Abidjan - Le gouvernement ivoirien demande aux prisonniers grévistes de la faim à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA), de mettre fin à leur mouvement, annonce un communiqué du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques (MJDHP), dont copie est parvenue à l’AIP, jeudi en fin d’après-midi.
"Le MJDHP prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, demande une fois de plus aux détenus grévistes dont certains se sont depuis longtemps désolidarisés, de immédiatement mettre fin à leur mouvement", indique ce communiqué signé du procureur de la république, Adou richard Christophe.
Le ministère de la Justice fait savoir dans le texte que ces détenus sont auteurs présumés de faits "d’une extrême gravité qui ont entrainé mort d’hommes notamment au sein des Forces républicaines de Côte d‘Ivoire". Leur requête qui traduit simplement un chantage ne saurait prospérer dans un Etat de droit, souligne le document.
Le procureur relève que l’instruction des procédures concernant ces prisonniers est achevée; les procès sont programmés ou sont en cours actuellement. En dépit de ces avancées, les prisonniers ont entamé cette grève de la faim pour exiger leur libération, et ce malgré les assurances du procureur de la République, responsable de la cellule spéciale d’enquête et d’instruction et les démarches des représentants de la communauté.
Des auteurs présumés d'attaques contre des commissariats et positions des forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) depuis la fin de la crise postélectorale avaient été mis aux arrêts, rappelle-t-on.
ik/ask
"Le MJDHP prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, demande une fois de plus aux détenus grévistes dont certains se sont depuis longtemps désolidarisés, de immédiatement mettre fin à leur mouvement", indique ce communiqué signé du procureur de la république, Adou richard Christophe.
Le ministère de la Justice fait savoir dans le texte que ces détenus sont auteurs présumés de faits "d’une extrême gravité qui ont entrainé mort d’hommes notamment au sein des Forces républicaines de Côte d‘Ivoire". Leur requête qui traduit simplement un chantage ne saurait prospérer dans un Etat de droit, souligne le document.
Le procureur relève que l’instruction des procédures concernant ces prisonniers est achevée; les procès sont programmés ou sont en cours actuellement. En dépit de ces avancées, les prisonniers ont entamé cette grève de la faim pour exiger leur libération, et ce malgré les assurances du procureur de la République, responsable de la cellule spéciale d’enquête et d’instruction et les démarches des représentants de la communauté.
Des auteurs présumés d'attaques contre des commissariats et positions des forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) depuis la fin de la crise postélectorale avaient été mis aux arrêts, rappelle-t-on.
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