Gagnoa – Le chef de service action sanitaire et point focal VIH/Sida à la direction régionale de la Santé et de la Lutte contre le Sida de Gagnoa, Dr Monique Bissié Effiya, déplore le non retrait des résultats des tests de VIH/Sida par des personnes dépistées dans la région du Gôh.
Dr Bissié a fait cette remarque mercredi à Gagnoa, lors de la cérémonie officielle de la célébration éclatée de la 27ème campagne mondiale de lutte contre le Sida.
"Sur 27.143 personnes dépistées, quelque 6.398 d'entre elles n'ont pas retiré leurs résultats, soit 23% des cas", a déploré dans son adresse, Dr Bissié, s’appuyant sur le rapport VIH du premier semestre 2014.
Le 1er décembre de chaque année a été institué par l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Journée mondiale de lutte contre le Sida, en vue d’éveiller les consciences sur cette pandémie qui fait des ravages dans le monde et particulièrement dans les pays sub-sahariens dont la Côte d’Ivoire. Pays, où cette journée est célébrée de façon éclatée dans toutes les directions régionales de la Santé, en vue de mobiliser les acteurs locaux à la prévention et à la perception des risques.
Regrettant le fait que des femmes et des hommes ne retirent pas leurs résultats, le point focal VIH/Sida de la direction régionale de la Santé ne souhaite pas voir les acteurs locaux impliqués dans la lutte contre la pandémie baisser les bras.
"Nous voulons vous encourager à ne pas baisser la garde. Continuons, leaders d’opinion, professionnels de la santé et ONGs de lutte contre le Sida, à mettre un trait d’union entre quantité et qualité, partage des responsabilités de financement et un système de santé axé sur les patients pour continuer à contribuer à réduire la contamination et à améliorer la qualité de vie des populations’" a affirmé Dr Bissié.
Elle estime que l’effort de prévention doit être également pérennisé et renforcé dans les établissements scolaires, l’école étant, selon Ban Ki Moon, un relais essentiel pour transmettre les connaissances utiles à la prévention et la perception des risques.
Le faible taux de retrait des résultats des tests de VIH/Sida par les personnes dépistées n’est pas propre à la région du Gôh, mais concerne toutes les régions du pays, cette situation étant vraisemblablement liée à la peur et à stigmatisation que subissent les personnes atteintes de la maladie.
(AIP)
ja/cmas
Dr Bissié a fait cette remarque mercredi à Gagnoa, lors de la cérémonie officielle de la célébration éclatée de la 27ème campagne mondiale de lutte contre le Sida.
"Sur 27.143 personnes dépistées, quelque 6.398 d'entre elles n'ont pas retiré leurs résultats, soit 23% des cas", a déploré dans son adresse, Dr Bissié, s’appuyant sur le rapport VIH du premier semestre 2014.
Le 1er décembre de chaque année a été institué par l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Journée mondiale de lutte contre le Sida, en vue d’éveiller les consciences sur cette pandémie qui fait des ravages dans le monde et particulièrement dans les pays sub-sahariens dont la Côte d’Ivoire. Pays, où cette journée est célébrée de façon éclatée dans toutes les directions régionales de la Santé, en vue de mobiliser les acteurs locaux à la prévention et à la perception des risques.
Regrettant le fait que des femmes et des hommes ne retirent pas leurs résultats, le point focal VIH/Sida de la direction régionale de la Santé ne souhaite pas voir les acteurs locaux impliqués dans la lutte contre la pandémie baisser les bras.
"Nous voulons vous encourager à ne pas baisser la garde. Continuons, leaders d’opinion, professionnels de la santé et ONGs de lutte contre le Sida, à mettre un trait d’union entre quantité et qualité, partage des responsabilités de financement et un système de santé axé sur les patients pour continuer à contribuer à réduire la contamination et à améliorer la qualité de vie des populations’" a affirmé Dr Bissié.
Elle estime que l’effort de prévention doit être également pérennisé et renforcé dans les établissements scolaires, l’école étant, selon Ban Ki Moon, un relais essentiel pour transmettre les connaissances utiles à la prévention et la perception des risques.
Le faible taux de retrait des résultats des tests de VIH/Sida par les personnes dépistées n’est pas propre à la région du Gôh, mais concerne toutes les régions du pays, cette situation étant vraisemblablement liée à la peur et à stigmatisation que subissent les personnes atteintes de la maladie.
(AIP)
ja/cmas
