Dakar, la Francophonie, dont les dirigeants sont rassemblés en sommet à Dakar, a allumé "un phare d'espérance" dans un "monde de convulsions et de menaces", a estimé Abdou Diouf, secrétaire général sortant de l'institution.
"Dans ce monde secoué de convulsions, fracturé par les inégalités, démuni face à des menaces nouvelles, la Francophonie a allumé ce phare d'espérance et de concorde, de solidarité et d'humanisme", a déclaré M. Diouf dans son discours à l'ouverture du XVe sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
La "plus grande menace qui nous guette, aujourd'hui, ce n'est pas seulement le terrorisme ou le changement climatique, c'est aussi l'immobilisme, l'égoïsme ou l'indifférence", a dit Abdou Diouf, qui a dirigé le Sénégal de 1981 à 2000 avant la prendre la tête de l'OIF.
C'est aussi "de persister dans l'idée d'une communauté internationale qui ne soit pas une véritable communauté démocratique de nations", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la Francophonie est en mesure de répondre" à ces maux "grâce à la force de sa langue partagée".
M. Diouf a également rendu hommage à son prédécesseur et mentor, le président-poète, premier chef d'Etat du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1960-1980), un des pionniers de l'OIF.
Ce discours d'Abdou Diouf est le dernier prononcé en tant que dirigeant de l'organisation. L'ex-président sénégalais, 79 ans, secrétaire général de l'OIF depuis 2003, doit être remplacé à l'issue du sommet, dimanche, et quitter la vie publique. Cinq candidats sont en lice, dont aucun favori.
Le président sénégalais Macky Sall, qui l'a précédé à la tribune, avait auparavant annoncé que le lieu où se tient le sommet de Dakar sera baptisé "Centre international de conférences Abdou Diouf" (Cicad), suscitant des applaudissements nourris dans la salle.
Le complexe du Cicad, construit pour le sommet de l'OIF et financé par le Sénégal et un prêt turc, a coûté 57,875 milliards de FCFA (plus de 88 millions d'euros), avait indiqué Macky Sall lors de son inauguration le 23 octobre. Il est situé à une quarantaine de kilomètres de Dakar.
A la suite du président Sall, plusieurs chefs d'Etat et de gouvernements ont dans leur discours, rendu hommage au président Diouf pour son action à la tête de l'OIF, une institution à laquelle il a donné plus de poids, sur la scène politique internationale notamment.
mrb/blb/cs/mw
"Dans ce monde secoué de convulsions, fracturé par les inégalités, démuni face à des menaces nouvelles, la Francophonie a allumé ce phare d'espérance et de concorde, de solidarité et d'humanisme", a déclaré M. Diouf dans son discours à l'ouverture du XVe sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
La "plus grande menace qui nous guette, aujourd'hui, ce n'est pas seulement le terrorisme ou le changement climatique, c'est aussi l'immobilisme, l'égoïsme ou l'indifférence", a dit Abdou Diouf, qui a dirigé le Sénégal de 1981 à 2000 avant la prendre la tête de l'OIF.
C'est aussi "de persister dans l'idée d'une communauté internationale qui ne soit pas une véritable communauté démocratique de nations", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la Francophonie est en mesure de répondre" à ces maux "grâce à la force de sa langue partagée".
M. Diouf a également rendu hommage à son prédécesseur et mentor, le président-poète, premier chef d'Etat du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1960-1980), un des pionniers de l'OIF.
Ce discours d'Abdou Diouf est le dernier prononcé en tant que dirigeant de l'organisation. L'ex-président sénégalais, 79 ans, secrétaire général de l'OIF depuis 2003, doit être remplacé à l'issue du sommet, dimanche, et quitter la vie publique. Cinq candidats sont en lice, dont aucun favori.
Le président sénégalais Macky Sall, qui l'a précédé à la tribune, avait auparavant annoncé que le lieu où se tient le sommet de Dakar sera baptisé "Centre international de conférences Abdou Diouf" (Cicad), suscitant des applaudissements nourris dans la salle.
Le complexe du Cicad, construit pour le sommet de l'OIF et financé par le Sénégal et un prêt turc, a coûté 57,875 milliards de FCFA (plus de 88 millions d'euros), avait indiqué Macky Sall lors de son inauguration le 23 octobre. Il est situé à une quarantaine de kilomètres de Dakar.
A la suite du président Sall, plusieurs chefs d'Etat et de gouvernements ont dans leur discours, rendu hommage au président Diouf pour son action à la tête de l'OIF, une institution à laquelle il a donné plus de poids, sur la scène politique internationale notamment.
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