La croissance économique de l’ Afrique sub-saharienne a été caractérisée cette année par un bon niveau des exportations de matières premières, une performance appréciable du secteur agricole et la construction d’infrastructures améliorées.
Entre autres facteurs, le développement des économies africaines s’est appuyé sur des hausses de prix de matières premières, en particulier des produits agricoles de base, tandis que d’autres produits ont maintenu des prix stables par rapport à l’année précédente. Les exportations vers les marchés traditionnels ont été pour l’essentiel maintenues à un niveau stable.
La plupart des régions du continent ont connu des précipitations ont été insuffisantes, ce qui a permis à la plupart des pays de cette région de continuer de prospérer.
Un autre aspect concerne les réformes entreprises par les pays africains au cours des 10 dernières années. Ces réformes commencent à porter leurs fruits. La construction d’ infrastructures se poursuit également dans les pays africains, continuant de susciter la croissance.
LA BAISSE DES COURS PETROLIERS AFFECTE LES PERSPECTIVES
"Les cours du pétrole brut et de l’essence ont perdu 40% de leur valeur depuis octobre, ce qui a entraîné un certain durcissement économique au Nigeria. Je sais que la même chose se produira en Angola, au Gabon et dans d’autres pays africains exportateurs de pétrole", a déclaré Kwame Owino, diercteur général de l’Institut des affaires économiques (IEA) à Nairobi.
M. Owino a fait valoir que si les cours pétroliers se maintenaient entre 60 et 70 dollars le baril, certains de ces pays seraient forcés d’adopter des ajustements.
Ce qui souffrirait le plus dans ce scénario serait celui des recettes de l’État, en particulier pour des pays comme le Nigeria, qui tire environ 70% de ses revenus des exportations pétrolières. Un tel pays pourrait par conséquent être forcé de procéder à des mesures d’ajustement en réduisant son budget ou en cherchant d’ autres sources de revenu.
Si le Nigeria, le plus grand pays d’Afrique de l’Ouest et le plus grand exportateur de main d’oeuvre, enregistre de mauvaises performances, la capacité des voisins de plus petite taille se réduira au fil du temps et la croissance de la région pourrait décliner. Cela pourrait être aggravé par le fait que le Ghana, pays en pleine croissance naguère, est désormais sous pression en raison de sa dette, en partie parce que ses revenus pétroliers n’ont pas été aussi bons que prévu.
"Il est encore trop tôt pour le dire, mais je pense que le boom qu’ont connu les pays africains du fait d’exportations pétrolières pourrait toucher à sa fin", a déclaré le responsable de l’IEA.
L’INSÉCURITÉ ET EBOLA FRAPPENT FORT
L’insécurité a également touché les économies africaines de différentes façons. Au Kenya, le tourisme est une source majeure de devises, mais l’insécurité a entraîné une chute du nombre de touristes. La mauvaise pluviométrie et les performances agricoles pauvres auront aussi un impact négatif sur l’économie cette année.
L’insécurité causée par les attaques terroristes a sérieusement affecté le tourisme et les hôtels et les industries qui en souffrent envoient de nombreux employés.
X.N. Iraki, professeur de l’Ecole commerciale de l’Université de Nairobi, indique que l’insécurité dans des pays tels que le Nigeria et le Mali ont ralenti la croissance. Quant à l’épidémie de la maladie à virus Ebola, elle a poussé Kenya Airways à suspendre ses vols vers des pays d’Afrique de l’Ouest, ce qui a provoqué une baisse vertigineuse des bénéfices de la compagnie.
Pour l’année à venir, les économies africaines pourraient maintenir leur dynamique de croissance dans une large mesure, les exportateurs de pétrole en Afrique de l’Ouest effectuent des ajustements en utilisant leurs réserves pour leur redressement. POur les pays d’Afrique de l’Est, la croissance serait autour de 4 à 6%.
Mais M. Owino exhorte les pays africains à investir fortement dans les infrastructures, à renforcer la concurrence et à améliorer l’environnement des affaires.
