Dakar (Sénégal) – S’il est un sujet qui a été unanimement évoqué samedi par les différents intervenants lors de la cérémonie solennelle d’ouverture du XVe sommet de l’OIF, à Dakar, c’est bien l’épidémie à virus Ebola qui sévit depuis mars notamment dans trois pays ouest africains, à savoir la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.
Les Présidents Macky Sall (Sénégal), Alpha Condé (Guinée), Ibrahim Boubacar Kéita (Mali), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Joseph Kabila (RDC), Paul Biya (Cameroun), Ali Bongo Ondimba (Gabon), François Hollande (France), et le secrétaire général sortant de l’OIF, Abdou Diouf, entre autres, ont tous exprimé leur compassion aux pays endémiques et préconisé une plus grande solidarité envers eux.
Face à un « tambour de menaces » énumérées par Paul Biya dont l’Ebola, le Président français avait déjà donné le ton, lui qui venait de rentrer d’une visite d’amitié en Guinée, d’où est partie le foyer de l’épidémie.
« La vigilance oui, mais pas l’enfermement, pas la discrimination !», a lancé François Hollande. Il a estimé que les pays endémiques doivent être assistés pour connaître le développement.
Une solidarité saluée à juste titre par le Guinéen Alpha Condé, notamment envers la France dont le déplacement à Conakry, la veille, était la preuve qu’on peut se rendre dans les pays affectés et qu’on peut traiter l’Ebola et s’en sortir.
S’en sortir, c’est possible, c’est même une réalité au Mali, pays voisin de la Guinée, qui avait lui aussi connu une dizaine de cas mortels. « A ce jour, il n’y a aucun cas d’Ebola au Mali », a tonné le Président IBK, citant les services habilités officiellement à le prouver.
Quant à l’Ivoirien Alassane Ouattara dont le pays est voisin à trois autres ayant enregistré des cas d’Ebola, à savoir la Guinée, le Liberia et le Mali, il a plaidé pour un appui aux Etats touchés et à leurs voisins qui déploient des stratégies de lutte pour freiner l’avancée du virus hautement mortel.
M. Ouattara a exprimé sa gratitude à on homologue français pour s’être rendu en Guinée pour éviter la stigmatisation de l’Afrique de l’Ouest.
« La plus grande menace qui nous guette, aujourd’hui, ce n’est pas seulement le terrorisme, le changement climatique ou l’Ebola, c’est aussi l’immobilisme, l’égoïsme ou l’indifférence, c’est de renoncer à la solidarité, c’est de faire prévaloir les intérêts particuliers sur l’intérêt général de la famille humaine… », avait renchéri Abdou Diouf.
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épidémie à virus Ebola a fait plus de 5 200 morts, principalement en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone).
(AIP)
cmas
Les Présidents Macky Sall (Sénégal), Alpha Condé (Guinée), Ibrahim Boubacar Kéita (Mali), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Joseph Kabila (RDC), Paul Biya (Cameroun), Ali Bongo Ondimba (Gabon), François Hollande (France), et le secrétaire général sortant de l’OIF, Abdou Diouf, entre autres, ont tous exprimé leur compassion aux pays endémiques et préconisé une plus grande solidarité envers eux.
Face à un « tambour de menaces » énumérées par Paul Biya dont l’Ebola, le Président français avait déjà donné le ton, lui qui venait de rentrer d’une visite d’amitié en Guinée, d’où est partie le foyer de l’épidémie.
« La vigilance oui, mais pas l’enfermement, pas la discrimination !», a lancé François Hollande. Il a estimé que les pays endémiques doivent être assistés pour connaître le développement.
Une solidarité saluée à juste titre par le Guinéen Alpha Condé, notamment envers la France dont le déplacement à Conakry, la veille, était la preuve qu’on peut se rendre dans les pays affectés et qu’on peut traiter l’Ebola et s’en sortir.
S’en sortir, c’est possible, c’est même une réalité au Mali, pays voisin de la Guinée, qui avait lui aussi connu une dizaine de cas mortels. « A ce jour, il n’y a aucun cas d’Ebola au Mali », a tonné le Président IBK, citant les services habilités officiellement à le prouver.
Quant à l’Ivoirien Alassane Ouattara dont le pays est voisin à trois autres ayant enregistré des cas d’Ebola, à savoir la Guinée, le Liberia et le Mali, il a plaidé pour un appui aux Etats touchés et à leurs voisins qui déploient des stratégies de lutte pour freiner l’avancée du virus hautement mortel.
M. Ouattara a exprimé sa gratitude à on homologue français pour s’être rendu en Guinée pour éviter la stigmatisation de l’Afrique de l’Ouest.
« La plus grande menace qui nous guette, aujourd’hui, ce n’est pas seulement le terrorisme, le changement climatique ou l’Ebola, c’est aussi l’immobilisme, l’égoïsme ou l’indifférence, c’est de renoncer à la solidarité, c’est de faire prévaloir les intérêts particuliers sur l’intérêt général de la famille humaine… », avait renchéri Abdou Diouf.
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épidémie à virus Ebola a fait plus de 5 200 morts, principalement en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone).
(AIP)
cmas