En Côte d'Ivoire, l'un des pays africains veulent valoriser les potentialités de la médecine traditionnelle, les autorités encouragent la collaboration entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle, collaboration qui a commencé à porter ses fruits.
Une unité de médecine naturelle, qui a ouvert ses portes il y a quelques mois au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville (sud d'Abidjan), l'une des plus grandes structures hospitalières publiques du pays, a déjà fait un travail remarquable.
"Le reproche fait aux acteurs de la médecine traditionnelle, c' est notamment le mauvais conditionnement, le dosage, l'absence de date de péremption. Mais les éléments de cette médecine seront désormais scientifiquement testés et certifiés après étude en laboratoire ", a expliqué Claude Dan, en expert en santé.
BIENTOT UN PROJET DE LOI
A l'occasion d'un conseil des ministres le 11 décembre, le gouvernement ivoirien a manifesté sa volonté d'organiser la médecine traditionnelle.
Le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a fait état d'un projet de loi portant organisation de la médecine traditionnelle.
Plusieurs acteurs du secteur se sont réjouis de ce que ce projet de loi sera défendu par la ministre ivoirienne de la Santé devant le Parlement ivoirien.
De l'avis d'un expert, cette reconnaissance officielle de la médecine traditionnelle est l'aboutissement d'un long combat mené à la fois par des médecins modernes et médecins traditionnels.
Environ 70 à 80% de la population ivoirienne a recours à la médecine traditionnelle pour leurs soins, indiquent des responsables sanitaires. Selon le directeur-coordonnateur du Programme national de promotion de la médecine traditionnelle ( PNPMT), Kroa Ehoulé, la médecine traditionnelle qui fait son chemin depuis de nombreuses années en Côte d'Ivoire aux côtés de la médecine moderne a enregistré des progrès importants.
Le Dr Ehoulé a fait état d'actions notables visant à renforcer les capacités des acteurs de la médecine traditionnelle.
"Nous dénombrons environ 2.000 acteurs, et 200 cabinets de médecine traditionnelle", a-t-il révélé.
Le président de la fédération des tradi-praticiens et naturo- thérapeutes de Côte d'Ivoire, Daniel Ano Kouao a pour sa part annoncé des mesures vigoureuses devant permettre un assainissement et une professionnalisation du secteur en proie à une relative anarchie.
"Nous voulons crédibiliser la profession. Désormais une personne qui se réclame tradi-praticien doit être identifiée au niveau de la fédération, et doit participer aux activités de la structure", a-t-il souligné.
LA NECESSAIRE SYNERGIE
Convaincues des valeurs des deux médecins, les autorités sanitaires ivoiriennes multiplient les appels en faveur d'une " collaboration optimale" entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne dans le pays.
Lors d'une rencontre des acteurs sanitaires, la ministre en charge de la Santé Raymonde Goudou Coffie a relevé l'opportunité d'une synergie entre la médecine traditionnelle et la médecine conventionnelle.
"Il est question d'une conjonction positive entre les deux types de médecine", a noté Mme Goudou Coffie.
Celle-ci a exhorté les acteurs de la médecine traditionnelle à prendre une part active dans la validation scientifique de leur oeuvre et à promouvoir la culture des plantes médicinales.
La dynamisation de la médecine traditionnelle et sa collaboration avec la médecine moderne préoccupe les autorités sanitaires ivoiriennes qui suscitent des rencontres périodiques en vue d'une dynamisation du système général de santé.
A plusieurs occasions, des experts ont plaidé pour une conjugaison des deux types de médecine pour une prise en charge des populations en matière de santé.
Une unité de médecine naturelle, qui a ouvert ses portes il y a quelques mois au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville (sud d'Abidjan), l'une des plus grandes structures hospitalières publiques du pays, a déjà fait un travail remarquable.
"Le reproche fait aux acteurs de la médecine traditionnelle, c' est notamment le mauvais conditionnement, le dosage, l'absence de date de péremption. Mais les éléments de cette médecine seront désormais scientifiquement testés et certifiés après étude en laboratoire ", a expliqué Claude Dan, en expert en santé.
BIENTOT UN PROJET DE LOI
A l'occasion d'un conseil des ministres le 11 décembre, le gouvernement ivoirien a manifesté sa volonté d'organiser la médecine traditionnelle.
Le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a fait état d'un projet de loi portant organisation de la médecine traditionnelle.
Plusieurs acteurs du secteur se sont réjouis de ce que ce projet de loi sera défendu par la ministre ivoirienne de la Santé devant le Parlement ivoirien.
De l'avis d'un expert, cette reconnaissance officielle de la médecine traditionnelle est l'aboutissement d'un long combat mené à la fois par des médecins modernes et médecins traditionnels.
Environ 70 à 80% de la population ivoirienne a recours à la médecine traditionnelle pour leurs soins, indiquent des responsables sanitaires. Selon le directeur-coordonnateur du Programme national de promotion de la médecine traditionnelle ( PNPMT), Kroa Ehoulé, la médecine traditionnelle qui fait son chemin depuis de nombreuses années en Côte d'Ivoire aux côtés de la médecine moderne a enregistré des progrès importants.
Le Dr Ehoulé a fait état d'actions notables visant à renforcer les capacités des acteurs de la médecine traditionnelle.
"Nous dénombrons environ 2.000 acteurs, et 200 cabinets de médecine traditionnelle", a-t-il révélé.
Le président de la fédération des tradi-praticiens et naturo- thérapeutes de Côte d'Ivoire, Daniel Ano Kouao a pour sa part annoncé des mesures vigoureuses devant permettre un assainissement et une professionnalisation du secteur en proie à une relative anarchie.
"Nous voulons crédibiliser la profession. Désormais une personne qui se réclame tradi-praticien doit être identifiée au niveau de la fédération, et doit participer aux activités de la structure", a-t-il souligné.
LA NECESSAIRE SYNERGIE
Convaincues des valeurs des deux médecins, les autorités sanitaires ivoiriennes multiplient les appels en faveur d'une " collaboration optimale" entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne dans le pays.
Lors d'une rencontre des acteurs sanitaires, la ministre en charge de la Santé Raymonde Goudou Coffie a relevé l'opportunité d'une synergie entre la médecine traditionnelle et la médecine conventionnelle.
"Il est question d'une conjonction positive entre les deux types de médecine", a noté Mme Goudou Coffie.
Celle-ci a exhorté les acteurs de la médecine traditionnelle à prendre une part active dans la validation scientifique de leur oeuvre et à promouvoir la culture des plantes médicinales.
La dynamisation de la médecine traditionnelle et sa collaboration avec la médecine moderne préoccupe les autorités sanitaires ivoiriennes qui suscitent des rencontres périodiques en vue d'une dynamisation du système général de santé.
A plusieurs occasions, des experts ont plaidé pour une conjugaison des deux types de médecine pour une prise en charge des populations en matière de santé.