M. Iraki, pour sa part, appelle les économies africaines à se concentrer davantage sur la valeur ajoutée, à améliorer la gouvernance et à augmenter les échanges intra-africains.
Entre autres facteurs, le développement des économies africaines s’est appuyé sur des hausses de prix de matières premières, en particulier des produits agricoles de base, tandis que d’autres produits ont maintenu des prix stables par rapport à l’année précédente. Les exportations vers les marchés traditionnels ont été pour l’essentiel maintenues à un niveau stable.
La plupart des régions du continent ont connu des précipitations ont été insuffisantes, ce qui a permis à la plupart des pays de cette région de continuer de prospérer.
Un autre aspect concerne les réformes entreprises par les pays africains au cours des 10 dernières années. Ces réformes commencent à porter leurs fruits. La construction d’ infrastructures se poursuit également dans les pays africains, continuant de susciter la croissance.
LA BAISSE DES COURS PETROLIERS AFFECTE LES PERSPECTIVES
"Les cours du pétrole brut et de l’essence ont perdu 40% de leur valeur depuis octobre, ce qui a entraîné un certain durcissement économique au Nigeria. Je sais que la même chose se produira en Angola, au Gabon et dans d’autres pays africains exportateurs de pétrole", a déclaré Kwame Owino, diercteur général de l’Institut des affaires économiques (IEA) à Nairobi.
M. Owino a fait valoir que si les cours pétroliers se maintenaient entre 60 et 70 dollars le baril, certains de ces pays seraient forcés d’adopter des ajustements.
Ce qui souffrirait le plus dans ce scénario serait celui des recettes de l’État, en particulier pour des pays comme le Nigeria, qui tire environ 70% de ses revenus des exportations pétrolières. Un tel pays pourrait par conséquent être forcé de procéder à des mesures d’ajustement en réduisant son budget ou en cherchant d’ autres sources de revenu.
Si le Nigeria, le plus grand pays d’Afrique de l’Ouest et le plus grand exportateur de main d’oeuvre, enregistre de mauvaises performances, la capacité des voisins de plus petite taille se réduira au fil du temps et la croissance de la région pourrait décliner. Cela pourrait être aggravé par le fait que le Ghana, pays en pleine croissance naguère, est désormais sous pression en raison de sa dette, en partie parce que ses revenus pétroliers n’ont pas été aussi bons que prévu.
"Il est encore trop tôt pour le dire, mais je pense que le boom qu’ont connu les pays africains du fait d’exportations pétrolières pourrait toucher à sa fin", a déclaré le responsable de l’IEA.
L’INSÉCURITÉ ET EBOLA FRAPPENT FORT
L’insécurité a également touché les économies africaines de différentes façons. Au Kenya, le tourisme est une source majeure de devises, mais l’insécurité a entraîné une chute du nombre de touristes. La mauvaise pluviométrie et les performances agricoles pauvres auront aussi un impact négatif sur l’économie cette année.
L’insécurité causée par les attaques terroristes a sérieusement affecté le tourisme et les hôtels et les industries qui en souffrent envoient de nombreux employés.
X.N. Iraki, professeur de l’Ecole commerciale de l’Université de Nairobi, indique que l’insécurité dans des pays tels que le Nigeria et le Mali ont ralenti la croissance. Quant à l’épidémie de la maladie à virus Ebola, elle a poussé Kenya Airways à suspendre ses vols vers des pays d’Afrique de l’Ouest, ce qui a provoqué une baisse vertigineuse des bénéfices de la compagnie.
Pour l’année à venir, les économies africaines pourraient maintenir leur dynamique de croissance dans une large mesure, les exportateurs de pétrole en Afrique de l’Ouest effectuent des ajustements en utilisant leurs réserves pour leur redressement. POur les pays d’Afrique de l’Est, la croissance serait autour de 4 à 6%.
Mais M. Owino exhorte les pays africains à investir fortement dans les infrastructures, à renforcer la concurrence et à améliorer l’environnement des affaires.
M. Iraki, pour sa part, appelle les économies africaines à se concentrer davantage sur la valeur ajoutée, à améliorer la gouvernance et à augmenter les échanges intra-africains.