez-vous périodique faisant de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest déjà leader dans la production des noix de cajou, la plateforme mondiale des rendez-vous des questions liées aux aspects de toute la chaîne de valeur de la filière anacarde », a déclaré le commissaire général du Salon, Malamine Sanogo, également directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.
Selon ses initiateurs, le SIETTA 2014, parrainé par le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, est une occasion inédite d’informations et de sensibilisation des investisseurs, des chercheurs, des pouvoirs publics et de la population sur l’industrie du cajou.
Le gouvernement envisage d’atteindre, d’une part, un taux de transformation d’environ 35%, soit environ 230 000 tonnes de noix de cajou brutes transformées d’ici à 2016 pour une production globale estimée à 650 000 tonnes et, d’autre part, un taux de transformation de 100% à l’horizon 2020. Durant la campagne 2013-2014, la Côte d’Ivoire a enregistré une production record de 550 000 T représentant environ 20% de la production mondiale. La filière emploie 2,5 millions de personnes dans le pays, 2ème producteur mondial après l’Inde (800 000 T).
(AIP)
cmas
Dans son discours d’ouverture de la première édition du SIETTA, le chef du gouvernement a fait observer que la faiblesse du taux de transformation de la noix de cajou qui se situe dans l’ordre de 6% en Côte d’Ivoire -premier producteur et exportateur africain de l’anacarde, est due à l’insuffisance des équipements et technologies.
Aussi, pour que le pays parvienne à un taux de transformation de 100% à l’horizon 2020, a-t-il lancé un appel à tous les acteurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif.
Le Premier ministre a encouragé en outre les banques et établissements financiers à proposer des investissements adaptés; exhorté les équipementiers à faire le choix de s’implanter en Côte d’Ivoire et dans la sous-région; invité les autres acteurs à profiter de la disponibilité abondante de la matière première; et appelé les partenaires techniques et financiers à aider à faire passer la Côte d’Ivoire de pays pourvoyeur de noix de cajou à pays exportateur de produits finis.
Soulignant que l’insuffisance de la transformation de la noix de cajou cause un manque à gagner énorme en termes de revenus, M. Duncan a noté que la transformation est une activité industrielle à haute intensité de main d’œuvre. Il a fait savoir que d’après des études, la transformation de 1 000 T peut générer 200 emplois, en majorité au profit des femmes, ce qui pourrait être une solution dans la lutte contre la pauvreté et le chômage.
Organisé par le Conseil du coton et de l’anacarde, sous l’égide du ministère de l’Industrie et des Mines et du ministère de l’Agriculture, cette première édition du SIETTA qui se déroule jusqu’à vendredi au Palais des sports de Treichville (Abidjan), porte sur le thème « Promouvoir les équipements et les technologies de transformation de l’anacarde pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ».
« Notre ambition et notre plaidoyer (auprès du Premier ministre) est de faire du SIETTA un rendez-vous périodique faisant de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest déjà leader dans la production des noix de cajou, la plateforme mondiale des rendez-vous des questions liées aux aspects de toute la chaîne de valeur de la filière anacarde », a déclaré le commissaire général du Salon, Malamine Sanogo, également directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.
Selon ses initiateurs, le SIETTA 2014, parrainé par le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, est une occasion inédite d’informations et de sensibilisation des investisseurs, des chercheurs, des pouvoirs publics et de la population sur l’industrie du cajou.
Le gouvernement envisage d’atteindre, d’une part, un taux de transformation d’environ 35%, soit environ 230 000 tonnes de noix de cajou brutes transformées d’ici à 2016 pour une production globale estimée à 650 000 tonnes et, d’autre part, un taux de transformation de 100% à l’horizon 2020. Durant la campagne 2013-2014, la Côte d’Ivoire a enregistré une production record de 550 000 T représentant environ 20% de la production mondiale. La filière emploie 2,5 millions de personnes dans le pays, 2ème producteur mondial après l’Inde (800 000 T).
(AIP)
cmas