L’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo détenue depuis 2011 dans le nord de la Côte d’Ivoire, a quitté lundi sa "résidence surveillée" pour Abidjan, a-t-on appris de sources concordantes.
Annoncé pour le 22 octobre, le procès de Mme Gbagbo et de 82 dignitaires de l’ancien régime, accusés par la justice ivoirienne d’"atteinte à la sureté de l’Etat", liée à la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011, avait été reporté sine die.
Simone Gbagbo, 65 ans, a "quitté Odienné (610 km au nord ouest d’Abidjan) vers 10H00 (GMT et locale) pour le petit aéroport de la ville, d’où a décollé son avion à destination d’Abidjan", ont indiqué à l’AFP un habitant joint au téléphone, Adama Koné, et une source sécuritaire.
"Habillée d’une robe bleue, les cheveux nattés, elle paraissait quelque peu amaigrie et affichait un air jovial en taquinant le petit monde autour
d’elle", a ajouté la source sécuritaire.
L’avocat de Mme Gbagbo, Me Rodrigue Dadjé, contacté par l’AFP, a indiqué "n’avoir reçu aucune information de la justice ivoirienne sur son transfert".
La Cour pénale internationale (CPI) accuse également Mme Gbagbo de "crimes contre l’humanité" commis durant la crise postélectorale.
Le pouvoir ivoirien refuse de transférer Simone Gbagbo, surnommée la "Dame de fer" vers La Haye, estimant être en mesure de lui organiser un procès équitable en Côte d’Ivoire.
Son mari, Laurent Gbagbo est emprisonné depuis plus de trois ans à la Haye en attente de son procès pour "crimes contre l’humanité", qui doit s’ouvrir en juillet 2015 devant la CPI.
Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin
présidentiel de décembre 2010 face à Alassane Ouattara avait embrasé le pays.
Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
ck/sba/mw/de
Annoncé pour le 22 octobre, le procès de Mme Gbagbo et de 82 dignitaires de l’ancien régime, accusés par la justice ivoirienne d’"atteinte à la sureté de l’Etat", liée à la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011, avait été reporté sine die.
Simone Gbagbo, 65 ans, a "quitté Odienné (610 km au nord ouest d’Abidjan) vers 10H00 (GMT et locale) pour le petit aéroport de la ville, d’où a décollé son avion à destination d’Abidjan", ont indiqué à l’AFP un habitant joint au téléphone, Adama Koné, et une source sécuritaire.
"Habillée d’une robe bleue, les cheveux nattés, elle paraissait quelque peu amaigrie et affichait un air jovial en taquinant le petit monde autour
d’elle", a ajouté la source sécuritaire.
L’avocat de Mme Gbagbo, Me Rodrigue Dadjé, contacté par l’AFP, a indiqué "n’avoir reçu aucune information de la justice ivoirienne sur son transfert".
La Cour pénale internationale (CPI) accuse également Mme Gbagbo de "crimes contre l’humanité" commis durant la crise postélectorale.
Le pouvoir ivoirien refuse de transférer Simone Gbagbo, surnommée la "Dame de fer" vers La Haye, estimant être en mesure de lui organiser un procès équitable en Côte d’Ivoire.
Son mari, Laurent Gbagbo est emprisonné depuis plus de trois ans à la Haye en attente de son procès pour "crimes contre l’humanité", qui doit s’ouvrir en juillet 2015 devant la CPI.
Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin
présidentiel de décembre 2010 face à Alassane Ouattara avait embrasé le pays.
Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
ck/sba/mw/de