Grand-Lahou - Le ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida a formé jeudi, des directeurs d'écoles du département de Grand-Lahou aux pratiques de lutte et de prévention contre la bilharziose.
"Nous avons mené une étude en 2013 dans les écoles de Grand-Lahou et nous avons prélevé les selles et urines des enfants à la recherche de l'existence de la bilharziose. Effectivement cette maladie existe avec un taux de prévalence de 06,33%. Selon le protocole de l'Organisation mondiale de la santé(OMS), on doit traiter la maladie à partir de 1%. Notre cible actuelle ce sont les enfants de 5 à 15 ans, très vulnérables. On constate que cette cible est majoritairement scolarisée et pour l'atteindre nous passons par les enseignants. » a expliqué à l'issue de la formation, le représentant dudit ministère, Dr Mama Adam.
Il a ajouté en outre que le médicament s’administre "facilement" et qu’ils ont besoin des enseignants pour éradiquer définitivement cette maladie, et ce avec l'appui de l'OMS.
"Nous venons d'être formés. Ensuite avons reçu des kits de médicaments et des informations .Il n'y a rien de compliqué. Il s'agira pour nous de juste administrer les comprimés", a soutenu pour sa part le directeur d’école de Lahou 2 , Sawadogo Souleymane.
(AIP)
rk/amak/tm
"Nous avons mené une étude en 2013 dans les écoles de Grand-Lahou et nous avons prélevé les selles et urines des enfants à la recherche de l'existence de la bilharziose. Effectivement cette maladie existe avec un taux de prévalence de 06,33%. Selon le protocole de l'Organisation mondiale de la santé(OMS), on doit traiter la maladie à partir de 1%. Notre cible actuelle ce sont les enfants de 5 à 15 ans, très vulnérables. On constate que cette cible est majoritairement scolarisée et pour l'atteindre nous passons par les enseignants. » a expliqué à l'issue de la formation, le représentant dudit ministère, Dr Mama Adam.
Il a ajouté en outre que le médicament s’administre "facilement" et qu’ils ont besoin des enseignants pour éradiquer définitivement cette maladie, et ce avec l'appui de l'OMS.
"Nous venons d'être formés. Ensuite avons reçu des kits de médicaments et des informations .Il n'y a rien de compliqué. Il s'agira pour nous de juste administrer les comprimés", a soutenu pour sa part le directeur d’école de Lahou 2 , Sawadogo Souleymane.
(AIP)
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