Yamoussoukro -Les acteurs de l'exécution de ''l'initiative H4+SIDA'' ont recommandé, vendredi lors de la revue annuelle de la première phase du projet, le renforcement des activités pour réduire le taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Après trois jours de travaux, pour apprécier l'état de mise en œuvre des interventions, notamment le niveau d'atteinte des indicateurs sur le terrain en matière de santé maternelle et infantile en Côte d'Ivoire, les participants ont recommandé l'intégration de la question de santé maternelle dans toutes les activités, et souhaité la poursuite du renforcement des capacités des ressources humaines de la santé, notamment les médecins, sages-femmes et infirmiers, le renforcement de la participation des communautés et le renforcement de l'offre des services.
Ils ont également préconisé l'amélioration du système de l'information pour remonter, traiter et analyser les informations, le développement d'un leadership, une meilleure gouvernance et une bonne coordination, pour le suivi au niveau des districts et des régions.
La première phase du projet initiative, H4+SIDA commencé en 2013 prend fin en décembre 2014. Le directeur de la santé communautaire et de la médecine de proximité, Dr David Assaolé N'Dri, qui présidait les travaux, a salué les performances et les acquis de la première phase du projet qui a vu plus de 75 % des activités prévues réalisées.
'' Nous avons constaté qu'il y a une diminution du taux de mortalité maternelle dans les districts sanitaires, l'accroissement des vaccinations, de la planification des naissances et des consultations prénatales, et surtout ce réflexe qu'il y a maintenant de se préoccuper du décès d'une mère et à chercher à comprendre les causes'', a déclaré Dr Assaolé N'Dri.
Il a toutefois souligné que ces acquis restent à améliorer, exhortant ses collaborateurs à continuer la sensibilisation, à rester en alerte et à partager les expériences reçues sur la santé de la mère et l’enfant, et à poursuivre les objectifs au cours de la deuxième phase en 2015, avec beaucoup plus de réussite, pour apporter une réponse au problème de mortalité maternelle et infantile.
Organisée par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida avec l'appui financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) agence coordonnateur du projet, la revue annuelle de la première phase des activités de l'Initiative H4 s'inscrit dans le cadre de la révision de la mortalité maternelle, une initiative mondiale financée par la coopération suédoise.
En Côte d'Ivoire, selon une enquête démographique et de santé (EDS III) en 2012, le ratio de la mortalité maternelle s'élève à 614 pour 100 000 naissances vivantes (NV), la mortalité néonatale de 38 pour 1000 NV et la mortalité des enfants de moins de cinq ans de 108 pour 1000 NV.
Depuis 2013, et ce, pour une durée de trois ans, la Côte d'Ivoire bénéficie à travers l'initiative H4+SIDA d’un appui qui visent respectivement à réduire la mortalité infantile et à améliorer la santé maternelle. Le financement est assuré par cinq agences du système des Nations unies, à savoir l'UNFPA, l'administrateur de l'initiative, l'OMS, l'UNICEF, l'ONUSIDA et l'ONUFEMMES.
(AIP)
nam/tm
Après trois jours de travaux, pour apprécier l'état de mise en œuvre des interventions, notamment le niveau d'atteinte des indicateurs sur le terrain en matière de santé maternelle et infantile en Côte d'Ivoire, les participants ont recommandé l'intégration de la question de santé maternelle dans toutes les activités, et souhaité la poursuite du renforcement des capacités des ressources humaines de la santé, notamment les médecins, sages-femmes et infirmiers, le renforcement de la participation des communautés et le renforcement de l'offre des services.
Ils ont également préconisé l'amélioration du système de l'information pour remonter, traiter et analyser les informations, le développement d'un leadership, une meilleure gouvernance et une bonne coordination, pour le suivi au niveau des districts et des régions.
La première phase du projet initiative, H4+SIDA commencé en 2013 prend fin en décembre 2014. Le directeur de la santé communautaire et de la médecine de proximité, Dr David Assaolé N'Dri, qui présidait les travaux, a salué les performances et les acquis de la première phase du projet qui a vu plus de 75 % des activités prévues réalisées.
'' Nous avons constaté qu'il y a une diminution du taux de mortalité maternelle dans les districts sanitaires, l'accroissement des vaccinations, de la planification des naissances et des consultations prénatales, et surtout ce réflexe qu'il y a maintenant de se préoccuper du décès d'une mère et à chercher à comprendre les causes'', a déclaré Dr Assaolé N'Dri.
Il a toutefois souligné que ces acquis restent à améliorer, exhortant ses collaborateurs à continuer la sensibilisation, à rester en alerte et à partager les expériences reçues sur la santé de la mère et l’enfant, et à poursuivre les objectifs au cours de la deuxième phase en 2015, avec beaucoup plus de réussite, pour apporter une réponse au problème de mortalité maternelle et infantile.
Organisée par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida avec l'appui financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) agence coordonnateur du projet, la revue annuelle de la première phase des activités de l'Initiative H4 s'inscrit dans le cadre de la révision de la mortalité maternelle, une initiative mondiale financée par la coopération suédoise.
En Côte d'Ivoire, selon une enquête démographique et de santé (EDS III) en 2012, le ratio de la mortalité maternelle s'élève à 614 pour 100 000 naissances vivantes (NV), la mortalité néonatale de 38 pour 1000 NV et la mortalité des enfants de moins de cinq ans de 108 pour 1000 NV.
Depuis 2013, et ce, pour une durée de trois ans, la Côte d'Ivoire bénéficie à travers l'initiative H4+SIDA d’un appui qui visent respectivement à réduire la mortalité infantile et à améliorer la santé maternelle. Le financement est assuré par cinq agences du système des Nations unies, à savoir l'UNFPA, l'administrateur de l'initiative, l'OMS, l'UNICEF, l'ONUSIDA et l'ONUFEMMES.
(AIP)
nam/tm