Les activistes sénégalais initiateurs du contre-sommet à celui de la Francophonie se sont plaints de l’interdiction par l’autorité préfectorale de Dakar des activités parallèles prévues contre le 15ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF, 29 et 30 novembre), estimant qu’il y a une ‘’main saboteuse de l’Etat’’.
‘'Nous avons constitué une plate-forme pour aller contre le sommet de la Francophonie. Nous avions prévu des panels au niveau de l'université de Dakar pour lesquels nous avions déjà arrêté les castings de professeurs animateurs. Nous avons introduit une requête pour informer l'autorité de nos activités. Mais jusqu'à présent, personne n'a réagi'', a expliqué le porte-parole du jour de cette plate-forme, le commissaire en retraite, Cheikhna Keita au cours d'un point de presse, jeudi soir à Dakar.
Poursuivant son propos, il a souligné qu'il appartient aux autorités de ‘'dire oui ou non'' ces manifestations sont autorisées. ‘'Mais elles ne l'ont pas fait. En tout état de cause, si elles ne réagissent pas, nous allons nous mettre au point de départ de notre marche pour marcher'', a-t-il affirmé.
Selon lui, s'opposer à la Francophonie, ce n'est pas organiser des concerts, mais attirer l'attention de la population sur ce qui ne va pas.
Parmi les activistes initiateurs de ce contre-sommet, il y a Malick Noël Seck, ancien dirigeant des Jeunesses socialistes, structure affiliée au Parti socialiste sénégalais (PS), actuellement exclu de cette formation politique suite à de critiques acerbes contre l'actuel SG, Ousmane Tanor Dieng.
Fin 2011, il a été arrêté sous l'ex-régime libéral, pour avoir remis à Cheikh Tidiane Diakhaté, président du Conseil constitutionnel, une lettre le mettant en garde contre toute validation de la 3ème candidature controversée du président d'alors, Me Abdoulaye Wade.
Le Dr Dialo Diop, animateur de l'aile dissidente du parti du défunt professeur Cheikh Anta Diop, le Rassemblement national démocratique (RND), figure également parmi les promoteurs de l'anti-sommet.
Pour sa part, le commissaire en retraite Cheikhna Keita est l'ancien patron de l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants du Sénégal (OCTRIS). Il fut à l'origine du scandale qui avait ébranlé en 2003 la police sénégalaise.
Il accusait son prédécesseur, le commissaire Abdoulaye Niang, promu alors DG de la police nationale, de revendre la drogue saisie par le biais de trafiquants nigérians quand il était aux commandes de l'OCRTIS. Niang fut démis de ses fonctions quelques jours plus tard.
TE/cat
‘'Nous avons constitué une plate-forme pour aller contre le sommet de la Francophonie. Nous avions prévu des panels au niveau de l'université de Dakar pour lesquels nous avions déjà arrêté les castings de professeurs animateurs. Nous avons introduit une requête pour informer l'autorité de nos activités. Mais jusqu'à présent, personne n'a réagi'', a expliqué le porte-parole du jour de cette plate-forme, le commissaire en retraite, Cheikhna Keita au cours d'un point de presse, jeudi soir à Dakar.
Poursuivant son propos, il a souligné qu'il appartient aux autorités de ‘'dire oui ou non'' ces manifestations sont autorisées. ‘'Mais elles ne l'ont pas fait. En tout état de cause, si elles ne réagissent pas, nous allons nous mettre au point de départ de notre marche pour marcher'', a-t-il affirmé.
Selon lui, s'opposer à la Francophonie, ce n'est pas organiser des concerts, mais attirer l'attention de la population sur ce qui ne va pas.
Parmi les activistes initiateurs de ce contre-sommet, il y a Malick Noël Seck, ancien dirigeant des Jeunesses socialistes, structure affiliée au Parti socialiste sénégalais (PS), actuellement exclu de cette formation politique suite à de critiques acerbes contre l'actuel SG, Ousmane Tanor Dieng.
Fin 2011, il a été arrêté sous l'ex-régime libéral, pour avoir remis à Cheikh Tidiane Diakhaté, président du Conseil constitutionnel, une lettre le mettant en garde contre toute validation de la 3ème candidature controversée du président d'alors, Me Abdoulaye Wade.
Le Dr Dialo Diop, animateur de l'aile dissidente du parti du défunt professeur Cheikh Anta Diop, le Rassemblement national démocratique (RND), figure également parmi les promoteurs de l'anti-sommet.
Pour sa part, le commissaire en retraite Cheikhna Keita est l'ancien patron de l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants du Sénégal (OCTRIS). Il fut à l'origine du scandale qui avait ébranlé en 2003 la police sénégalaise.
Il accusait son prédécesseur, le commissaire Abdoulaye Niang, promu alors DG de la police nationale, de revendre la drogue saisie par le biais de trafiquants nigérians quand il était aux commandes de l'OCRTIS. Niang fut démis de ses fonctions quelques jours plus tard.
TE/cat