Grâce à la Belgique, le gouvernement ivoirien va mettre en place un système de surveillance qui a pour but de respecter les conditions strictes du processus de Kimberley, et qui permet au pays de se rouvrir au commerce de diamants, a annoncé mardi le Service public fédéral (SPF) Affaires étrangères de la Belgique dans un communiqué.
En huit semaines de temps, 3 hauts fonctionnaires ivoiriens seront formés par le Antwerp World Diamond Centre (AWDC) en experts diamantaires.
Le programme est financé par le SPF Affaires étrangères et a pour but d’apprendre aux Ivoiriens à estimer la valeur d’un diamant, à maîtriser le processus de Kimberley et à appliquer en pratique les connaissances acquises.
"En 2003, l’ONU a imposé des sanctions à la Côte d’Ivoire, lui interdisant ainsi tout commerce de diamant. Le risque d’avoir des diamants de conflits dans le circuit régulier était trop élevé", selon Margaux Donckier, porte-parole de l’AWDC.
Maintenant que la situation politique s’est stabilisée et que le moteur économique a repris, il est temps de s’occuper de la production de diamants, selon le communiqué.
Pour faire du commerce, les exigences strictes du système de certification du processus de Kimberley (SCPK) doivent être imposées. Une instance de surveillance doit aussi être créée par le gouvernement.
"Vu que la Belgique est une des forces motrices du SCPK, la Côte d’Ivoire a fait appel à nos connaissances et notre expertise pour les aider à la mise en place d’une instance de surveillance", explique Margaux Donckier.
A partir du 1e janvier 2015, la nouvelle instance de surveillance de la Côte d’Ivoire entrera en fonction, a-t-on ajouté.
Selon les experts, la Côte d’Ivoire pourrait produire annuellement entre 150 à 200 000 carats de diamants bruts durant les prochaines années. Ceci représenterait une valeur de 25 millions de dollars.
En huit semaines de temps, 3 hauts fonctionnaires ivoiriens seront formés par le Antwerp World Diamond Centre (AWDC) en experts diamantaires.
Le programme est financé par le SPF Affaires étrangères et a pour but d’apprendre aux Ivoiriens à estimer la valeur d’un diamant, à maîtriser le processus de Kimberley et à appliquer en pratique les connaissances acquises.
"En 2003, l’ONU a imposé des sanctions à la Côte d’Ivoire, lui interdisant ainsi tout commerce de diamant. Le risque d’avoir des diamants de conflits dans le circuit régulier était trop élevé", selon Margaux Donckier, porte-parole de l’AWDC.
Maintenant que la situation politique s’est stabilisée et que le moteur économique a repris, il est temps de s’occuper de la production de diamants, selon le communiqué.
Pour faire du commerce, les exigences strictes du système de certification du processus de Kimberley (SCPK) doivent être imposées. Une instance de surveillance doit aussi être créée par le gouvernement.
"Vu que la Belgique est une des forces motrices du SCPK, la Côte d’Ivoire a fait appel à nos connaissances et notre expertise pour les aider à la mise en place d’une instance de surveillance", explique Margaux Donckier.
A partir du 1e janvier 2015, la nouvelle instance de surveillance de la Côte d’Ivoire entrera en fonction, a-t-on ajouté.
Selon les experts, la Côte d’Ivoire pourrait produire annuellement entre 150 à 200 000 carats de diamants bruts durant les prochaines années. Ceci représenterait une valeur de 25 millions de dollars.