Dakar (Sénégal) – Les membres de plein droit de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) vont désigner ce dimanche lors d’un huis clos, le successeur d’Abdou Diouf qui dirige l’institution depuis le 1er janvier 2003.
Cinq candidats officiellement présentés par leur pays sont en course, à savoir Michaëlle Jean (Canada), Jean-Claude de l’Estrac (Maurice), Pierre Buyoya (Burundi), Henri Lopes (Congo-Brazzaville) et Agustin Nze Nfumu (Guinée équatoriale).
Si selon les observateurs avertis, aucun candidat ne se dégage vraiment du lot en dépit de leurs qualités intrinsèques, les chefs d’Etat des pays membres de la Francophonie devront bien trouver un consensus, à l’issue du XVe sommet de l’OIF qui se déroule au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), dans la banlieue dakaroise.
A l’ouverture solennelle des travaux, samedi, un vibrant hommage avait été rendu au secrétaire général sortant de l’OIF, Abdou Diouf, par tous les intervenants. A commencer par le Président sénégalais, Macky Sall, qui a décidé d’immortaliser l’ancien chef d’Etat du Sénégal (1er janvier 1981 - 1er avril 2000), en baptisant à son nom, le Centre international de conférences de Diamniadio (CICD).
Autant dire, comme l’ont reconnu de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement dans leurs discours prononcés lors de la séance inaugurale du XVe sommet, que trouver un successeur à Abdou Diouf, ce grand homme mesurant 1,98 m qui a donné ses lettres de noblesse à l’OIF, n’est pas une sinécure.
Né le 07 septembre 1935 (79 ans) à Louga, au Sénégal, Abdou Diouf est le 2ème SG de l’OIF qu’il définit comme « un gouvernement d’union internationale » qui se donne pour mission la résolution des grands problèmes transnationaux.
Il a succédé au diplomate égyptien Boutros Boutros Ghali qui a vu le jour né le 14 novembre 1922 au Caire, en Égypte (92 ans), premier SG de l’OIF du 16 novembre 1997 au 31 décembre 2002.
Le précédent sommet de l’OIF avait eu lieu en 2012 à Kinshasa (RDC). L’OIF compte 57 Etats membres et 20 pays observateurs, 274 millions de locuteurs à travers le monde et plus de 116 millions d’apprenants notamment en Afrique. Le XVe sommet de l’OIF porte sur le thème central « Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement ».
(AIP)
cmas
Cinq candidats officiellement présentés par leur pays sont en course, à savoir Michaëlle Jean (Canada), Jean-Claude de l’Estrac (Maurice), Pierre Buyoya (Burundi), Henri Lopes (Congo-Brazzaville) et Agustin Nze Nfumu (Guinée équatoriale).
Si selon les observateurs avertis, aucun candidat ne se dégage vraiment du lot en dépit de leurs qualités intrinsèques, les chefs d’Etat des pays membres de la Francophonie devront bien trouver un consensus, à l’issue du XVe sommet de l’OIF qui se déroule au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), dans la banlieue dakaroise.
A l’ouverture solennelle des travaux, samedi, un vibrant hommage avait été rendu au secrétaire général sortant de l’OIF, Abdou Diouf, par tous les intervenants. A commencer par le Président sénégalais, Macky Sall, qui a décidé d’immortaliser l’ancien chef d’Etat du Sénégal (1er janvier 1981 - 1er avril 2000), en baptisant à son nom, le Centre international de conférences de Diamniadio (CICD).
Autant dire, comme l’ont reconnu de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement dans leurs discours prononcés lors de la séance inaugurale du XVe sommet, que trouver un successeur à Abdou Diouf, ce grand homme mesurant 1,98 m qui a donné ses lettres de noblesse à l’OIF, n’est pas une sinécure.
Né le 07 septembre 1935 (79 ans) à Louga, au Sénégal, Abdou Diouf est le 2ème SG de l’OIF qu’il définit comme « un gouvernement d’union internationale » qui se donne pour mission la résolution des grands problèmes transnationaux.
Il a succédé au diplomate égyptien Boutros Boutros Ghali qui a vu le jour né le 14 novembre 1922 au Caire, en Égypte (92 ans), premier SG de l’OIF du 16 novembre 1997 au 31 décembre 2002.
Le précédent sommet de l’OIF avait eu lieu en 2012 à Kinshasa (RDC). L’OIF compte 57 Etats membres et 20 pays observateurs, 274 millions de locuteurs à travers le monde et plus de 116 millions d’apprenants notamment en Afrique. Le XVe sommet de l’OIF porte sur le thème central « Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement ».
(AIP)
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