La nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Canadienne Michaëlle Jean, a plaidé dimanche à Dakar pour une "Francophonie économique", après la dimension politique apportée par son prédécesseur sénégalais Abdou Diouf.
Lors d’une intervention d’une dizaine de minutes au XVe sommet de la Francophonie, dont un peu moins d’une minute en anglais à la demande d’un média canadien, Mme Jean, première femme et première non-Africaine nommée à la tête de l’OIF, a insisté sur la nécessité de "faire ensemble", d’"agir ensemble dans la diversité" de l’espace francophone.
Elle a dit vouloir s’appuyer sur l’héritage de M. Diouf, "qui a fait de cet espace francophone et de la Francophonie aussi un espace politique pour renforcer la démocratisation dans les pays, accompagner les processus électoraux, intervenir aussi dans la prévention des crises".
"Cette stabilité est assurément nécessaire pour travailler aussi davantage au développement et à une Francophonie économique", a souligné l’actuelle envoyée spéciale de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) en Haïti, son île natale.
"Ce magnifique projet est de faire cela au sein de la Francophonie: faire de cette langue si riche un levier extraordinaire pour avancer ensemble pour le développement de nos pays, des économies de nos pays", s’est enthousiasmée Mme Jean.
Avant le sommet de Dakar, l’OIF comptait 77 Etats et territoires, en majorité issus du continent africain, un ensemble qui représentait un total de 900 millions d’habitants, dont 274 millions de francophones.
Au sommet de Dakar, elle s’est élargie avec l’entrée de trois nouveaux pays observateurs: le Mexique, le Costa Rica et le Kosovo. Elle représente désormais 80 pays (57 Etats membres et 23 observateurs).
sst/cs/mba
Lors d’une intervention d’une dizaine de minutes au XVe sommet de la Francophonie, dont un peu moins d’une minute en anglais à la demande d’un média canadien, Mme Jean, première femme et première non-Africaine nommée à la tête de l’OIF, a insisté sur la nécessité de "faire ensemble", d’"agir ensemble dans la diversité" de l’espace francophone.
Elle a dit vouloir s’appuyer sur l’héritage de M. Diouf, "qui a fait de cet espace francophone et de la Francophonie aussi un espace politique pour renforcer la démocratisation dans les pays, accompagner les processus électoraux, intervenir aussi dans la prévention des crises".
"Cette stabilité est assurément nécessaire pour travailler aussi davantage au développement et à une Francophonie économique", a souligné l’actuelle envoyée spéciale de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) en Haïti, son île natale.
"Ce magnifique projet est de faire cela au sein de la Francophonie: faire de cette langue si riche un levier extraordinaire pour avancer ensemble pour le développement de nos pays, des économies de nos pays", s’est enthousiasmée Mme Jean.
Avant le sommet de Dakar, l’OIF comptait 77 Etats et territoires, en majorité issus du continent africain, un ensemble qui représentait un total de 900 millions d’habitants, dont 274 millions de francophones.
Au sommet de Dakar, elle s’est élargie avec l’entrée de trois nouveaux pays observateurs: le Mexique, le Costa Rica et le Kosovo. Elle représente désormais 80 pays (57 Etats membres et 23 observateurs).
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