San Pedro – Le corps préfectoral et les leaders d’opinion des régions de San Pedro, de Sassandra et de Soubré préconisent le maintien d’un cadre de dialogue permanent entre élus et cadres, de même qu’avec les chefs traditionnels et les populations, en vue d’élections apaisées en 2015.
Ils l’ont exprimé vendredi, dans le plan d’actions défini au cours d’un séminaire initié par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), le corps préfectoral, des cadres et élus de ces régions, dans l’optique du maintien de la paix et de la cohésion sociale lors de ces élections.
Les leaders ont reconnu que du travail reste à faire au regard de certaines méfiances qui persistent entre les populations et entre les leaders politiques.
"Il faut faire en sorte que les populations perçoivent les élections comme l’acceptation de certaines différences", a conseillé la formatrice, Pr Touré Diabaté Tenin, invitant les leaders à être d’abord eux-mêmes des exemples de courage, de tolérance et d’intégrité pour leurs populations.
Les défis de développement ont également été retenus comme des facteurs de mécontentement, de fragilisation de la cohésion sociale et nécessitent notamment une bonne gestion des conflits fonciers, des questions d’eau, d’électricité, d’éducation, de santé, d’assainissement ainsi que de la question des dozos.
L’un des participants à l’atelier, Djè Bi Djè Achille, préfet de Buyo, a salué l’initiative de l’ONUCI qui concourt à faire en sorte qu’avant et après les élections "la paix et la cohésion soient maintenues", soulignant que tous les leaders doivent parler d’une même voix aux populations.
Le représentant de l'ONUCI, Babacar Cissé, a exprimé sa satisfaction, notant que ce qui était fondamental pour l’ONUCI en initiant ce séminaire "c’était de renouer le dialogue au niveau des cadres et élus de manière à voir comment ils peuvent se mettre ensemble pour tenir le même langage à l’endroit des populations et éviter les tensions" connues dans certaines localités.
(AIP)
jmk/kkp/ask
Ils l’ont exprimé vendredi, dans le plan d’actions défini au cours d’un séminaire initié par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), le corps préfectoral, des cadres et élus de ces régions, dans l’optique du maintien de la paix et de la cohésion sociale lors de ces élections.
Les leaders ont reconnu que du travail reste à faire au regard de certaines méfiances qui persistent entre les populations et entre les leaders politiques.
"Il faut faire en sorte que les populations perçoivent les élections comme l’acceptation de certaines différences", a conseillé la formatrice, Pr Touré Diabaté Tenin, invitant les leaders à être d’abord eux-mêmes des exemples de courage, de tolérance et d’intégrité pour leurs populations.
Les défis de développement ont également été retenus comme des facteurs de mécontentement, de fragilisation de la cohésion sociale et nécessitent notamment une bonne gestion des conflits fonciers, des questions d’eau, d’électricité, d’éducation, de santé, d’assainissement ainsi que de la question des dozos.
L’un des participants à l’atelier, Djè Bi Djè Achille, préfet de Buyo, a salué l’initiative de l’ONUCI qui concourt à faire en sorte qu’avant et après les élections "la paix et la cohésion soient maintenues", soulignant que tous les leaders doivent parler d’une même voix aux populations.
Le représentant de l'ONUCI, Babacar Cissé, a exprimé sa satisfaction, notant que ce qui était fondamental pour l’ONUCI en initiant ce séminaire "c’était de renouer le dialogue au niveau des cadres et élus de manière à voir comment ils peuvent se mettre ensemble pour tenir le même langage à l’endroit des populations et éviter les tensions" connues dans certaines localités.
(AIP)
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