San Pedro – L’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS) a lancé ses activités de sensibilisation à la pratique du planning familial dans la région sanitaire de San Pedro, à travers l’ouverture d’une antenne régionale.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet d’intensification de la politique de planification familiale (PIPPF) prévu dans le premier contrat de désendettement et de développement (C2D) conclu entre la Côte d’Ivoire et la France sur la période 2012-2015.
Le directeur exécutif de l’AIMAS, Goussou Lazard, a indiqué, vendredi, que l’antenne régionale de San Pedro va favoriser l’intensification de la promotion du planning familial dans la région en faisant de la communication de masse et de proximité combinée à la distribution des produits de contraception, afin d’accroître leur utilisation.
Selon Goussou Lazard, l’AIMAS agira sur le terrain en travaillant en collaboration avec six des meilleures ONG enregistrées, notamment APROSAM de San Pedro, MOCAM Côte d’Ivoire de Tabou, Elan d’Amour de Méagui, ORASUR de Soubré, Femmes famille Sida de Sassandra et CACH de Fresco.
L’avènement de ce projet fait suite au constat de la dernière enquête démographique et de santé 2011-2012 indiquant qu’en Côte d’Ivoire, le taux de mortalité maternelle connaît une progression du fait des complications liées à la grossesse, à l’accouchement, aux complications d’avortements.
Ainsi du rapport de 543 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2005, l’on est passé à 614 décès de femmes pour 100.000 naissances vivantes en 2011.
Le projet PIPPF est subventionné par l’Agence française de développement (AFD), pour un montant global de cinq milliards de FCFA dont 1,74 milliard destiné au volet sensibilisation et distribution de produits de contraception confié à l’AIMAS.
"La planification familiale est un moyen efficace et peu coûteux pour réduire la mortalité maternelle, mais pour y parvenir, les populations doivent avoir l’information juste et suffisante", a affirmé la représentante du préfet de région, Ida Camara, invitant les ONG concernées à une bonne collaboration pour sensibiliser le plus grand nombre possible.
En Côte d’Ivoire, a noté le directeur pays de l’AFD, Bruno Leclerc, le taux d’utilisation de méthodes modernes de contraception chez les femmes de 15 à 49 ans est estimé à 14% alors que 30% de femmes sexuellement actives de cette même tranche d’âge, souhaitant éviter, espacer ou limiter les grossesses, n’ont pas accès à des moyens de contraception modernes.
Bruno Leclerc a émis le vœu de voir, après le lancement de l’antenne régionale de l’AIMAS de San Pedro, "une étape importante dans l’amélioration de la disponibilité des services de planification familiale pour la population du Bas-Sassandra" et "un impact direct sur la santé maternelle."
L’AIMAS compte au total quatre antennes régionales, à savoir San Pedro, Korhogo, Yamoussoukro et Daloa.
Elle est connue en Côte d’Ivoire, depuis une dizaine d’années, dans le cadre de la lutte contre le Sida, à travers la distribution de préservatifs et la production de films de sensibilisation au VIH/Sida.
(AIP)
Jmk/kp
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet d’intensification de la politique de planification familiale (PIPPF) prévu dans le premier contrat de désendettement et de développement (C2D) conclu entre la Côte d’Ivoire et la France sur la période 2012-2015.
Le directeur exécutif de l’AIMAS, Goussou Lazard, a indiqué, vendredi, que l’antenne régionale de San Pedro va favoriser l’intensification de la promotion du planning familial dans la région en faisant de la communication de masse et de proximité combinée à la distribution des produits de contraception, afin d’accroître leur utilisation.
Selon Goussou Lazard, l’AIMAS agira sur le terrain en travaillant en collaboration avec six des meilleures ONG enregistrées, notamment APROSAM de San Pedro, MOCAM Côte d’Ivoire de Tabou, Elan d’Amour de Méagui, ORASUR de Soubré, Femmes famille Sida de Sassandra et CACH de Fresco.
L’avènement de ce projet fait suite au constat de la dernière enquête démographique et de santé 2011-2012 indiquant qu’en Côte d’Ivoire, le taux de mortalité maternelle connaît une progression du fait des complications liées à la grossesse, à l’accouchement, aux complications d’avortements.
Ainsi du rapport de 543 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2005, l’on est passé à 614 décès de femmes pour 100.000 naissances vivantes en 2011.
Le projet PIPPF est subventionné par l’Agence française de développement (AFD), pour un montant global de cinq milliards de FCFA dont 1,74 milliard destiné au volet sensibilisation et distribution de produits de contraception confié à l’AIMAS.
"La planification familiale est un moyen efficace et peu coûteux pour réduire la mortalité maternelle, mais pour y parvenir, les populations doivent avoir l’information juste et suffisante", a affirmé la représentante du préfet de région, Ida Camara, invitant les ONG concernées à une bonne collaboration pour sensibiliser le plus grand nombre possible.
En Côte d’Ivoire, a noté le directeur pays de l’AFD, Bruno Leclerc, le taux d’utilisation de méthodes modernes de contraception chez les femmes de 15 à 49 ans est estimé à 14% alors que 30% de femmes sexuellement actives de cette même tranche d’âge, souhaitant éviter, espacer ou limiter les grossesses, n’ont pas accès à des moyens de contraception modernes.
Bruno Leclerc a émis le vœu de voir, après le lancement de l’antenne régionale de l’AIMAS de San Pedro, "une étape importante dans l’amélioration de la disponibilité des services de planification familiale pour la population du Bas-Sassandra" et "un impact direct sur la santé maternelle."
L’AIMAS compte au total quatre antennes régionales, à savoir San Pedro, Korhogo, Yamoussoukro et Daloa.
Elle est connue en Côte d’Ivoire, depuis une dizaine d’années, dans le cadre de la lutte contre le Sida, à travers la distribution de préservatifs et la production de films de sensibilisation au VIH/Sida.
(AIP)
Jmk/kp
