Bouaké - Un homme âgé d'une soixantaine d'années est mort en pleine rue, jeudi, au quartier Djamouro-Kôtikan de Bouaké, après avoir vomi une certaine quantité de sang, créant une panique momentanée au sein de la population riveraine à cause de l’épidémie à virus Ebola qui a déjà fait plusieurs victimes dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest.
Selon les témoignages d'habitants du quartier dont Koné Drissa, l’homme venait du centre-ville, aux environs de 11 heures. Arrivé derrière la clôture de la préfecture, il s’était mis à tituber puis à vomir du sang et à demander de l’aide aux passants qui avaient eu peur de lui apporter leur soutien à cause de ses vomissures.
« Cela faisait vraiment peur. Il a vomi du sang jusqu’à ce qu’il s’écroule dans la rue. Impuissants, nous l’avons regardé avec étonnement et il ne sait plus levé. Nous avons compris tout de suite qu’il serait dangereux de le toucher », a déclaré M. Koné.
Se conformant aux instructions du gouvernement, les populations ont informé les services sanitaires qui sont arrivés sur les lieux pour enlever le corps avec les mesures de précautions recommandées en cas de mort suspecte, notamment, le port d’équipements de protection individuelle et la désinfection des lieux.
Pour l’heure, aucune information précise n’est communiquée sur les causes cette mort, mais les services sanitaires invitent les populations à ne pas céder à la panique.
(AIP)
nbf/cmas
Selon les témoignages d'habitants du quartier dont Koné Drissa, l’homme venait du centre-ville, aux environs de 11 heures. Arrivé derrière la clôture de la préfecture, il s’était mis à tituber puis à vomir du sang et à demander de l’aide aux passants qui avaient eu peur de lui apporter leur soutien à cause de ses vomissures.
« Cela faisait vraiment peur. Il a vomi du sang jusqu’à ce qu’il s’écroule dans la rue. Impuissants, nous l’avons regardé avec étonnement et il ne sait plus levé. Nous avons compris tout de suite qu’il serait dangereux de le toucher », a déclaré M. Koné.
Se conformant aux instructions du gouvernement, les populations ont informé les services sanitaires qui sont arrivés sur les lieux pour enlever le corps avec les mesures de précautions recommandées en cas de mort suspecte, notamment, le port d’équipements de protection individuelle et la désinfection des lieux.
Pour l’heure, aucune information précise n’est communiquée sur les causes cette mort, mais les services sanitaires invitent les populations à ne pas céder à la panique.
(AIP)
nbf/cmas