Dakar - Une vingtaine d’artistes d’Afrique de l’Ouest appellent les dirigeants réunis au sommet de la francophonie à Dakar à partir de samedi à faire entendre leur voix dans la mobilisation contre l’épidémie d’Ebola, dans une tribune publiée mercredi.
"Ebola: chaque jour qui passe effrite l’espoir, dans quelle langue faut-il le dire?", s’intitule le texte, qui commence par une anaphore, figure de style rendue célèbre par le président français François Hollande pendant la campagne électorale de 2012.
"A l’heure où nous écrivons cette lettre", scandent les signataires, dont les chanteurs maliens Amadou et Mariam, sénégalais Ismaël Lô, le rappeur burkinabé Smockey, le musicien camerounais Richard Bona, ou le cinéaste sénégalais Amain Gomis, "au péril de leur vie, des milliers de professionnels de santé tentent de sauver les personnes affectées par le virus Ebola".
"Jusqu’ici, l’Organisation de la francophonie qui regroupe 77 pays membres n’a pas été très entendue sur cette crise sanitaire et humanitaire qui affecte la deuxième région où la langue française est la plus parlée dans le monde", déplorent-ils.
"Lorsque vous serez réunis à Dakar, en tant que chefs d’Etat et de gouvernement, vous exprimerez votre solidarité pour les populations victimes d’Ebola", ajoutent-ils, pressant pour "des mesures concrètes soutenues par une volonté politique de premier ordre".
"Et demain, une fois la crise terminée, il faudra reconstruire des systèmes de santé détruits, rouvrir des écoles fermées, s’assurer que chaque personne mange à sa faim, mettre en place et pérenniser les infrastructures d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et aussi accompagner des enfants qui auront parfois perdu leurs parents, sans que personne ne soit stigmatisé", selon le texte.
"C’est pourquoi nous souhaitons que le Sommet de Dakar soit l’occasion pour les leaders francophones du continent et d’ailleurs de s’engager à apporter une réponse politique et durable face à la crise Ebola et à celles qui ne manqueront pas de survenir dans l’avenir", concluent les artistes ouest-africains.
Plus de 35 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Dakar, un= "record pour un sommet de la Francophonie", malgré Ebola et les crises qui agitent la région, selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye.
sst/mw
"Ebola: chaque jour qui passe effrite l’espoir, dans quelle langue faut-il le dire?", s’intitule le texte, qui commence par une anaphore, figure de style rendue célèbre par le président français François Hollande pendant la campagne électorale de 2012.
"A l’heure où nous écrivons cette lettre", scandent les signataires, dont les chanteurs maliens Amadou et Mariam, sénégalais Ismaël Lô, le rappeur burkinabé Smockey, le musicien camerounais Richard Bona, ou le cinéaste sénégalais Amain Gomis, "au péril de leur vie, des milliers de professionnels de santé tentent de sauver les personnes affectées par le virus Ebola".
"Jusqu’ici, l’Organisation de la francophonie qui regroupe 77 pays membres n’a pas été très entendue sur cette crise sanitaire et humanitaire qui affecte la deuxième région où la langue française est la plus parlée dans le monde", déplorent-ils.
"Lorsque vous serez réunis à Dakar, en tant que chefs d’Etat et de gouvernement, vous exprimerez votre solidarité pour les populations victimes d’Ebola", ajoutent-ils, pressant pour "des mesures concrètes soutenues par une volonté politique de premier ordre".
"Et demain, une fois la crise terminée, il faudra reconstruire des systèmes de santé détruits, rouvrir des écoles fermées, s’assurer que chaque personne mange à sa faim, mettre en place et pérenniser les infrastructures d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et aussi accompagner des enfants qui auront parfois perdu leurs parents, sans que personne ne soit stigmatisé", selon le texte.
"C’est pourquoi nous souhaitons que le Sommet de Dakar soit l’occasion pour les leaders francophones du continent et d’ailleurs de s’engager à apporter une réponse politique et durable face à la crise Ebola et à celles qui ne manqueront pas de survenir dans l’avenir", concluent les artistes ouest-africains.
Plus de 35 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Dakar, un= "record pour un sommet de la Francophonie", malgré Ebola et les crises qui agitent la région, selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye.
sst/mw