Une importante campagne nationale de vaccination sera menée du 12 au 21 décembre prochain avec l’introduction d’un nouveau vaccin : le MENAFRIVAC. Pour appeler à la mobilisation et présenter les spécificités du nouveau vaccin, Dr Koffi Kouadio Félix, point focal Méningite au Service de la Surveillance épidémiologique de l’Institut national de l’hygiène Publique(INHP) était face à la presse mercredi 10 décembre, dans les locaux dudit institut.
Selon Dr Koffi Félix, cette campagne concerne les personnes âgées de 1 à 29 dans 25 districts sanitaires situées dans la ceinture méningitique du pays, au-dessus du 8è parallèle. 4 314 015 personnes sont concernées par cette campagne dont les 3 à 5 premiers jours leur seront consacrés avec un objectif de toucher au moins 95% de cette population cible.
Les districts sanitaires concernés sont ceux de Minignan, Odienné, Tengréla, Touba,Boundiali, Korhogo, Ouangolodougou, Ferké, Bouna, Nassian, Bondoukou, Tanda, Séguéla, Mankono, Niakara, Dabakala, Katiola, Bouaké nord-ouest, Bouaké nord-est, Bouaké Sud, Sakassou, Béoumi, Bouaflé, Sinfra et Zuénoula.
D’après le conférencier, l’introduction de ce nouveau vaccin efficace contre la souche A a été précédée d’une étude qui a montré la vulnérabilité de la tranche d’âge ciblée par cette campagne. « Cette tranche est la plus exposée de la population et il convient de renforcer son immunité pour protéger toute la population », a-t-il expliqué.
En tant que meilleur moyen de prévenir les flambées épidémiques, la présente campagne, entièrement gratuite, vise à toucher 70% de la population potentiellement sous la menace de la méningite. Elle débutera dans les districts sanitaires visés par les écoles qui concentrent une large majorité de la population cible.
Les personnes appelées à recevoir le nouveau vaccin se déplaceront vers des centres de vaccination fixes installés sur des sites qui seront communiqués.
En ce qui concerne les spécificités du nouveau vaccin, le point focal de la méningite à l’INHP a situé qu’il vient pour combler les insuffisances de l’ancien. En termes de durée, contrairement à l’ancien qui avait une durée de vue de trois ans, le nouveau vaccin a une durée de dix avec une possibilité de l’administrer aux enfants d’un an.
Vingt fois plus puissant que son prédécesseur, MENAFRIVAC qui est un vaccin conjugué, composé d’une protéine porteuse et d’une capsule antigénique, assure en outre une protection de groupe en tuant chez les personnes vaccinées, les germes contenues dans leurs gorges que l’ancien vaccin n’éliminait pas.
De plus, le nouveau vaccin se présentant sous la forme d’une poudre contenue dans un flacon de dix doses accompagné d’une ampoule contenant du diluant du même fabricant, peut être conservé pendant quatre jours à une température en dessous de 40° sans système de réfrigération alors que l’ancien ne pouvait guère passer plus de trois heures en dessous de 0° sans s’abîmer.
Au vu de toutes ces vertus, Dr Koffi Félix a souligné que ce nouveau vaccin représente une chance de freiner les éruptions épidémiques même s’il admet que des cas isolés de méningite peuvent survenir à d’autres endroits du territoire.
La méningite est une inflammation des méninges causée par 12 sérogroupes d’une bactérie dont cinq sérogroupes sont virulents en Côte d’Ivoire. La dernière épidémie en Côte d’Ivoire remonte à 2008 et sévit dans les départements de Dabakala, Ferké, Bouna et Katiola.
Selon Dr Koffi Félix, cette campagne concerne les personnes âgées de 1 à 29 dans 25 districts sanitaires situées dans la ceinture méningitique du pays, au-dessus du 8è parallèle. 4 314 015 personnes sont concernées par cette campagne dont les 3 à 5 premiers jours leur seront consacrés avec un objectif de toucher au moins 95% de cette population cible.
Les districts sanitaires concernés sont ceux de Minignan, Odienné, Tengréla, Touba,Boundiali, Korhogo, Ouangolodougou, Ferké, Bouna, Nassian, Bondoukou, Tanda, Séguéla, Mankono, Niakara, Dabakala, Katiola, Bouaké nord-ouest, Bouaké nord-est, Bouaké Sud, Sakassou, Béoumi, Bouaflé, Sinfra et Zuénoula.
D’après le conférencier, l’introduction de ce nouveau vaccin efficace contre la souche A a été précédée d’une étude qui a montré la vulnérabilité de la tranche d’âge ciblée par cette campagne. « Cette tranche est la plus exposée de la population et il convient de renforcer son immunité pour protéger toute la population », a-t-il expliqué.
En tant que meilleur moyen de prévenir les flambées épidémiques, la présente campagne, entièrement gratuite, vise à toucher 70% de la population potentiellement sous la menace de la méningite. Elle débutera dans les districts sanitaires visés par les écoles qui concentrent une large majorité de la population cible.
Les personnes appelées à recevoir le nouveau vaccin se déplaceront vers des centres de vaccination fixes installés sur des sites qui seront communiqués.
En ce qui concerne les spécificités du nouveau vaccin, le point focal de la méningite à l’INHP a situé qu’il vient pour combler les insuffisances de l’ancien. En termes de durée, contrairement à l’ancien qui avait une durée de vue de trois ans, le nouveau vaccin a une durée de dix avec une possibilité de l’administrer aux enfants d’un an.
Vingt fois plus puissant que son prédécesseur, MENAFRIVAC qui est un vaccin conjugué, composé d’une protéine porteuse et d’une capsule antigénique, assure en outre une protection de groupe en tuant chez les personnes vaccinées, les germes contenues dans leurs gorges que l’ancien vaccin n’éliminait pas.
De plus, le nouveau vaccin se présentant sous la forme d’une poudre contenue dans un flacon de dix doses accompagné d’une ampoule contenant du diluant du même fabricant, peut être conservé pendant quatre jours à une température en dessous de 40° sans système de réfrigération alors que l’ancien ne pouvait guère passer plus de trois heures en dessous de 0° sans s’abîmer.
Au vu de toutes ces vertus, Dr Koffi Félix a souligné que ce nouveau vaccin représente une chance de freiner les éruptions épidémiques même s’il admet que des cas isolés de méningite peuvent survenir à d’autres endroits du territoire.
La méningite est une inflammation des méninges causée par 12 sérogroupes d’une bactérie dont cinq sérogroupes sont virulents en Côte d’Ivoire. La dernière épidémie en Côte d’Ivoire remonte à 2008 et sévit dans les départements de Dabakala, Ferké, Bouna et Katiola.
