Korhogo – Plus des mille enfants (exactement 1081) sont impliqués dans le programme de protection de la clinique Juridique de Korhogo, notamment pour des questions de viol sur mineurs ou de cas de jugement supplétifs, sur un ensemble de 1366 usagers ayant cette structure en 20 mois, indique sa directrice, Konan N’Bra.
Faisant le bilan, jeudi, des 20 mois d’activités de la clinique juridique de Korhogo, lors des journées portes ouvertes de la dite clinique, Mme Konan a fait savoir que 53 personnes ont bénéficié de l’assistance judiciaire, 518 personnes de l’établissement de jugements supplétifs, 497 étant en cours, et 370 en attente d’établissement.
Au titre de la formation, la clinique juridique a effectué 21 formations à l’endroit des leaders communautaires, sensibilisé 23 476 personnes dont 13 256 femmes, 7432 hommes et 2788 enfants.
Ces journées portes ouvertes ont pour but de relever les faiblesses des activités de la clinique, de trouver des approches de solutions et de préconiser des recommandations pour l’amélioration de ses prestations.
Dans le cadre du Projet d’amélioration de l’accès au droit et à la justice en Côte d’Ivoire (PALAJ), financé par l’Union Européenne, l’Unicef, le Pnud et l’ONUCI, la clinique juridique de Korhogo a été installée le 6 mai 2013, en vue faciliter le rapprochement ente les juges ivoiriens et les justiciables.
Ce projet porte sur l’assistance juridique des populations à travers l’information et l’orientation des justiciables, la mise en place d’un dispositif d’assistance judiciaires, la sensibilisation de proximité ou de masse des populations ; l’établissement de jugement supplétifs ; la mise en synergie des acteurs locaux, le renforcement des capacités des acteurs judiciaires, administratifs, travailleurs sociaux, autorités traditionnelles, religieuses, relais communautaires et la visite des lieux de détentions.
Au cours de cette cérémonie, le secrétaire général de la préfecture Binaté Lacina, qui a soutenu que le droit est une nécessité vitale, a félicité et rendu un hommage à tous ceux qui ont permis à la clinique juridique d’exister, et félicité la structure qui a permis de rapprocher le justiciable de la justice.
Il a donc exhorté les populations à fréquenter la clinique juridique pour connaître leurs droits.
Les partenaires à la clinique juridique de Korhogo, notamment la Division des droits de l’Homme de l’Onuci, les centres sociaux, l’ong femmes de Salem, la communauté de la CEDEAO, l’Animation Rurale de Korhogo, ont présenté le contenu de leurs activités au public.
Une visite des stands a mis fin à la cérémonie. Ce jeudi, un diner débat sur le thème : « l’impact de la clinique juridique sur les populations des régions du Poro et de la Bagoué s’est tenu.
(AIP)
apk/tm
Faisant le bilan, jeudi, des 20 mois d’activités de la clinique juridique de Korhogo, lors des journées portes ouvertes de la dite clinique, Mme Konan a fait savoir que 53 personnes ont bénéficié de l’assistance judiciaire, 518 personnes de l’établissement de jugements supplétifs, 497 étant en cours, et 370 en attente d’établissement.
Au titre de la formation, la clinique juridique a effectué 21 formations à l’endroit des leaders communautaires, sensibilisé 23 476 personnes dont 13 256 femmes, 7432 hommes et 2788 enfants.
Ces journées portes ouvertes ont pour but de relever les faiblesses des activités de la clinique, de trouver des approches de solutions et de préconiser des recommandations pour l’amélioration de ses prestations.
Dans le cadre du Projet d’amélioration de l’accès au droit et à la justice en Côte d’Ivoire (PALAJ), financé par l’Union Européenne, l’Unicef, le Pnud et l’ONUCI, la clinique juridique de Korhogo a été installée le 6 mai 2013, en vue faciliter le rapprochement ente les juges ivoiriens et les justiciables.
Ce projet porte sur l’assistance juridique des populations à travers l’information et l’orientation des justiciables, la mise en place d’un dispositif d’assistance judiciaires, la sensibilisation de proximité ou de masse des populations ; l’établissement de jugement supplétifs ; la mise en synergie des acteurs locaux, le renforcement des capacités des acteurs judiciaires, administratifs, travailleurs sociaux, autorités traditionnelles, religieuses, relais communautaires et la visite des lieux de détentions.
Au cours de cette cérémonie, le secrétaire général de la préfecture Binaté Lacina, qui a soutenu que le droit est une nécessité vitale, a félicité et rendu un hommage à tous ceux qui ont permis à la clinique juridique d’exister, et félicité la structure qui a permis de rapprocher le justiciable de la justice.
Il a donc exhorté les populations à fréquenter la clinique juridique pour connaître leurs droits.
Les partenaires à la clinique juridique de Korhogo, notamment la Division des droits de l’Homme de l’Onuci, les centres sociaux, l’ong femmes de Salem, la communauté de la CEDEAO, l’Animation Rurale de Korhogo, ont présenté le contenu de leurs activités au public.
Une visite des stands a mis fin à la cérémonie. Ce jeudi, un diner débat sur le thème : « l’impact de la clinique juridique sur les populations des régions du Poro et de la Bagoué s’est tenu.
(AIP)
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