Abidjan - La Côte d'Ivoire a fait appel de la décision de la Cour pénale internationale (CPI), qui l'a sommée de lui livrer l'ex-Première dame Simone Gbagbo, accusée de crimes contre l'humanité, a-t-on appris mercredi auprès du gouvernement.
"Nous avons déjà indiqué à plusieurs reprises que nous voulons faire juger Mme Simone Gbagbo en Côte d'Ivoire. Rien n'a changé par rapport à notre volonté", a déclaré à l'AFP Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.
Avec l'appel déposé par les autorités ivoiriennes, que la CPI a confirmé mercredi dans un communiqué, "nous avons bon espoir d'être entendu", a-t-il affirmé.
"La Côte d'Ivoire est respectueuse de ses engagements internationaux. En même temps, nous avons des principes que nous souhaitons voir compris", a commenté M. Koné.
La CPI a sommé jeudi dernier la Côte d'Ivoire de lui livrer Simone Gbagbo, qu'elle soupçonne de crimes contre l'humanité commis lors de la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011.
Surnommée la "Dame de fer", Mme Gbagbo est parallèlement inculpée par la justice ivoirienne d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" en lien avec cette crise qui avait fait plus de 3.000 morts.
Abidjan argue d'une "exception d'irrecevabilité" pour contester la compétence de la CPI, qui ne peut poursuivre un suspect que si la justice nationale ne peut pas ou ne veut pas le faire.
La Cour internationale a estimé jeudi que les poursuites engagées en Côte d'Ivoire ne portent pas sur les mêmes accusations, rejetant cette exception d'irrecevabilité.
Annoncé pour le 22 octobre dernier à Abidjan, le procès aux assises de Mme Gbagbo et de 82 dignitaires de l'ancien régime a été reporté sine die.
Simone Gbagbo, 65 ans, a été transférée le 1er décembre d'Odienné (nord-ouest du pays), où elle était en "résidence surveillée" depuis fin avril 2011, vers Abidjan. Elle est désormais détenue dans une école militaire de la capitale économique ivoirienne en attente de son procès.
Son mari Laurent Gbagbo est emprisonné depuis trois ans à La Haye en attente de son procès pour crimes contre l'humanité, qui doit s'ouvrir en 2015
devant la CPI.
Charles Blé Goudé, ancien proche de Laurent Gbagbo, est lui aussi écroué à la prison de la CPI, également accusé de crimes contre l'humanité.
jf/de
"Nous avons déjà indiqué à plusieurs reprises que nous voulons faire juger Mme Simone Gbagbo en Côte d'Ivoire. Rien n'a changé par rapport à notre volonté", a déclaré à l'AFP Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.
Avec l'appel déposé par les autorités ivoiriennes, que la CPI a confirmé mercredi dans un communiqué, "nous avons bon espoir d'être entendu", a-t-il affirmé.
"La Côte d'Ivoire est respectueuse de ses engagements internationaux. En même temps, nous avons des principes que nous souhaitons voir compris", a commenté M. Koné.
La CPI a sommé jeudi dernier la Côte d'Ivoire de lui livrer Simone Gbagbo, qu'elle soupçonne de crimes contre l'humanité commis lors de la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011.
Surnommée la "Dame de fer", Mme Gbagbo est parallèlement inculpée par la justice ivoirienne d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" en lien avec cette crise qui avait fait plus de 3.000 morts.
Abidjan argue d'une "exception d'irrecevabilité" pour contester la compétence de la CPI, qui ne peut poursuivre un suspect que si la justice nationale ne peut pas ou ne veut pas le faire.
La Cour internationale a estimé jeudi que les poursuites engagées en Côte d'Ivoire ne portent pas sur les mêmes accusations, rejetant cette exception d'irrecevabilité.
Annoncé pour le 22 octobre dernier à Abidjan, le procès aux assises de Mme Gbagbo et de 82 dignitaires de l'ancien régime a été reporté sine die.
Simone Gbagbo, 65 ans, a été transférée le 1er décembre d'Odienné (nord-ouest du pays), où elle était en "résidence surveillée" depuis fin avril 2011, vers Abidjan. Elle est désormais détenue dans une école militaire de la capitale économique ivoirienne en attente de son procès.
Son mari Laurent Gbagbo est emprisonné depuis trois ans à La Haye en attente de son procès pour crimes contre l'humanité, qui doit s'ouvrir en 2015
devant la CPI.
Charles Blé Goudé, ancien proche de Laurent Gbagbo, est lui aussi écroué à la prison de la CPI, également accusé de crimes contre l'humanité.
jf/de